9 choses que vous ne saviez pas sur les Black Crowes
« Les Black Crowes sont emmenés par les frères Chris et Rich Robinson. Pour célébrer cette fraternité, le groupe a organisé de mai à juin 2001 la tournée Tour of Brotherly Love en compagnie d’Oasis et Spacehog. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse aux Black Crowes ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock ‘n’ roll. Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 9 anecdotes méconnues sur les Black Crowes.
01. Mr. Crowe’s Garden
En 1984, Chris et Rich Robinson ont fondé le groupe Crowe’s Garden, inspirés par le livre pour enfants Johnny’s Crow’s Garden de Leslie Brookes. Ce n’est que cinq ans plus tard, après avoir décroché un contrat avec le label Def American, qu’ils ont pris le nom de The Black Crowes. Les frères Robinson ont hésité avec les noms The Heartless Crowes et Stone Mountain Crowes.
02. Marijuana
Les Black Crowes sont de fervents partisans de la légalisation de la marijuana. La chanson High Head Blues, présente sur leur troisième album Amorica (1994), dont la vidéo a été réalisée par Michel Gondry, se termine par la phrase « Esta es la mejor mota » (« C’est la meilleure weed »). La chanson Remedy, présente sur leur deuxième opus The Southern Harmony and Musical Companion (1992), fait référence à la marijuana. Sur scène, les Black Crowes exposent des panneaux de signalisation avec des feuilles de cannabis. Ils ont également participé à des événements pro-marijuana tel que le Great Atlanta Pot Festival en 1992. L’année suivante, ils ont fait la couverture du mensuel underground High Times.
03. ZZ Top
En 1991, les Black Crowes ont été congédié de la tournée de ZZ Top après un concert donné à Atlanta (Georgie). La raison ? Le sample diffusé chaque soir en ouverture de leur concert « C’est du rock’n’roll live qui vous est proposé sans publicité » alors que la tournée était sponsorisée par la bière Miller. Le promoteur Lone Wolf Productions avait demandé au groupe de ne plus diffuser ce message mais les Black Crowes avaient refusé. « Ils ne nous permettaient pas d’être les Black Crowes » a déclaré Chris Robinson. « Ils essayaient de censurer ce que j’essayais de dire… Je n’ai pas besoin qu’une grande entreprise me parle de la seule chose de ma vie que je contrôle vraiment, à savoir ma musique ». Le promoteur a considéré ce sample comme une attaque contre le sponsor et a décidé que les Black Crowes n’étaient plus les bienvenus sur la tournée. « Cette décision a été prise entièrement au sein de cette organisation et non, comme cela a été suggéré, à la suite de la pression de l’entreprise » a déclaré la société dans un communiqué officiel. « Miller Brewing a été partenaire de cette tournée depuis sa création et a été très accommodant avec ZZ Top et n’a absolument rien demandé aux premières parties. C’est par sens de la décence et de la courtoisie communes associées à une obligation morale et éthique que cette action a été entreprise. ». Blah blah blah…
04. The Southern Harmony and Musical Companion
Le titre du deuxième album des Black Crowes The Southern Harmony and Musical Companion (1992) reprend le nom d’un livre écrit en 1835 par William Walker. Cet ouvrage compilait des hymnes et des chansons.
05. Conflit salarial
Le 15 janvier 2015, Rich Robinson a annoncé la séparation des Black Crowes suite à un conflit salarial entre lui et son frère Chris Robinson. Le groupe se reformera en 2019 pour célébrer les 30 ans de la sortie de son premier album Shake Your Money Maker (1990).
06. Amorica
La pochette du troisième album des Black Crowes Amorica (1994), présentant un close-up d’une femme en bikini rouge, blanc, bleu avec poils pubiens apparents, est tirée de la couverture du numéro bicentenaire du magazine américain Hustler paru en juillet 1976. Devant le refus de certains magasins de mettre l’album en rayon, la pochette a été retouchée. Les poils pubiens ont été enlevés et un fond noir ajouté…
07. Critique polémique
Suite à la publication d’une chronique du septième album des Black Crowes Warpaint (2008) dans le magazine Maxim de mars 2008, le management du groupe s’est fendu d’un communiqué de presse expliquant qu’il n’avait envoyé que le single Goodbye Daughters of the Revolution et que, par conséquent, le journaliste n’avait pas pu écouter l’album. En réponse, le magazine s’est excusé auprès de ses lecteurs mais pas auprès du groupe provoquant une seconde fois la colère du management. David Peisner, l’auteur de la chronique, déclarera plus tard qu’on lui avait demandé d’écrire une « preview » de l’album mais que cette « preview » avait été présentée comme une chronique. Blah blah blah…
08. Pionnier numérique
Les Black Crowes ont été l’un des premiers groupes majeurs à utiliser internet pour distribuer leur musique. En l’an 2000, le double album live Live At The Greek, enregistré avec Jimmy Page (Led Zeppelin), a été disponible en téléchargement sur le site musicmaker.com plusieurs mois avant sa sortie physique par le label TVT Records. Enregistré les 18 et 19 octobre 1999 au the Greek Theatre de Los Angeles (Californie), ce double album ne contient aucun des morceaux des Black Crowes joués lors de cet événement pour des raisons contractuelles.
09. Sessions avortées
En 1993, les Black Crowes ont enregistré un album ayant pour titre Tall mais ils ont finalement décidé de ne pas le sortir. Certaines chansons ont été retravaillées et incluses au troisième album du groupe Amorica (1994). Un autre morceau a fini sur son quatrième opus Three Snakes And One Charm (1996). En 1997, rebelote, les Américains ont travaillé sur un album baptisé Band mais ils l’ont mis de côté. A la place, ils ont enregistré et sorti leur cinquième album By Your Side (1998). Les chansons inédites issues de ces deux sessions avortées se sont retrouvées sur la compilation The Lost Crowes (2006).
Publié le 30/11/2024