12 choses que vous ne saviez pas sur Supertramp
« A ses débuts en 1969, le groupe emmené par Roger Hodgson et Rick Davies se faisait appeler Daddy. En 1970, Richard Palmer-James a suggérer à ses camarades de changer de nom pour éviter la confusion avec une autre formation baptisée Daddy Longlegs. Il a proposé Supertramp en référence au livre The Autobiography of a Super-Tramp (L’Autobiographie d’un super-vagabond) de l’auteur gallois William Henry Davies. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Supertramp ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock progressif. Êtes-vous vraiment sûr à 100% de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes méconnues sur Supertramp.
01. Sam Miesegaes
Avant de fonder Supertramp, Rick Davies officiait dans le groupe The Joint. Cette formation était financée par un certain Sam Miesegaes, un millionnaire hollandais fan du claviériste. Le jour où Sam Miesegaes a cessé de financer le groupe car il était déçu de ce qu’il proposait, Rick Davies lui a proposé de monter une nouvelle formation. Il a recruté alors Roger Hodgson (basse, chant), Richard Palmer-James (guitare, chant) et Keith Baker (batterie) via une petite annonce déposée dans le journal musical britannique Melody Maker. Sam Miesegaes a arrêté de financer le quatuor en octobre 1972, les deux premiers albums de Supertramp – Supertramp (1970) et Indelibly Stamped (1971) – n’ayant pas rencontré le succès. Rick Davies et Roger Hodgson ont alors choisi de poursuivre une direction musicale plus pop. Ils ont recruté Dougie Thomson (basse), Bob Siebenberg (batterie) et John Helliwell (saxophone). Bien leur en a pris. Leur troisième album Crime of the Century (1974) leur a ouvert les portes du succès.
02. Breakfast in America
Selon des théoriciens du complot, la pochette du sixième album de Supertramp Breakfast in America (1979) aurait prédit les attentats du 11 septembre 2001. Le verre de jus d’orange représenterait une boule de feu sur les tours du World Trade Center. Si l’on inverse l’image, la pochette révélerait les chiffres « 911 » juste au dessus des tours jumelles…
03. Babaji
La chanson Babaji, présente sur le cinquième album de Supertramp Even In The Quietest Moments… (1977), a été écrite par Roger Hodgson après avoir lu le livre Autobiography of a Yogi (1946) de Paramahansa Yogananda, yogi et guru (précepteur spirituel) qui a fait la promotion du kriya yoga en Occident. Cet ouvrage décrit le voyage spirituel de Paramahansa Yogananda.
04. Indelibly Stamped
La pochette du deuxième album de Supertramp Indelibly Stamped (1971) est une photo d’une femme tatouée torse nue. Aux États-Unis, le label A&M a caché les tétons pour pouvoir le distribuer à grande échelle. La femme en question serait Marion Hollier et elle aurait touché 45 livres (soit environ 800 euros de 2020) pour la session photo.
05. Incendie
Le 1er juin 2008, un incendie a ravagé les Universal Studios Hollywood en Californie. Selon un article paru le 25 juin 2019 dans le New York Times Magazine, de 118000 à 175000 masters d’albums et de 45 tours ont été détruits. Parmi ceux-ci, figuraient ceux des enregistrements de Supertramp.
06. Dreamer
Roger Hodgson a eu l’idée de la chanson Dreamer, présente sur le troisième album de Supertramp Crime Of The Century (1974), alors qu’il se trouvait dans la maison de sa mère à la fin des années 60. C’est là qu’il enregistrait les démos de ses chansons en utilisant des boîtes et des instruments ménagers pour faire les percussions. Il n’a enregistré cette chanson que cinq ans plus tard avec Supertramp…
07. Setlist orpheline
A l’automne 1986, Supertramp a mis sur pied sa première tournée depuis le départ de Roger Hodgson survenu en septembre 1983. Le groupe se composait alors de Rick Davies, Dougie Thomson, John Helliwell, Jesse Siedenberg (percussions, choeurs), Scott Page (saxophone), Marty Wlash (guitare, choeurs), Carl Verheyen (guitare, percussions, choeurs) et Mark Hart (chant, guitare, claviers). Pour définitivement couper les ponts avec Roger Hodgson, les Anglais avaient décidé de ne plus jouer sur scène de chansons composées par leur ex-camarade. Devant la pression des fans, ils ont finalement réintroduit des chansons de Roger Hodgson dans leur setlist à partir de 1988.
08. Even in the Quietest Moments…
La photo servant de pochette au cinquième album de Supertramp Even in the Quietest Moments… (1977) a été prise à l’Eldora Mountain Resort, une station de ski proche des Caribou Ranch Studios (Colorado) où le groupe enregistrait. Pour prendre ce cliché, un piano a été transporté et laissé sur place toute la nuit puis il a été photographié après une chute de neige. Bien qu’ayant comme titre Fool’s Overture, la partition musicale posée sur le piano est en réalité celle du Star-Spangled Banner, l’hymne national des États-Unis.
09. The Logical Song
Dans la chanson The Logical Song, présente sur le sixième album de Supertramp Breakfast in America (1979), figure un son tiré d’un jouet populaire dans les années 70 aux alentours de 3’23. Il s’agit du jeu de poche Electronic Football de Mattel sorti en 1977. Rick Davies adorait y jouer. « Nous entendions ce son résonner dans le studio toute la journée » s’est souvenu Rodger Hodgson. « Nous l’avons donc placé après avoir chanté le mot ‘digital’. ».
10. Free as a Bird
La pochette du neuvième album de Supertramp Free as a Bird (1987) est une photo du peintre, sculpteur et graveur français Georges Braque peignant un oiseau stylisé. A l’origine, il existait quatre couleurs de pochette différentes (bleue, verte, jaune, rose) pour la version vinyle et l’oiseau sur la couverture était découpée.
11. Give a Little Bit
Roger Hodgson a écrit la chanson Give a Little Bit, présente sur le cinquième album de Supertramp Even in the Quietest Moments… (1977), alors qu’il n’avait que 19 ou 20 ans, soit vers la fin des années 60. Il expliquera plus tard qu’il avait été inspiré par la chanson des Beatles All You Need Is Love sortie en single au cours de l’été 1967. Ce titre était devenu un hymne peace & love.
12. …Famous Last Words…
A la sortie du septième album de Supertramp …Famous Last Words… (1982), de nombreux fans ont interprété son titre et sa pochette comme le signe que Supertramp allait se séparer. Roger Hodgson a confirmé plus tard que lui et Rick Davies s’étaient mis d’accord sur le titre en sachant qu’ils ne feraient plus de disques ensemble. Il a même exprimé des regrets à avoir enregistrer cet album le qualifiant de « dernière tentative pour essayer de faire bouger les choses » alors que le groupe n’existait plus…
Publié le 25/09/2024