Photos The Dodos @ La Maroquinerie 2009
En cette soirée du 7 septembre 2009, le trio californien The Dodos venait réchauffer les cœurs des Parisiens. En guise d’entrée, les premières parties étaient assurées par Wye Oak et Mina Tindle.
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Aux alentours de 21h45, sous une chaleur accablante, le plat de résistance arrive enfin. Armé d’une batterie, d’une guitare et d’un xylophone, The Dodos présente son nouvel opus Time to Die sans oublier de faire des incursions dans ses précédentes livraisons Visiter (2008) et Beware of the Maniacs (2006).
Dans une atmosphère friendly, The Dodos adresse d’entrée aux spectateurs un « Bonjour les amis ». Sous des lumières violettes et quelques fumigènes, le groupe délivre un cocktail pop rock psyché alimenté par une guitare abrasive, un xylophone aérien et une batterie limite tribale. Entre douceur apparente, montées d’acide, phases hypnotiques et frénésie mélodique, les Californiens démontrent la richesse de leur répertoire, tout en restant fidèles à l’esprit de leur ville (San Francisco), haut lieu de la culture hippie.
Tout le monde est à fond
On note que les titres de l’album Visiter séduisent plus le public, et que, Time to Die n’a pas énormément de succès. Quand le trio dégaine le single Fables qui est merveilleusement composé, ça ne prend pas. Les nouveaux titres se suivent tels que Time to Die, Longform ou encore Troll Nacht mais le public suit mollement les rythmes. Le décalage entre ces deux albums est assez flagrant. L’énergie et la fougue de Visiter ne se ressent pas dans le dernier opus. Lorsque The Dodos joue Paint the Rust, Red and Purple et Fools, les spectateurs jouissent de ces titres sans rechigner malgré une chaleur étouffante. Tout le monde est à fond.
En 1h30 de set contenant essentiellement des titres de son dernier album, The Dodos a montré aux parisiens qu’il maîtrisait avec aisance son répertoire. Les Californiens ont su profiter de ce moment même si, dès les premières notes, ils ont eu plus l’impression d’être dans un sauna que dans une salle de concert.