Lou Reed

Artistes

Origine : Brooklyn, New York (Etats-Unis)
Date de naissance : 2 mars 1942 (Décès : 27 octobre 2013)
Groupe : The Velvet Underground
Site Officiel : loureed.com

::: CABINET DE CURIOSITES :::

::: BIOGRAPHIE :::

1942 – 1963 : ses tendres années

Lewis Allan Reed, alias Lou Reed, est né le 2 mars 1942 à Brooklyn (New York). Il grandit à Freeport (Long Island). Dès son plus jeune âge, il est attiré par le rock ‘n roll et apprend à jouer de la guitare en écoutant la radio. Pendant ses études, Lou Reed monte plusieurs formations. Il fait son premier enregistrement au sein du groupe The Jades. En 1956, il suit une thérapie par électrochocs pour soigner sa bisexualité.

En 1960, Lou Reed intègre la Syracuse University pour étudier le journalisme, le cinéma et l’écriture. L’année suivante, il présente sur les ondes de la radio WAER l’émission Excursions on a Wobby Rail.

1964 – 1970 : carrière au sein du Velvet Underground

En 1964, il s’installe à New York où il travaille comme songwriter pour le label Pickwick Records. Le label monte le groupe The Primitives avec Lou Reed et John Cale pour sortir le 45 tours The Ostrich. C’est le point de départ de la collaboration entre les deux artistes. Ils habitent ensemble dans le Lower East Side et fondent le Velvet Underground en compagnie de Sterling Morrison (guitare) et Maureen Tucker (batterie).

Le Velvet Underground séduit Andy Warhol qui devient le manager du groupe. Ce dernier impose la chanteuse Nico. Le Velvet Underground sort le 12 mars 1967 son premier opus The Velvet Underground & Nico dont la pochette est signée par Andy Warhol. Peu de temps après, le groupe prend ses distances avec l’artiste. Le 30 janvier 1968, le Velvet Underground livre son deuxième album White Light/White Heat. Lou Reed se sépare alors de John Cale. Ce dernier est remplacé par Doug Yule. Le Velvet Underground signe ensuite un album éponyme en 1969 et Loaded en 1970. Les chansons Rock and Roll et Sweet Jane connaissent un grand succès et impose Lou Reed comme songwriter. En août 1970, Lou Reed quitte le Velvet Underground.

1971 – 1974 : Lou Reed, Transformer, Berlin, Sally Can’t Dance, Rock ‘N’ Roll Animal

L’année suivante, il signe un contrat en solo avec le label RCA Records et part à Londres (Angleterre) pour enregistrer son premier album. En avril 1972, paraît Lou Reed enregistré avec des musiciens de studio, notamment Steve Howe et Rick Wakeman (Yes). En décembre 1972, Lou Reed revient avec son deuxième opus solo Transformer co-produit par Mick Ronson et David Bowie. La chanson Walk on the Wild Side connaît le succès et lance la carrière solo de l’artiste. Pour la tournée, Lou Reed enrôle le groupe inexpérimenté The Tots qu’il finit par congédier en cours de route.

En juillet 1973, Lou Reed livre son troisième album solo Berlin. Ce disque fait l’objet d’une tournée européenne. En août 1974, le songwriter sort son quatrième opus Sally Can’t Dance. En février 1974, paraît l’album live Rock ‘N’ Roll Animal qui devient son album le plus vendu.

1975 – 1985 : Metal Machine Music, Coney Island Baby, Rock and Roll Heart, Street Hassle, The Bells, Growing Up in Public, The Blue Mask, Legendary Hearts et New Sensations

En juillet 1975, Lou Reed signe le double album Metal Machine Music. C’est un échec commercial retentissant. En décembre 1975, son sixième opus Coney Island Baby marque la fin de sa relation avec le label RCA Records. Lou Reed rejoint Arista Records et sort en octobre 1976 son septième album Rock and Roll Heart. Suivent Street Hassle (1978), The Bells (1979) et Growing Up in Public (1980).

En 1980, Lou Reed se marie à la designer britannique Sylvia Morales. Leur relation durera une dizaine d’année. En février 1982, il sort son onzième opus The Blue Mask. Suivent Legendary Hearts (1983) et New Sensations (1984). Parallèlement, le songwriter enrôle dans son groupe Robert Quine (guitare). Ce dernier quitte la formation en 1985.

