Photos Festival Rock En Seine 2011
Succès total pour Rock en Seine 2011 : 108 000 spectateurs sur trois jours, un record pour le festival qui s’était doté cette année d’une quatrième scène ! En trois jours, une pléiade d’artistes a fait vibrer le Parc de Saint Cloud. Récit des événements entre les grands moments et les déceptions qui forgeront les souvenirs de cette édition. Vivement l’année prochaine !
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Merci à Marion Ruszniewski et Marie Malvoisin !
Vendredi 26 août : Foo Fighters, The Kills, CSS, Big Audio Dynamite, General Elektriks…
Pleuvra ? Pleuvra pas ? C’est la question qui anime les festivaliers en ce début d’après midi morose à Rock En Seine. L’automne s’invite en plein été… y’a plus de saison ma bonne dame ! Mais y’a pas de saison pour que vive le son nous rappellent les philosophes des années 80. Direction donc le Parc de Saint Cloud pour le démarrage de l’édition 2011 du festival. On commence avec le rock de Biffy Clyro sur la scène de la Cascade après que Smith Western a chauffé la Grande Scène. L’ambiance monte avec Funeral Party et CSS programmés en même temps avant de se voir servir en début de soirée Kid Cudi.
Le plat de résistance du festival s’incarne dans le duo The Kills. Alison Mosshart et Jamie Hince investissent la Grande Scène à 20h. Ils passent en revue leur nouvel album Blood Pressures et nous gratifient des classiques U.R.A. Fever, No Wow, laissent place à l’émotion sur le petit nouveau Last Goodbye et emportent le public sur le single Satellite. La guitare crasseuse de Jamie fait des ravages, les beats sont efficaces, Alison hypnotise le public… Très bon mais encore meilleur en salle. En parallèle, les nostalgiques peuvent admirer Big Audio Dynamite. La Scène de la Cascade accueille ensuite General Elektriks qui nous présente son nouvel album mais le clou de la soirée s’annonce déjà être les Foo Fighters.
Avec quinze minutes d’avance sur l’horaire indiqué, les Américains mettent fin à plus de cinq années d’absence en France. Dave Grohl entre en scène sous les clameurs. Les Foo Fighters entament leur set sur Bridge Burning, le morceau d’ouverture de leur nouvel opus Wasting Light. Ils proposent ensuite Rope, The Pretender et une version épique de My Hero qui nous transporte quinze ans en arrière. La set list alterne titres cool et plus excités sans oublier les singles Learn to Fly, Breakout, Monkey Wrench… Seul petit reproche, la longueur de certains morceaux un peu lourdingues à la fin sur lesquels Dave Grohl semble se transformer en Bruce Springsteen. Mais l’ex-batteur de Nirvana et sa bande livrent un set d’1h45 taillé pour les festivals sur lequel on peut danser, crier et taper des mains. On aurait souhaité entendre quelques perles rares (un petit Weenie Beenie par exemple)… En rappel, les Américains assènent All My Life et le mythique Everlong, un bouquet final qui dissipe les quelques longueurs du show.
Dans la foulée, une bonne partie des festivaliers regagne la sortie alors que la nuit se prolonge au son des musiques électroniques entre Paul Kalkbrenner et les toxiques Death in Vegas, programmés en parallèle sur la Scène de la Cascade et la nouvelle scène Pression Live. Quelques gouttes de pluie viennent humidifier la fin de soirée mais, finalement, les mauvaises langues auront eu tord, le temps n’est pas venu gâcher cette première journée.
Samedi 27 août : