Photos Editors @ Olympia 2010
Le 29 avril, la salle mythique de l’Olympia Bruno Coquatrix réservait une belle surprise au public. Ce soir, c’était soirée 100% anglaise garantie. Trois groupes se présentaient sur scène : Editors et ses deux premières parties Airship de Manchester et iLiKETRAINS de Leeds.
Airship se présente à 20h00 pile et livre un set rock indé bien pêchu avec, notamment, le morceau Kids qui a fait bouger le public. Puis, à 20h30, les Mancuniens laissent la place à iLiKETRAINS. Certain(e)s Parisien(e)s les connaissent déjà, d’autres les découvrent avec joie. Dave Martin paraît heureux d’être là mais, en même temps, on sent une petite retenue. iLiKETRAINS laisse la foule sans voix avec ses morceaux mélodramatiques. Guy Bannister est à fond notamment sur le single Sea of Regrets sorti l’année dernière. Le groupe propose des chansons aux textes sombres, désespérés voire perdus. Arrangements brillants mélangeant mélancolie et rock alternatif. Les morceaux se succèdent et le public est enchanté.
Tom Smith a pu fêter ses 29 ans sur la scène de l’Olympia. Classe !
A 21h15, la tête d’affiche montre enfin le bout de son nez. Les fans jubilent. Des filles du premier rang qui viennent directement de Belgique ou encore de Rome agitent des jolies banderoles « Happy Birthday Tom ». Tom Smith a pu fêter ses 29 ans sur la scène de l’Olympia. Classe ! Editors se produit devant un décor bien travaillé, des cadres de photos en guise d’écran digitale qui projettent des images colorées et des vidéos. Tom Smith attaque directement au piano avec In This Light on this Evening. Le ton est donné. Il est en pleine forme. Il jongle entre synthé, guitare, micro et piano et se livre à des pauses dignes d’un dandy. De temps à autre, il s’avance au plus près des fans pour le plus grand bonheur de ces jeunes demoiselles !
Le planché de l’Olympia tremble quand An End Has a Start arrive au bout de 3 chansons, suivi de Bones. L’ambiance est électrique. La voix de Tom Smith envoûte, éblouie. La setlist est magnifiquement bien arrangée. Editors passe en revue les morceaux phares de ses trois albums. Au bout d’une heure, le show se termine mais, après un tonnerre d’applaudissements, Tom Smith revient seul. Il joue Sound but the Wind au piano, éclairé avec une poursuite. L’artiste et le public sont en communion. On savoure sans broncher. On n’entend et ne voit que Tom Smith, wow grandiose !
Pour finir en beauté, Editors s’attarde sur le riff de Fingers in the Factories
Après ce sensationnel morceau, Chris Urbanowicz rejoint Tom Smith. Ils jouent un duo synthé/guitare sur Brick and the Mortar. Sous des lumières disco complètement 80’s, Editors dégaine ses morceaux dominés par les synthés et les guitares. Les fans dansent à n’en plus en finir. Le groupe se lâche aussi. Tout le monde est à fond. Pour finir en beauté, Editors s’attarde sur le riff de Fingers in the Factories.
Fort de ses nombreuses tournées Outre-Manche, Editors s’est forgé une solide expérience de la scène et ce concert à l’Olympia en a été la meilleure preuve avec un son, une maîtrise et une présence impressionnante.
LA SET LIST COMPLÈTE :
IN THIS LIGHT AND ON THIS EVENING
LIGHTS
AN END HAS A START
YOU DON’T KNOW LOVE
BONES
A LIFE AS A GHOST
EAT RAW MEAT = BLOOD DROOL
BLOOD
ESCAPE THE NEST
LAST DAYS
BULLETS
THE BIG EXIT
THE RACING RATS
MUNICH
SMOKERS OUTSIDE THE HOSPITAL DOORS
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SOUND BUT THE WIND
BRICKS AND MORTAR
PAPILLON
FINGERS IN THE FACTORIES
/// Textes : Lucy Seeds /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
10 choses que vous ne saviez pas sur Editors
« Avant de s’appeler Editors, le groupe s’est baptisé successivement Pilot, The Pride et Snowfield. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Editors ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du revival post-punk. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe emmené par Tom Smith ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 10 anecdotes méconnues sur le groupe.