11 choses que vous ne saviez pas sur les Black Lips
« Au début de leur carrière, les Black Lips étaient réputés pour leurs concerts haut en couleurs agrémentés de vomito, de pipi, de zizis, de feux d’artifice, de guitares brûlées et d’attitudes provocatrices en tout genre… Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse au groupe ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du garage rock à tendance lo-fi. Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur les Black Lips ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 11 anecdotes méconnues sur cette formation originaire d’Atlanta (Géorgie).
01. Danger de la sous-culture
Cole Alexander et Jared Swilley se sont fait exclure de leur école suite à la Fusillade de Columbine (1999) au cours de laquelle douze élèves et un professeur avaient été tués. Leurs comportements sur scène et en cours ont justifié cette décision, l’école les qualifiant de « danger de la sous-culture »…
02. Princesse Mononoké
Le titre du deuxième album des Black Lips We Did Not Know the Forest Spirit Made the Flowers Grow (2004) est une référence à un dialogue du film d’animation japonais Princesse Mononoke de Hayao Miyazaki.
03. Body Combat
La chanson, Body Combat, présente sur le cinquième album des Black Lips 200 Million Thousand (2009), contient un extrait d’une chanson qui aurait été enregistrée en France en 1860. « Je crois que c’est l’une des premières chansons qui aient été jamais enregistrées » a indiqué Joe Bradley. « Cole l’a trouvée sur Internet et il aimait la sonorité ‘woo woo’. ».
04. Noc-A-Homa
La chanson Noc-A-Homa, présente sur le sixième album des Black Lips Arabia Mountain (2011), raconte l’histoire du Chef amérindien Noc-A-Homa, ancienne mascotte du l’équipe de baseball Atlanta Braves. « Le gars qui jouait le rôle de mascotte était un vrai Amérindien et il avait l’habitude de faire des danses de prière sur le monticule du lanceur » a expliqué Cole Alexander. « Beaucoup d’autres Amérindiens étaient dégoûtés de lui. Apparemment, il buvait beaucoup et s’évanouissait dans son tipi. Ca faisait partie de son truc. C’était juste un gars sympa qui soutenait l’équipe. Il a finalement été viré pour avoir couru sur le terrain en état d’ébriété. ».
05. Ben Eberbaugh
Le premier album des Black Lips Black Lips! (2003) est dédié à la mémoire de Ben Eberbaugh. Ce guitariste faisait partie du groupe jusqu’à ce qu’il ne décède dans un accident de voiture en décembre 2002.
06. Âge légal
Avant de rejoindre le groupe en tant guitariste en 2004 à la place de Jack Hines, Ian Saint Pé était déjà en relation avec ses futures compères. C’est lui qui leur fournissait de l’alcool quand ils n’avaient pas l’âge légal pour en acheter. Le guitariste a lâché ses études de musique à l’Université de Memphis (Tennessee) pour partir en tournée avec les Black Lips.
07. Trapped in a Basement
La chanson Trapped in a Basement, présente sur le cinquième album des Black Lips 200 Million Thousand (2009), s’inspire de l’histoire de Josef Fritzl, un Autrichien qui avait retenu sa fille Elisabeth prisonnière pendant 24 ans (de 1984 à 2008) dans une cave. En captivité, elle avait donné naissance à 7 enfants tous engendrés par les viols de son père… Sordide.
08. Alarme à incendie
En mai 2011, les Black Lips se produisaient au 104 (Paris) quelques semaines avant la sortie de leur sixième album Arabia Mountain (2011). Tout allait pour le mieux et le public était particulièrement chaud, multipliant les invasions de scènes, les crowd surfings et les stage divings, quand, soudain, alors que le groupe jouait Bad Kids, la sono s’est brusquement arrêtée, les lumières se sont rallumées et l’alarme à incendie s’est mise à retentir. Cette dernière s’était déclenchée à cause des machines à fumée présentes sur scène. Le temps de régler le problème, un des membres du groupe s’est emparé d’un extincteur pour arroser copieusement les premiers rangs. Finalement, après dix minutes de pause, le groupe est revenu pour livrer deux derniers morceaux et rejouer Bad Kids. Le récit complet des événements est à lire ici.
09. Again & Again
La chanson Again & Again, présente sur le cinquième album des Black Lips 200 Million Thousand (2009), est une reprise de Jim Osterberg, alias Iggy Pop. Cette chanson avait été publiée sous son vrai nom et enregistrée par son premier groupe The Iguanas en 1965.
10. Die Slaughterhaus
Le premier 7-inch des Black Lips Ain’t Comin’ Back est paru en 2002 via le propre label du groupe baptisé Die Slaughterhaus Records (abattoir en français). Cet « abattoir » faisait référence à la maison délabrée que le groupe habitait.
11. Fiasco indien
En 2009, les Black Lips ont organisé une tournée en Inde. Après leur passage à Chennai, ils ont été recherchés pour « acte homosexuel ». Ils ont donc décidé de prendre la fuite. « Ils se sont embrassés et quelques zizis étaient de sortie » a expliqué le groupe sur son site internet. « Après le fiasco, que les gamins semblaient aimer, les bailleurs de fonds de l’événement étaient furieux et nous ont chassés de la tournée. Ils ont essayé d’obtenir que la sécurité nous retienne jusqu’à l’arrivée de la police tamoule. Nous avons verrouillé la porte pendant qu’ils donnaient des coups de pied et frappaient dessus. Pendant ce temps, nous nous sommes échappés par l’autre issue de secours. Notre chauffeur nous a informés que nous devions conduire six heures pour traverser les frontières de l’État et échapper à la juridiction des autorités tamoules. Apparemment, la prison de Chennai n’est pas une blague. Des rumeurs circulaient dans la rue disant qu’elle grouillait de tuberculose, de violence et d’asticots vivants, alors au lieu de risquer d’y aller, nous avons fui les lieux. ».
Publié le 05/05/2024