Photos Brian Jonestown Massacre @ Le Bataclan 2010
Le 28 avril 2010, Brian Jonestown Massacre refaisait surface à Paris. Mais d’abord, avant de se dandiner sur leur morceaux, la première partie était assurée par Sparrow and the Workshop. Le trio composé de Jill O’Sullivan (chant, guitare acoustique), Gregor Donaldson (batterie, chant) et Nick Packer (basse,guitare) venait tout droit de Glasgow.
A 19h30, Sparrow and the Workshop se présente pour la première fois sur une scène parisienne. La foule s’avance et accueille le groupe avec tonicité. Le trio livre un set d’une durée de 30 minutes en présentant aux Parisiens son album Crystals Fall. La voix de Jill O’Sullivan est puissante et douce à la fois, appuyée de temps à autres par la voix de Gregor Donaldson. Ses compositions entremêlent rock, folk voire flameco. Un show énergique avec du son profond et efficace mais où perce tout de même une petite retenue. Au bout de 30 minutes, les musiciens se retirent sous les applaudissements du public.
Quand les lumières se rallument, le Bataclan est quasiment plein. La bière coule à flots. Les fans se mettent en condition pour accueillir le Brian Jonestown Massacre. Au bout d’une trentaine de minutes d’attente, la salle retombe enfin dans l’obscurité. Ca sent le début du show.
Le Brian Jonestown Massacre s’empare de la scène avec sa nouvelle œuvre Who Killed Sgt. Pepper?
Effectivement, à 20h30, le Brian Jonestown Massacre s’empare de la scène avec sa nouvelle œuvre Who Killed Sgt. Pepper?. La mise en place prend un peu de temps mais pas trop tout de même. Les musiciens se placent presque en ligne. Anton Newcombe prend sa place habituelle, c’est-à-dire à l’extrême droite. Joel Gion est au milieu et Matt Hollywood entre les deux garçons. Ils ouvrent avec Super-Sonic, les fans sont aussitôt réactifs. Tout fan qui se respecte dira que l’influence des sonorités indiennes fait l’identité du Brian Jonestown Massacre, mais c’est surtout l’esprit du Velvet Underground, de My Bloody Valentine ou encore des Byrds qui planent ce soir au Bataclan.
L’atmosphère psychédélique domine et le son est à la hauteur de cette ambiance hallucinante. Des têtes se dandinent, des nuages de nicotine enfument le Bataclan. Ce soir, tout est permis. Anton Newcombe est fidèle à lui même, doté d’un nonchalance inégalable. Il impressionne mais il peut aussi agacé. Comme la tradition l’oblige, il quitte brutalement la scène à une minute de la fin de When Jokers Attack. Mais le show continue. Les musiciens ne sont pas surpris. Ils continuent à jouer. Mais au bout de quelques secondes, Matt Hollywood dépose sa guitare et part chercher Anton Newcombe qui revient aussitôt.
« Hey giiirls, hey booys!! »
Après cet interlude, hué par quelques fans, le Brian Jonestown Massacre, imperturbable, enchaîne les morceaux. Anton Newcombe sirote sa bière entre les chansons. Heureusement que la présence de Joel Gibon met un peu de douceur et de folie sur scène. A un moment, il lance un petit « hey giiirls, hey booys!! » accompagné d’un sourire communicatif. On ne peut que lui répondre en criant !
Brian Jonestown Massacre a joué non stop pendant 1h50 et a fini sur le fameux Oh Lord. Les fans qui voulaient encore un rappel ont pu vite rentrer chez eux pour écouter encore quelques morceaux. Une bonne descente en douceur.
LA SET LIST COMPLÈTE :
SUPER-SONIC
VACUUM BOOTS
WASTED
GOT MY EYE ON YOU
LET ME STAND NEXT TO YOUR FLOWER
SERVO
ANENOME
WHEN JOKERS ATTACK
SAILOR
HERE IT COMES
B.S.A
HIDE & SEEK
NAILING HONEY TO THE BEE
JENIIFER
WISDOM
NEVERTHELESS
THAT GIRL SUICIDE
CABIN FEVER
GOING TO HELL
SUE
SWALLOWTAIL
NOT IF YOU WERE THE LAST DANDY ON EARTH
WHO?
SATELLITE
OH LORD
/// Textes : Lucy Seeds /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
Anton Newcombe : les 11 bonnes paroles d’un songwriter psychédélique d’exception
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