Photos Transfer @ Le Point Ephémère 2011
En attendant d’assister au concert d’Esben and the Witch, le Point Ephémère est tombé sur une bonne surprise. Les Californiens de Transfer, recrutés pour assurer les premières parties de White Lies en Europe, se produisaient avec leur nouvel album Future Selves.
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Il fallait arriver à l’heure pour découvrir dès 20h35 Transfer, quatuor de San Diego (Californie) composé de Jason Cardenas (guitare), Matthew Molarius (guitare, chant, basse), Shaun Cornell (basse, claviers) et Andy Ridley (batterie). Loin du rock américain, le groupe semble plus influencé par la scène britannique. Il démarre sa prestation par Losing Composure qui bénéficie d’une guitare aérienne et d’une batterie puissante. Matthew impressionne par sa taille et son charisme. D’entrée de jeu, il se lance dans des envolées vocales grandiloquentes.
« C’est notre première fois à Paris. Nous sommes très fiers d’être ici »
Transfer enchaîne avec My Suspicions sur lequel Matthew s’empare de la basse et Shaun passe aux claviers. L’introduction est explosive puis le morceau évolue sur des terrains deep et slow. Le chanteur connaît quelques problèmes avec son micro mais les techniciens du Point Ephémère interviennent en cours de chanson pour le changer. « C’est notre première fois à Paris. Nous sommes très fiers d’être ici. Nous sommes Transfer, San Diego, California » lance Matthew tout en s’armant d’une guitare.
Une fois ces présentations faites, le quatuor distille le fougueux Like It Used to Be qui fait littéralement trembler les murs de la salle. Le final est lourd et majestueux, la voix habitée et la guitare pleine de reverb profonde. Le public se montre de plus en plus réceptif. Pour maintenir son attention, Transfer dévoile Take Your Medicine, une ballade rock classique propice aux gros solos de guitare et aux lâchages de voix. Matthew utilise à cette occasion un deuxième micro, plus vintage, qui donne l’impression que sa voix sort d’une radio.
Ce soir, sur scène, le quatuor a transcendé son répertoire
Le frontman reprend ensuite la basse et ne perd pas le nord. « Nous avons des CDs ce soir. Si vous voulez en acheter… ». Transfer dégaine Wake to Sleep, un morceau bien lourd à l’ancienne sur lesquels les trois musiciens chantent ensemble. Au fur et à mesure que l’intensité grandit, Matthew se penche furieusement sur sa basse devant la batterie. Le tout se termine par quelques notes de claviers, concluant une chanson bien construite et séduisante. Pour finir, le groupe assène White Horse qui alterne riffs bien rock et passages plus calmes et aériens. En cours de morceau, il change soudainement de rythme pour un passage perché du genre « je sais plus où j’habite » avant de marteler un final heavy rock.
Ce titre abouti clôt 30 minutes de concerts qui donnent envie d’écouter l’album. Les morceaux disponibles en écoute sur internet sont beaucoup moins percutants qu’en live. Ce soir, sur scène, le quatuor a envoyé du lourd et a transcendé son répertoire notamment grâce à son batteur Andy à la frappe de mule.
LA SET LIST COMPLÈTE :
LOSING COMPOSURE
MY SUSPICIONS
LIKE IT USED TO BE
TAKE YOUR MEDICINE
WAKE TO SLEEP
WHITE HORSE