Photos Mötley Crüe @ Le Zénith 2012
Il arrive parfois qu’une faille spatio-temporelle s’abatte. Comme ça, sans prévenir. D’un coup, on se retrouve au milieu des années 80 qui sentent le hard rock et le muscle. Alors quand en plus Mötley Crüe s’empare du Zénith, les dégâts sont considérables. Arrêts sur images et bières au passage.
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C’est donc désormais confirmé. On peut avoir pratiqué un bon vieux hard rock des familles et réussir à se renouveler en suscitant la curiosité. Donné pour mort ou quasi mort au début des années 2000, Mötley Crüe a pris la poudre d’escampette et réussi à reformer son line-up original dans la foulée d’un album pas trop mal foutu Saints of Los Angeles.
Mötley Crüe avait la ferme intention de remettre les pendules à l’heure
Adieu les atermoiements avec des chanteurs peu convaincants, adieu les vieilles cures de désintox et les esclandres de Tommy Lee en sextape avec Pamela. Revenus d’après peu tout, les anciennes gloires de hard prouvent comme un miracle qu’ils sont toujours vivants. Et qu’en plus, il avait la ferme intention de remettre les pendules à l’heure. La mission a plutôt réussi. Plus d’1h30 durant, la musique des Californiens est apparue régénérée, amplifiée, surpuissante. Etonnamment soutenue par une production énorme et des sons modernes qui fracassent le tympan et le cortex avec, la musique de Mötley Crüe a fait bonne figure.
Le musculeux Vince Neil avec ses faux airs de catcheur dopé à la gonflette prouve qu’il en a encore dans le calbar. Et ce ne sont pas les deux ravissantes danseuses/choristes qui diront le contraire. Très en forme, Nikki Sixx alterne entre grattes et basse avec une dextérité digne des plus grands guitar heroes. Mais, tout le monde le sait, Mötley Crüe ne serait pas Mötley Crüe sans l’ineffable Tommy Lee. Alors, quand il s’empare enfin des feux de la rampe au propre comme au figuré sur son Drum Solo, le public exulte. Accompagné de Jean-Claude le-jeune-fan-tiré-au-sort et tournant à 360° sur des rails à pilonner, le batteur prouve que le groupe sait encore y faire. Oui, c’est ça Mötley Crüe. Du rock’n’roll renversant comme on n’en fait plus !
LA SET LIST COMPLÈTE :
INTRO
WILD SLIDE
LIVE WIRE
TOO FAST FOR LOVE
SAINTS OF LOS ANGELES
SHOUT AT THE DEVIL
DON’T GO AWAY MAD (JUST GO AWAY)
SAME OL’ SITUATION (S.O.S.)
LOOKS THAT KILL
PIECE OF YOUR ACTION
PRIMAL SCREAM
SMOKIN’ IN THE BOYS’ ROOM
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DRUM SOLO
DR. FEELGOOD
GIRLS, GIRLS, GIRLS
HOME SWEET HOME
KICKSTART MY HEART
/// Textes : Oscar Kamerlain /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
19 choses que vous ne saviez pas sur Mötley Crüe
« Le nom Mötley Crüe provient d’une expression employée par un autre groupe lorsqu’il avait vu White Horse, l’ex-formation de Mick Mars. Il avait qualifié le groupe de ‘motley looking crew’ (‘équipage à l’air hétéroclite’). C’est Vince Neil qui a suggéré d’ajouter les trémas certainement en référence à la bière allemande Löwenbräu que le groupe consommait à l’époque. Merci, je sais ! C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Mötley Crüe ! » hurlez-vous devant écran. Calmez-vous pour l’amour du glam metal ? Êtes-vous absolument sûr de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 17 anecdotes méconnues sur Mötley Crüe.