Photos Bleeding Through @ L’Elysée Montmartre 2010
Tous les amateurs de metal en fusion s’étaient réunis en ce samedi 30 octobre 2010 pour profiter d’une affiche exceptionnelle à l’Elysée Montmartre. La tournée Imperial Never Say Die! faisait escale dans la Capitale avec pas moins de sept groupes au programme : We Came As Romans, War From a Harlot’s Mouth, Your Demise, Emmure, Bleeding Through, Comeback Kid et Parkway Drive. Coup d’oeil sur la prestation des vétérans de la soirée Bleeding Through.
Après les prestations énervées de We Came As Romans, War From a Harlot’s Mouth, Your Demise et Emmure, les Californiens se présentent sur la scène de l’Elysée Montmartre à 19h30, histoire d’en remettre une couche avant les venues très attendues des Canadiens de Comeback Kid et des Australiens de Parkway Drive. Bleeding Through apporte dans ses valises son nouvel opus éponyme.
« I wanna see fuckin’ chaos »
Emmené par Brandan Schieppati, le groupe délivre une prestation entre hardcore, heavy, death et thrash. Il enchaîne les phases agressives de type « I don’t give a fuck » ! Tatoué et baraqué, le frontman est un beau bébé californien qui s’exprime aussi bien dans des registres gutturaux qu’un peu plus mélodiques. Il harangue le public avec ses invectives « You’d better fuckin’ move », « I wanna see fuckin’ chaos » pour exciter encore un peu plus la fosse. Résultat : le public headbangue avec joie sur For Love and Failing.
Les crowd surfings se multiplient et les circle pits s’enchaînent à la demande du frontman. La section rythmique est solide et puissante. La claviériste headbangue derrière son instrument. Le bassiste martyrise sa basse et la soulève régulièrement dans une attitude extrêmement conquérante. Les deux guitaristes multiplient les allers-retours au mediator. Avec plus de dix ans de carrière au compteur, Bleeding Through prouve qu’il sait y faire. « Everybody fuckin’ move right now », « Make some noise », Brandan ne relâche pas la pression.
Brandan Schieppati commande le plus grand circle pit de tous les temps
« Ca fait longtemps que l’on est pas venu. La dernière fois, c’était énorme » se souvient le chanteur avant de lancer Revenge I Seek, une machine de guerre implacable. Vient ensuite Rise, une chanson qui met une grosse claque dans la gueule. Poing levé, le pied posé sur l’enceinte de retour, Brandan invite l’Elysée Montmartre à se lâcher. Message reçu 5/5 ! Sur le dernier morceau de la set-list, il commande le plus grand circle pit de tous les temps. Les spectateurs s’exécutent. L’effet visuel est garanti. Après trente minutes de bourrinages intensifs, Bleeding Through quitte la scène avec le sentiment du travail bien fait.
Ce n’était pas évident de convaincre un public pas spécialement venu pour eux mais les Américains s’en sont sortis haut la main.
