Photos Peace, No Ceremony/, Niki & the Dove @ Le Festival Les Inrocks VW 2012
Pour cette quatrième soirée du festival Les Inrocks, nous avons décidé de faire un tour à la Boule Noire (Paris) pour découvrir sur scène les jeunes Anglais de Peace. Le groupe se produisait entre No Ceremony/ et Niki & The Dove pendant qu’Alabama Shakes, Michael Kiwanuka, Willy Moon, The Bots et Wild Belle se succédaient sur la scène de la Cigale.
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No Ceremony/
Peu après 20h, c’est dans une salle encore à moitié vide que No Ceremony/ donne le départ de cette soirée de concerts à la Boule Noire. Originaire de Manchester (Angleterre), le groupe a joué longtemps la carte du mystère en égrainant des vidéos sur la Toile. Et le mystère se prolonge sur scène… Les Anglais se produisent à contre jour avec un écran projetant des vidéos. Les basses font vibrer la salle. No Ceremony/se compose d’une chanteuse qui touche de temps en temps à la basse, d’un claviériste/guitariste, chanteur à l’occasion, et d’un troisième musicien lançant des programmations et jouant des rythmes lourds sur des pads. Le trio oscille entre electro pop hypnotique, pop acoustique aérienne et synth pop. Son set dure 40 minutes mais on reste sur notre faim. La magie a eu du mal à opérer…
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Peace
Alors que la salle s’est complétement vidée (nicotine quand tu nous tiens…), le groupe britannique Peace monte sur scène pour faire sa balance. Formé en 2011, le quatuor n’a qu’un EP en poche, le prometteur Delicious, mais il suscite déjà l’intérêt. Lorsqu’il entame son concert sur les coups de 21h15, la Boule Noire est pleine. Une guitare baignée de chorus marque le début des hostilités. Le changement d’ambiance est total par rapport à No Ceremony/. Plus nerveux, plus sixties dans l’âme, Peace intrigue dès les premières notes.
Sur le deuxième titre joué ce soir, les Anglais, pourtant originaires de Birmingham, rappellent les plus belles heures du mouvement Madchester avec une section rythmique entre groove et rock mais surtout avec la coupe de bol de leur chanteur Harrison Kossler. Ce dernier intervient de façon étrange entre les morceaux. Il remercie Paris comme s’il était obligé de le faire. Au fil des titres, le groupe se révèle très habile mélodiquement. Il se permet même un slow avec le titre California Daze avant d’enchaîner sur une composition plus ambitieuse tantôt calme, tantôt énervée et finalement psychédélique et aérienne à la Pink Floyd.
Le groupe conclue sa prestation par un titre aux influences afro beat dans l’esprit de Vampire Weekend et fait danser les spectateurs. Son concert n’aura duré que 35 minutes mais Peace se sera révélé plein de promesses.
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Niki & The Dove
Pour terminer cette soirée intimiste, le groupe suédois Niki & The Dove se présente avec un premier album paru en mai dernier. La chanteuse Malin Dahlström, accompagnée du claviériste Gustaf Karlöf, livre un set electro pop dansant. Sa voix, à la fois puissante et belle, et les arrangements de synthé rappellent la pop des années 80 et invitent la Boule Noire à la danse. Les curieux apprécient et les autres quittent un à un la salle. La soirée s’achève vers 23h.
Au final, on retiendra de cette soirée essentiellement la prestation de Peace que l’on espère revoir prochainement avec un set étendu et un premier album !
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