Photos Interpol @ L’Alhambra 2014
Alors que l’été venait de prendre ses quartiers, Interpol avait décidé d’entamer une nouvelle campagne par un concert en toute intimité à l’Alhambra (Paris). Les New-Yorkais ne sortiront leur nouvel opus El Pintor (anagramme d’Interpol) qu’en septembre prochain mais ils ont réservé au public parisien la primeur de quelques nouveaux morceaux. Compte-rendu en images de ces retrouvailles avec Paul Banks et sa bande.
Faire Interpol en photos live, c’est comme essayer de courir après un lion en chasse dans la jungle. Ce sera donc une session 100% noir et blanc qui habillera le set des New-Yorkais.
Le résultat est sans appel : l’émotion et la chair de poule sont au rendez-vous
Interpol commence son concert en nous faisant un coucou avec Say Hello to the Angels. Le set démarre donc avec les riffs entraînants des anges noirs citadins. Le son sautillant se poursuit avec Evil et un son de basse smooth accompagné de riffs planants. Après ces deux morceaux, on se demande où Interpol va nous amener (en réalité, on le sait mais on aime faire l’innocent…). Au troisième titre C’mere tout comme sur le suivant Hands Away, la voix de Paul Banks caresse les murs et les oreilles. Le résultat est sans appel : l’émotion et la chair de poule sont au rendez-vous.
*** Les photos ne sont pas libres de droits ***
Le voyage dans le monde de la douceur noire se poursuit avec Not Even Jail. Interpol nous embarque dans son monde froid et déstabilisant mais tout en velours. Oui, en velours car les compositions t’adoucissent et les paroles te persécutent le cerveau comme un boomerang qui te revient en pleine figure. Ce sont le talent et l’art de nous chanter le romantisme, le cynisme et la beauté de l’univers tel que Paul Banks les voit.
Assister à un concert des New-Yorkais vaut tous les Rolling Stones ridés du monde dans un stade…
A ce moment du concert, tu te dis que voir Interpol dans une salle intimiste telle que l’Alhambra est un cadeau ! Le set continue à nous faire vibrer avec Anywhere, Narc et Leif Erikson. Le public aux tranches d’âge mélangées est heureux, oui, heureux. Pourtant Interpol n’est pas un groupe qui fait de la musique joyeuse. Ce paradoxe est assez troublant (c’est une première en tout cas sur Paris). Est-ce grâce à l’ambiance très intime dégagée par la salle ?! D’ailleurs, à ce propos, il paraît que c’est Paul Banks lui-même qui a voulu jouer à l’Alhambra. Si c’est le cas, juste deux mots : MERCI PAUL !
Interpol n’est pas un groupe qui veut plaire à la terre entière. Leur nonchalance se démarque de loin depuis leur début et, entre nous, c’est ça aussi qu’on aime. Revenons à l’essentiel. Lorsque All the Rage Back Home pointe le bout de son riff, la salle sautille, oui, la salle sautille, c’est joli à vivre. On se rend compte alors que chaque note provoque un dialogue corporel à l’unisson. C’est beau !
*** Les photos ne sont pas libres de droits ***
Le set avant le « encore » envoie des cotillons en paillettes dans les oreilles. PDA et Slow Hands déchaînent une folie joyeuse et générale ! Puis, la scène plonge dans le noir. Le rappel ne se fait pas trop attendre. Il débute avec Lights. Les riffs résonnent non seulement dans les murs mais aussi dans les corps. La messe nocturne est dite. Le public est comme envoûté. Ce titre porte bien son nom. Interpol clôt son magnifique concert avec élégance et volupté sur Obstacle 1 ! On peut dire qu’assister à un concert des New-Yorkais vaut tous les Rolling Stones ridés du monde dans un stade…
LA SET-LIST COMPLÈTE :
SAY HELLO TO THE ANGELS
EVIL
C’MERE
MY DESIRE
HANDS AWAY
NOT EVEN JAIL
NYC
ANYWHERE
LEIF ERIKSON
ALL THE RAGE BACK HOME
PDA
SLOW HANDS
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LIGHTS
STELLA WAS A DIVER AND SHE WAS ALWAYS DOWN
OBSTACLE 1