Photos Animal Collective @ La Cigale 2009
Le 16 juillet 2009, Animal Collective se produisait à la Cigale (Paris) avec son nouvel opus Merriweather Post Pavilion. La première partie était assurée par Gravenhurst.
Seul avec sa guitare électrique, Gravenhurst a la lourde tâche d’ouvrir les festivités. Avec sa belle voix et ses riffs de guitare parfois folk, parfois expérimentaux, Gravenhurst ne se démonte pas malgré les chuchotement des spectateurs qui s’entendent de plus en plus fort. Néanmoins, il a parfaitement rempli sa mission à sa manière. Seul regret, il ne s’est lâché qu’au dernier titre. Il aurait peut-être dû réveiller le public plus tôt.
Paris, c’est comme notre deuxième maison
Fort de son succès, après son passage au Bataclan, Animal Collective revient à Paris pour la deuxième fois cette année. Ce rendez-vous tant attendu par les fans ravit le groupe qui pense que Paris est comme sa deuxième maison. Aux alentours de 21h, le trio new-yorkais investit la scène dans le noir devant une Cigale pleine à souhait. Malgré la chaleur qui étouffe, l’ambiance est au beau fixe. Dès l’entrée du trio, l’atmosphère explose.
Du son psyché electro, transe et post rock
Doté d’un jeu de lumières très coloré et d’un visuel peu commun. Animal Collective entame son set par Guys Eyes. Le son est puissant. Les Américains font parler leurs machines, leur guitare et leurs percussions sous un écran en forme de sphère. Dissimuler dans la pénombre, entouré de fumigènes et de mélodies enrobées de reverb, le trio bénéficie d’une scénographie remarquablement bien ficelée.
Devant cette beauté éphémère, les titres se succèdent. De Lablakely Dress/Fireworks, In the Flowers, Who Could Win a Rabbit, Lion In a Coma à Summer Clothes ou encore My Girls, Animal Collective fait suer encore plus intensément la Cigale déjà en nage. Les fans hurlent, dansent et font trembler le plancher de plus belle.
Un set qui restera dans les mémoires
Les spectateurs en prennent plein les yeux. Les oreilles risqueront d’avoir des acouphènes pendant des heures encore, mais, qu’importe, quand c’est du bon, c’est ingrat de ne pas être à 200 %. En 1h45 de set, Animal Collective a transporté le public parisien dans un univers parallèle. Pour finir en beauté cette soirée magique, le trio délivre Brothersport et clôt le show par l’electro punk psyché Slippi. Mot de la fin : avec un son qui vient d’ailleurs, Animal Collective impressionne et impressionnera pour longtemps encore !