Photos Machine Head @ Le Zénith 2010
La soirée s’annonçait bouillante. Malgré le froid qui nous gelait les miches, les fans de Machine Head faisaient honneur au groupe en cette soirée du 7 février 2010. Le Zénith de Paris se remplissait à pas de géant. Dès 18h, les fans se précipitaient à la porte mais, avant de se placer dans la fosse, beaucoup faisait un petit tour au store, se désaltérait au bar et discutaillait. Après avoir assuré la première partie de Metallica à Bercy (Paris) l’année dernière, Machine Head jouait en tête d’affiche au Zénith de Paris. Ca va sans va dire, il le méritait !
Ce soir, c’est une soirée 100% américaine. Pour faire patienter le public, le temps que Machine Head s’imprègne du lieu, ses voisins Bleeding Through ouvrent le show. Ce groupe qui est sur la route depuis l’an 2000, mélange metal et hardcore. Dès son entrée, la foule se lâche. Les musiciens prennent place et les morceaux s’enchaînent. L’ambiance est déjà à son comble.
Vient ensuite Hatebreed originaire du Connecticut, un groupe américain hardcore qui donne entière satisfaction à la foule malgré le son qui n’est pas à la hauteur de sa prestation. Les jeunes sont en furie, l’atmosphère monte encore d’un cran. Hatebreed sait comment stimuler parfaitement le public.
« Machine fucking Head ! »
Les lumières s’éteignent. La musique d’ambiance reprend ses droits, le temps de reprendre son souffle pendant que les roadies dissimulés derrière un rideau noir s’attellent sur scène. Les fans de longue date réclament déjà leur star. Comme à l’accoutumé, les « Machine fucking Head ! » résonnent dans tout le Zénith. Tout d’un coup, la salle est plongée dans le noir total. Ca y est ! Ils sont là ! On entend les premières notes de Clenching the Fists of Dissent extrait du dernier album The Blackening. Le rideau tombe et c’est parti pour 1h55 de show !
Robert Flynn tient une forme olympique. Il s’empare de la scène, complètement en transe tout le long du concert. Adam Duce est fidèle à lui-même. Il impressionne (c’est rare pour un bassiste). Il occupe la scène et fait des moulinets à tout va. Phil Demmel fait mal à ses doigts. Il nous offre un son inégalable. Quant à Dave McClain, perché sur sa batterie, il se donne à fond sans se relâcher. Robert Flynn nous promet une setlist survolant tous les albums du groupe. Promesse tenue, on n’est pas déçus !
Les fans sont fougueux. Ils chantent, font des « circle pits » presque à chaque morceau, pogotent. C’est sûr, les Californiens ont assuré le show metal par excellence. Leur réputation de bêtes de scènes est intacte. Bravo !
LA SET LIST COMPÈLTE :
CLENCHING THE FISTS OF DISSENT
IMPERIUM
BEAUTIFUL MOURNING
SPINE
TEN TON HAMMER
NOW I LAY THREE DOWN
STRUCK A NERVE
AESTHETICS OF HATE
OLD
THE BURNING RED
EXHALE THE VILE
BULLDOZER
BLOCK
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HALO
DAVIDIAN
/// Textes : Lucy Seeds /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
12 choses que vous ne saviez pas sur Machine Head
« Bien qu’originaire de Californie, Machine Head a connu un succès plus grand en Europe qu’aux Etats-Unis. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse au groupe ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du thrash metal. Êtes-vous absolument certain de tout savoir sur Machine Head ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes méconnues sur le groupe emmené par Robb Flynn.