Photos Django Django @ La Maroquinerie 2012
Précédés d’une très bonne réputation fondée autour de leur premier opus éponyme, les Ecossais de Django Django n’ont eu aucun mal à remplir des semaines à l’avance l’intimiste Maroquinerie (Paris). Retour sur une soirée chaude à tous les points de vue.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Pour accueillir le show de Django Django, la scène de la Maroquinerie s’habille d’un grand store blanc au fond de la scène. Aux alentours de 20h45, les Ecossais montent sur scène pour installer leur matériel. Peu après 21h, la lumière se tamise. On croit au début du concert mais le groupe prend encore quelques minutes pour s’installer. Finalement, à 21h10, un smiley géant est projeté au fond de la scène et le groupe ré-apparaît. Tous les musiciens se sont changés et arborent désormais le même t-shirt. On peut commencer.
On sent une furieuse envie de faire plaisir aux spectateurs
Pendant qu’un comparse agite derrière le store une ampoule électrique, le concert commence dans une ambiance tripante et contenue. Le groupe installe une atmosphère. L’intensité pop et galopante de Hail Bop s’accompagne de projections de feux d’artifice au fond de la scène. Les choeurs rappellent irrésistiblement les Beach Boys. Django Django poursuit avec une introduction electro, prétexte à Life’s a Beach, titre pop au riff cinglant et dansant. « Est-ce qu’il fait chaud ? On va perdre du poids ce soir. C’est génial de revenir ici » lance le frontman à moustache Vincent Neff, clin d’oeil à son passage à la Boule Noire en février dernier, avant de dévoiler le côté psychédélique de la formation avec des vidéos kaléidoscopiques sur Firewater. La chanson se transforme en titre electro ascensionnel. L’ovation est de mise.
Sans plus attendre, Django Django fait monter la température d’un cran avec le single Waveforms dans la lignée d’un Beta Band. Cette pop expérimentale à tendance tropicale s’adapte parfaitement à la moiteur du lieu en cette chaude soirée de mai. Les bras se lèvent. Les corps se dandinent. Le groupe a la double culture guitare/claviers et emporte toute la salle avec lui. On sent une furieuse envie de faire plaisir aux spectateurs. Alors, on danse ! « C’est notre cinquième date en France. C’est bien de revenir dans la grande ville. On va redescendre un peu. C’est ma minute Willie Nelson » lâche Vincent en prenant une guitare acoustique. La Maroquinerie l’accompagne en tapant des mains sur Hand of Man.
Une mélodie imparable, un groove engageant… que demande le peuple si ce n’est la climatisation ?
Après cet interlude, le frontman s’empare de noix de coco pour ambiancer Love’s Dart. Les danses reprennent sur Skies Over Cairo et ses synthés vrombissants. Le public est chaud sur ce titre tout en percussions très tropicales. Les spectateurs sont bouillants pour accueillir le single Default plus rock et ses accords de guitare plaqués. Des mélodies imparables, un groove engageant… que demande le peuple si ce n’est la climatisation ? Sur un break, Vincent en profite pour présenter ses acolytes. Le smiley refait son apparition sur scène. Très bon. Storm enfonce le clou.
« Merci. C’était énorme d’être ici avec vous ce soir, c’est notre dernière chanson. On reviendra avec plus de chansons et un autre album. Désolé » s’excuse Vincent avant de livrer WOR dans une frénésie presque garage rock à la Cramps. Le final est bien énervé. Django Django étonne par la justesse et l’éclectisme de ses compositions. L’adieu (ou presque) est tout simplement parfait. Pour ponctuer cette heure de concert, les Ecossais reviennent pour un ultime rappel. Ce sera Silver Rays, dernier titre de l’album avec son synthé répétitif et hypnotique. Une hypnose collective et extatique s’empare de la salle. Les lumières s’affolent. Sur cette dernière estocade dansante et tropicale, le groupe s’éclipse sans oublier d’inviter le public à boire un coup avec lui en terrasse après le concert. Il est 22h20, la soirée ne fait que commencer et Django Django a été le meilleur warm up de l’année 2012 jusqu’à présent.
LA SET LIST COMPLÈTE :
INTRO
HAIL BOP
LIFE’S A BEACH
FIREWATER
WAVEFORMS
HAND OF MAN
LOVE’S DART
SKIES OVER CAIRO
DEFAULT
STORM
WOR
:::
SILVER RAYS