Avis de passage : Interpol, The Good, The Bad & The Queen, The Cinematic Orchestra, Michale Graves…
Nouvelles annonces de concerts ! Interpol, The Good, The Bad & The Queen, The Cinematic Orchestra et Michale Graves nous rendront prochainement visite. Où et quand ? La réponse est ici !
02/07/2919 – Interpol @ L’Olympia
« Interpol, l’un des groupes les plus acclamés des quinze dernières années, a sorti son sixième album, Marauder, le 24 août dernier via Matador Records. Pour la première fois depuis Our Love To Admire en 2007, Interpol se sont ouverts à la collaboration avec un producteur. Ils ont voyagé jusqu’à New York pour travailler avec Dave Fridmann – célèbre pour avoir enregistré avec Mercury Rev, Flaming Lips, MGMT, Spoon, Mogwai, et tant d’autres. Paul Banks prend également un nouveau tournant en tant que songwriter. Dans les anciens albums d’Interpol, le chanteur se tenait à l’écart de son propre travail, préférant nourrir ses paroles de pensées détachées et d’observations abstraites. Mais plus de 20 ans après le début de l’aventure, le leader s’autorise enfin à jouer un rôle dans les histoires qu’il nous conte. Cette attitude est aussi présente dans le visuel de l’album, un cliché du procureur général Elliott Richardson, qui, en 1973, démissionna après avoir refusé d’obéir aux ordres du Président Nixon lui sommant de renvoyer le procureur spécial Archibald Cox, qui dirigeait à cette époque une investigation sur le scandale grandissant du Watergate. Sur la photo en question, Richardson fait figure de personnage solitaire, isolé, sans défense face aux regards qui le scrutent, dans une pièce à l’apparence artificielle. ‘A lot of being accountable has to do with being honest,’ dit Paul, en se référant autant aux paroles qu’à ce visuel. ‘Marauder chained of no real code/Marauder breaks bonds/Marauder stays long/Plays with the real face on,’ chante Paul. On peut presque sentir le danger associé à ces mots. Mais ce danger nous attire inévitablement. »
27/05/2019 – The Good, The Bad & The Queen @ Le Bataclan
« Merrie Land, le nouvel album de The Good, The Bad & The Queen (Damon Albarn, Paul Simonon, Tony Allen et Simon Tong) est sorti en novembre. The Good, The Bad & The Queen a commencé sa carrière en 2007 avec un premier album éponyme acclamé. Hommage sincère à Londres, il avait obtenu 5 étoiles par The Observer qui l’a décrit comme suit : ‘l’un des disques les plus surprenants et magiques jamais produit par Damon Albarn’. Cet album retraçait un voyage depuis la tradition anglaise du music-hall à l’afrobeat de l’Afrique de l’Ouest, en passant par le reggae et la dub des Antilles, pour revenir à l’Angleterre et la scène punk londonienne sans omettre la culture britannique des 50’s jusqu’à la Britpop. Le résultat donne un album au message clair et unique à la thématique spécifique tout en s’adressant à un public large et de cultures diverses. Le groupe est de retour avec un nouvel album studio intitulé Merrie Land. Celui-ci a été produit par Tony Visconti (David Bowie, T. Rex…) et a été achevé à Londres et au Pays de Galles cette année. Alors que le Royaume Unis s’apprête à quitter l’Union Européenne, Merrie Land est une lettre d’adieu plein de questionnement, une série d’observations et de réflections sur ce qu’est être anglais en 2018. Dix ans se sont écoulés après le dernier album du groupe mais le moment ne pouvait pas être mieux choisi – il n’y a pas mieux pour mêler optimisme, désorientation et confusion dans le contexte actuel. Avec Merrie Land, le groupe exploite une symbiose créative entre passé et futur, s’inspirant de leurs histoires musicales respectives brillantes, résultant sur un package à la fois postmodern et résolument britannique. Dans ce nouvel album, le groupe s’ouvre à d’autres horizons que Londres en écrivant un bel hymne plein d’espoir à la Grande-Bretagne d’aujourd’hui – une Grande-Bretagne non comprise – et porté vers l’avenir. Pour reprendre les mots du groupe, Merrie Land est une lamentation de dix chansons marquant la réticence de la fin d’une relation et essayant de ramasser les morceaux de qui peut encore être sauvé. Le groupe a eu recours à toute une palette musicale pour atténuer et mettre en avant une atmosphère meurtrie tout en restant optimiste et provocante, véhiculant ce message sous-jacent : nous allons survivre. En période de traumatisme métaphysique, les gens doivent aller de l’avant et porter une armure. La voici, posée sur la musique de fond d’une nation sur le point d’être brisée mais restant invaincue. »