**1986 – 1995 : Mistrial, New York, Magic and Loss et reformation du Velvet Underground**

L’année suivante, Lou Reed participe à la tournée A Conspiracy of Hope Tour organisée par Amnesty International. Il signe également son quatorzième album Mistrial (1986). Suit New York (1989) sur lequel apparaît Maureen Tucker. Après la mort d’Andy Warhol en 1987, il renoue avec John Cale pour composer l’album hommage Songs for Drella qui paraît le 11 avril 1990. Cette même année, le Velvet Underground se reforme pour un concert de charité au bénéfice de la Fondation Cartier (France).

Le 14 janvier 1992, Lou Reed sort son seizième opus Magic and Loss. L’année suivante, il repart en tournée avec le Velvet Underground. Après un passage en Europe, le périple nord-américain du groupe est annulé suite à un nouveau différend entre Lou Reed et John Cale. En 1994, Lou Reed participe aux deux concerts anniversaire des 50 ans de Roger Daltrey au Carnegie Hall (New York). Deux ans plus tard, il retrouve John Cale et Maureen Tucker pour l’introduction du Velvet Underground au Rock and Roll Hall of Fame. Le trio y interprète la chanson Last Night I Said Goodbye to My Friend en hommage à Sterling Morrison décédé l’année précédente.

1996 – 2003 : Set the Twilight Reeling, Ecstasy et The Raven

Le 20 février 1996, Lou Reed sort son dix-septième opus Set the Twilight Reeling. La même année, il signe les chansons et la musique de la pièce de théâtre Time Rocker, adaptation du roman d’H.G. Wells The Time Machine. En 1998, le songwriter fait l’objet du documentaire Lou Reed: Rock and Roll Heart qui reçoit un Grammy Award. Le 4 avril 2000, Lou Reed signe son dix-huitième album Ecstasy. Le mois suivant, il se produit devant le Pape Jean-Paul II à Rome (Italie). En octobre 2001, son poème Laurie Sadly Listening, inspiré par les attentats du 11 septembre 2001, est publié dans le New York Times.

Le 28 janvier 2003, Lou Reed livre son dix-neuvième opus The Raven inspiré par Edgar Allen Poe. Laurie Anderson, David Bowie, Antony Hegarty, Steve Buscemi ou encore Willem Dafoe apparaissent sur ce disque. En avril 2003, le songwriter repart en tournée avec un groupe comprenant Antony Hegarty. Son concert au Wiltern de Los Angeles (Californie) fait l’objet du double album live Animal Serenade. Lou Reed sort également en 2003 son premier livre de photographies Emotions in Action.

2004 – 2008 : Hudson River Wind Meditations, spectacles autour des albums Berlin et Metal Machine Music

En 2004, Lou Reed apparaît sur la chanson Fistful of Love extraite de l’album d’Antony and the Johnsons I Am a Bird Now. En janvier 2006, il sort son deuxième livre de photographies Lou Reed’s New York. Il joue la chanson White Light/White Heat aux MTV Video Music Awards en compagnie de The Raconteurs. En décembre 2006, il lance une nouvelle tournée par un concert au St. Ann’s Warehouse de Brooklyn (New York) en compagnie de Steve Hunter (guitare), Antony Hegarty et Sharon Jones. Il y reprend son album Berlin en intégralité. Cette prestation fait l’objet de l’album live Berlin: Live At St. Ann’s Warehouse (2008). Cette tournée passe en Europe en juin et juillet 2007.

En avril 2007, Lou Reed sort l’album ambient Hudson River Wind Meditations destiné à ses séances de T’ai Chi et de méditations. En novembre 2007, il apparaît sur l’album de raretés des Killers Sawdust en participant au titre Tranquilize. En octobre 2008, Lou Reed se produit au sein du Metal Machine Trio accompagné de Ulrich Krieger (saxophone) et Sarth Calhoun (programmations) pour un spectacle basé sur son album Metal Machine Music.

2009 – 2012 : album commun avec Metallica Lulu et décès

En octobre 2009, le songwriter rejoint Metallica sur scène à l’occasion de la célébration des 25 ans du Rock And Roll Hall of Fame. Ils jouent ensemble Sweet Jane et White Light/White Heat. En 2010, Lou Reed apparaît sur la chanson Some Kind of Nature présente sur l’album de Gorillaz Plastic Beach. En 2011, il reprend Peggy Sue de Buddy Holly pour les besoins de l’album hommage Rave On Buddy Holly. Parallèlement, il part en tournée avec le Metal Machine Trio. Le 31 octobre 2011, Lou Reed signe avec Metallica l’album commun Lulu. En 2012, il participe à l’album de Metric Synthetica en apparaissant sur la chanson The Wanderlust.