Photos a-ha @ Le Zénith 2010
En pleine tournée d’adieu, les Norvégiens de a-ha, Kings de la pop scandinave, faisaient escale à Paris le 12 octobre dernier pour célébrer leurs 25 ans de carrière. Morton, Pal et Magne ont ressuscité l’espace d’un instant les années 80.
Devant un Zénith presque plein, Jimmy Gnecco avait la lourde tache d’ouvrir la soirée. James Francis Gnecco III, alias Jimmy Gnecco, est le leader du groupe Ours. A 20h tapante, le frontman accompagné de ses musiciens entre sur scène pour chauffer la salle du Zénith avant d’accueillir a-ha. Le quintette joue pendant 40 minutes devant un public impatient de voir ses idoles. Avec sa belle frimousse et ses compositions rock indé, il a tout donné et ne s’est pas laissé démonter par des spectateurs visiblement peu attentifs. La prestation de Jimmy Gnecco est assez bonne. Il a assuré tel un maestro.
Morton Hacket, Pal Waaktaar et Magne Furuholmen vont assouvir le rêve du public
Tandis que Santana se produit à Bercy, en cette soirée du 12 octobre, les fans de a-ha vont vivre un moment qui restera graver à jamais dans leur mémoire. Morton Hacket, Pal Waaktaar et Magne Furuholmen vont réaliser le rêve de spectateurs venus nombreux pour leur tournée d’adieu. Il est 21h15 quand la salle du Zénith tombe dans le noir. Les hurlements résonnent de plus bel. Une intro illustrée par une image (genre Tetris) se joue sur scène.
L’intro retentit toujours dans le noir puis, au bout d’une minute, on aperçoit un musicien qui se place directement derrière son instrument. Il est alors tout seul sur scène quand, soudain, les autres membres investissent les planches. On aperçoit Morten, avec des grosses lunettes noires sorties tout droit des années 80, qui se place derrière son micro.
Morten tombe les lunettes pour laisser apparaitre ses beaux yeux…
Le show s’ouvre avec le classique The Sun Always Shines On T.V.. Les poils se dressent. On ne remarque même pas que a-ha a pris un petit coup de vieux. Dès le premier titre, les spectateurs profitent et chantent en chœur avec le groupe. Ce soir, on aperçoit un réalisateur comédien hors-pairs. Yvan Attal est là, assis, et tape des pieds. Il a bien raison de prendre du bon temps.
Ah, nostalgie !!! Magne et Pal jouent sans fausse note. Morten, quant à lui, a perdu un demi ton de sa belle voix. La fougue des années 80 nous paraît lointaine. Cependant, le public ne prend pas en compte ces petits défauts. L’oreille nostalgique se passe de détails techniques. A la fin du deuxième titre, Morten tombe les lunettes pour laisser apparaitre ses beaux yeux… a-ha poursuit son set avec, entre autres, Move to Memphis, Scoundrel Days et le captivant Stay on these Roads.
La formation et le public sont en osmose totale. Sur Manhattan Skyline, les fans sont invités à chanter. En douceur, Morten prépare le terrain avant d’enchainer sur Hunting High and Low en acoustique accompagné d’une batterie assez discrète, le tout recouvert de notes de synthé mélodiques et douces. Les spectateurs jouent le jeu et finissent en choeur le morceau. Magnifique !
L’ambiance est à la hauteur de la popularité du groupe
Les Norvégiens passent en revue leur discographie, de Living a Boy’s Adventure Tale à Crying in the Rain en passant par I’ve Been Losing You. Mais a-ha ne joue que des classiques. Avec ses 36 millions d’albums vendus dans le monde entier, le groupe n’oublie pas de placer quelques titres de son dernier opus Foot of the Mountain, tel que Bandstand et Foot of the Mountain qui finit le set. Sur ce dernier titre, a-ha quitte la salle en remerciant les spectateurs mais, sans tarder, le Zénith applaudit de plus en plus fort.
Les cris et les sifflements se font de plus en plus aigus. L’ambiance est à la hauteur de la popularité du groupe. Les membres de a-ha sont des gentlemen puisqu’ils ne font pas trop attendre leurs fans parisiens. Le groupe revient pour jouer trois morceaux puis il quitte à nouveau la scène. On sent que le public est frustré car il n’a pas pu danser et chanter sur le tube phare des années 80, Take on Me.
La salle ne se rallume pas. Les fans les réclament donc à nouveau. Et comme par magie, les notes de Take on Me résonnent. L’ambiance est à son comble. Les fans se lâchent une dernière fois. La joie se dessine sur tous les visages. Ce soir, a-ha a réuni toutes les générations. A la fin de Take on Me, le groupe salue longuement son public et quitte la scène pour de bon. L’ovation est au sommet et à la hauteur de la carrière de a-ha. Le mot de la fin : merci pour ces vibes et ce voyage au coeur de notre tendre jeunesse !
LA SET LIST COMPLÈTE :
THE SUN ALWAYS SHINES ON T.V.
MOVE TO MEMPHIS
THE BLOOD THAT MOVES THE BODY
SCOUNDREL DAYS
STAY ON THESE ROADS
MANHATTAN SKYLINE
HUNTING HIGH AND LOW
THE BANDSTAND
WE’RE LOOKING FOR THE WHALES
BUTTERFLY, BUTTERFLY
LIVING A BOY’S ADVENTURE TALE
CRYING IN THE RAIN
MINOR EARTH MAJOR SKY
FOREVER NOT YOURS
SUMMER MOVED ON
I’VE BEEN LOSING YOU
FOOT OF THE MOUTAIN
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CRY WOLF
ANALOGUE
THE LIVING DAYLIGHTS
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TAKE ON ME