Photos Nada Surf @ La Maroquinerie 2010
Dans la cadre de sa tournée estivale, après des concerts en Espagne, aux Pays-Bas et en Allemagne, Nada Surf revenait à Paris pour deux concerts à la Maroquinerie les 19 et 20 juillet 2010. Le trio retrouvait ainsi le public parisien trois mois après son passage au Trabendo à l’occasion de la sortie de son album de reprises If I Had a Hi-Fi.
En guise de première partie, Nada Surf accueille les deux soirs Toy Fight, un sextet pop rock formé entre Lyon et Paris. Le public est en place dès 19h30 et savoure les chansons du groupe pendant une petite demi-heure. La température à l’intérieur de la salle est déjà bien élevée mais elle ne va pas tarder à monter d’un cran.
« La première semaine, c’était la canicule en Espagne et en Hollande »
A 20h30 tapantes, Nada Surf fait son apparition accompagné de Martin Wenk (trompette, guitare, claviers, Calexico). Le groupe entame sa prestation avec See These Bones. Matthew Caws, Daniel Lorca et Ira Elliot sont visiblement heureux de retrouver leur public. Ils bénéficient de la présence de deux énormes ventilateurs. Dans la salle, il fait très chaud et les mélodies pop fraîches du groupe n’y changent rien.
« La première semaine, c’était la canicule en Espagne et en Hollande. La deuxième semaine, c’était bouffe en Allemagne. J’ai pris 10 kilos. Et ici… » déclare Matthew Caws. Une fan lui répond « c’est le vin ! ». « On ne sait pas encore, c’est l’imprévu » lance-t-il en souriant. L’ambiance est détendue. Nada Surf enchaîne les perles : Weightless, 80 Windows, Do It Again, Inside of Love, What Is Your Secret?. Il égraine au fil de la set list les reprises Love and Anger (Kate Bush) et Electrocution (Bill Fox).
« On voit tout le monde »
Les New-Yorkais présentent également leur version d’Enjoy the Silence. Ils font de ce titre sombre de Depeche Mode une chanson pleine d’entrain et d’amour. Les spectateurs savourent en hochant la tête et en levant les bras. Les chansons sont entrainantes et les choeurs parfaitement maîtrisés. Nada Surf a gardé toute sa fraîcheur après 20 ans de carrière, c’est sûr ! Le groupe est content de jouer dans une petite salle au plus près de ses fans. « Il n’y a pas beaucoup de salles en bol. On voit tout le monde » lance Matthew Caws.
Le concert se poursuit avec la reprise des Go-Betweens Love Goes On, suivi de près par l’angoissant Fruit Fly et le sautillant I Like What You Say. Avant de s’éclipser au bout 1h15 de show, Nada Surf sert The Way You Wear Your Head. Devant la scène vide, le public réclame un rappel. Le groupe ne se fait pas prier. « On va faire une chanson que l’on a jamais jouée » lance Matthew Caws revenu avec un aide-mémoire. Il s’agit de la reprise de Coralie Clément Bye Bye Beauté en français dans le texte.
« Fuck it, I’m gonna have a party »
Nada Surf enchaîne sur l’inamovible de la set list Popular, le titre qu’il l’a révélé et qui lui colle toujours à la peau. Suit Always Love, autre single à succès sur lequel le public est particulièrement réactif et chante avec ferveur. La communion avec les fans se prolonge sur l’ultime morceau de la soirée Blankest Year et son refrain fédérateur « Fuck it, I’m gonna have a party ». Les spectateurs répondent au groupe.
Après plusieurs fins et reprises soutenues par une trompette entraînante, Daniel Lorca saute dans le public pour assener les dernières notes puis jette sa basse sur la scène. Il est 22h et le groupe repart en coulisses. La sono de la Maroquinerie se met à cracher Sheena Is a Punk Rocker des Ramones.
Nada Surf est totalement disponible pour ses fans
Certains quittent alors la Maroquinerie. D’autres ont la bonne idée de rester au bar sur la terrasse. Au bout d’une dizaine de minutes, le groupe se mêle aux spectateurs en dégustant des bières. Signatures d’autographes, félicitations… Nada Surf est totalement disponible pour ses fans. C’est l’occasion de parler avec Ira Elliot. Il nous raconte ses années passées derrière les fûts des Fuzztones (1984 – 1985), groupe garage rock new-yorkais, mais aussi l’immense honneur qu’il a eu, lui et Nada Surf, de jouer comme backing band de Joey Ramone. Il nous parle également de son projet Bambi Kino, groupe de reprise de chansons qui ont influencé les Beatles, son groupe favori.
Matthew Caws, quant à lui, explique, le soir du 20 juillet, qu’il a eu des problèmes avec sa guitare le 19 juillet à cause de la chaleur, qu’il a été à Pigalle pour la faire réparer. Pour lui, le second concert était meilleur. Enfin, Daniel Lorca explique comment il a trouvé sa basse Précision modèle 1973 en Autriche. Cette basse est faite d’un bois spécial qui lui permet d’avoir un kilo de moins à porter et de gagner ainsi en confort de jeu. A la fin de la deuxième soirée, le groupe débouche une bouteille de champagne pour fêter ses deux nuits parisiennes avant de prendre la route, direction le Paleo Festival (Suisse) où il est invité.
Nada Surf sera de retour à Paris le 31 juillet 2010 sur la place de l’Hôtel de Ville dans le cadre du festival Fnac Indétendances. Ne les ratez pas !
LA SET LIST COMPLÈTE DU 19/07/2010 :
SEE THESE BONES
HAPPY KID
WHOSE AUTHORITY
WEIGHTLESS
LOVE AND ANGER
INSIDE OF LOVE
80 WINDOWS
DO IT AGAIN
ENJOY THE SILENCE
ELECTROCUTION
WHAT IS YOUR SECRET?
KILLIAN’S RED
LOVE GOES ON
FRUIT FLY
I LIKE WHAT YOU SAY
THE WAY YOU WEAR YOUR HEAD
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BYE BYE BEAUTÉ
POPULAR
ALWAYS LOVE
BLANKEST YEAR
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
12 choses que vous ne saviez pas sur Nada Surf
« Les fondateurs de Nada Surf, Matthew Caws et Daniel Lorca, se sont rencontrés au Lycée Français de New York (New York). Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Nada Surf ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de l’indie pop rock. Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur le trio américain ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes méconnues sur Nada Surf.