18/03/2019 – The Cinematic Orchestra @ Le Casino de Paris
« The Cinematic Orchestra est de retour avec un nouvel album qui explore une question intemporelle mais devenue vitale en 2019 : que croire ? Jason Swinscoe, fondateur du groupe, et Dominic Smith, collaborateur de longue date, se sont entourés de tout un panel d’artistes, mêlant d’anciennes connaissances à des contributeurs inédits : Moses Sumney, Roots Manuva, Heidi Vogel, Grey Reverend (vocaliste de Bonobo sur First Fires), Dorian Concept et Tawiah (Mark Ronson, Kindness) et Miguel Atwood-Ferguson (Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote) du côté des cordes. Difficile d’imaginer que leur précédent album, Ma Fleur, fête aujourd’hui ses douze ans. Qu’avez-vous fait, depuis 2007 ? Qu’avez-vous accompli ? Dans douze ans, nous serons en 2031. Qu’aurez-vous fait, d’ici là ? Bien heureux celui qui peut répondre à cette question. Après tout, nous ne sommes que simples passagers de notre propre existence, improvisant au fil des événements qui se présentent. Alors, que croire, finalement ? Naissances, morts, succès et échecs. Argent, drogue, tentations et rejets. Trump, Brexit, peur et espoir. Art, pertinence, pression et croyance. Voilà ce qui a ponctué ces douze années. Voilà ce qui a nourri et mené ce nouveau projet à maturation. Autant de questions qui ont fait ce qu’il est, distillées dans un album qui est non seulement leur meilleur à ce jour, mais qui reflètent, peut-être aussi, la beauté de la vie. »
02/02/2019 – Michale Graves @ La Dame de Canton
« Michale Graves se retrouve propulsé dès ses débuts en 1995 en devenant le chanteur du mythique groupe d’horror punk The Misfits, avec qui il participe à certains des albums emblématiques du groupe, American Psycho, Static Age, Famous Monsters. Il écrit entre autres les hits Scream, American Psycho, Saturday Night, Shining, Witch Hunt. En 2001 il quitte les Misfits pour poursuivre une carrière solo prolifique, enchaînant les disques sold-out et apparitions dans plusieurs films (tournant notamment avec George A. Romero). Alternant tournées acoustiques et formations électriques, c’est entouré de son groupe qu’il vient pour la première fois à Paris nous délivrer un set de ses meilleurs morceaux mais aussi bien sûr des hits des Misfits ! »
Publié le 24/01/2019
13 choses que vous ne saviez pas sur Interpol
« Le titre du cinquième album d’Interpol El Pintor (2014) signifie non seulement peintre en espagnol mais c’est également un anagramme du nom du groupe. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Interpol (et que l’on a des notions en espagnol) ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock new-yorkais. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe emmené par Paul Banks ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 13 anecdotes méconnues sur Interpol.
Damon Albarn : les 33 bonnes paroles d’un ambassadeur de la « melting » pop
Que ce soit avec Blur, Gorillaz, ses projets en Afrique et en Asie ou encore ses aventures en solo, Damon Albarn a marqué l’histoire de la musique pop et rock. Pour lui rendre hommage, Pixbear a rassemblé 33 citations qui en disent long sur sa personnalité.
14 choses que vous ne saviez pas sur les Clash
« Joe Strummer est né à Ankara en Turquie. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse aux Clash » fulminez-vous devant votre écran. Calmez-vous, bon sang ! Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur les Clash ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 14 anecdotes concernant ce monument du punk britannique.
Tony Allen : 13 albums pour la postérité
Le 30 avril 2020, Tony Allen, batteur et père de l’afrobeat, nous quittait à l’âge de 79 ans. Percussionniste et directeur musical dans les années 70 d’Africa ’70, le groupe de Fela Kuti, il avait par la suite collaboré avec de nombreux artistes dont Damon Albarn, Sébastien Tellier, Susheela Raman, Charlotte Gainsbourg, Air ou encore Jarvis Cocker et Jeff Mills. Pour lui rendre hommage, Pixbear a sélectionné 13 albums qui assureront sa postérité.
10 choses que vous ne saviez pas sur The Verve
« Jusqu’en 1994, le groupe s’appelait Verve mais la crainte d’une action en justice du label Verve Records l’a forcé à se rebaptiser The Verve. Merci je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à The Verve ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de la britpop. Êtes-vous absolument certain de tout savoir sur le groupe emmené par Richard Ashcroft ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 10 anecdotes méconnues sur The Verve.