Photos Dirty Projectors @ La Maroquinerie 2009
Le 9 septembre 2009, les New-Yorkais de Dirty Projectors investissaient la Maroquinerie (Paris) avec leur nouvel opus Bitte Orca paru chez PIAS en juin dernier. Le groupe entamait à cette occasion sa tournée. La première partie était magnifiquement bien assurée par tUnE-YarDs.
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Merrill Garbus, alias tUnE-YarDs, investit la scène seule accompagnée de son ukulélé et d’une boîte à rythmes. Plus tard, son bassiste la rejoint, assis dans l’obscurité. Il fait mal à ses doigts et suit pas à pas le rythme. Avec son charisme et sa voix, tUnE-YarDs remplit entièrement sa mission d’ouverture de plateau. L’étonnement et l’engouement du public se manifestent par des applaudissements chaleureux. La Maroquinerie est totalement sous le charme. tUnE-YarDs a délivré un show unique et inoubliable.
Un interlude de larsens donne alors le départ du show
Après cette première partie surprenante et époustouflante qui a eu le mérite de jouer plus que 45 minutes, Dave Longstreth et sa bande arrivent sur scène à 21h10. Devant un public de connaisseurs composés de Français et d’Américains, Dirty Projectors entame le show en duo avec Two Doves. Après cette introduction intimiste, le groupe se retrouve au complet sur scène. Un interlude de larsens donne alors le départ du show. Une fois que tout le monde est installé, les titres se succèdent.
Ce soir, Dirty Projectors a présenté des compositions riches et chaloupées
Le début de Cannibal Ressource ébranle déjà le public mais la magie n’opère pas. Le son n’est pas au point. Dave Longstreth fait signe aux ingés son de rectifier le tir, cependant, les problèmes techniques persistent, mais pas pour longtemps. Et hop miracle, le groupe et le public bénéficient enfin d’un bon son à la hauteur du groupe. Dirty Projectors ne se laisse pas démonter par ce souci technique. Les spectateurs se dandinent sur No Intention, Gimme, Useful Chamber, Stillness is the Move, Rise Above ou encore Knotty Pine…
Ce soir, Dirty Projectors a présenté des compositions riches et chaloupées. Confrontant des arpèges de guitares sautillants à de fines harmonies vocales et une batterie puissante, le groupe a proposé à un auditoire conquis d’avance une expérience sonore peu commune entre afro beat, noisy et indie rock. Dans l’ensemble, la prestation du groupe a été rondement menée par Dave Longstreth, un frontman aussi doué au micro qu’à la guitare.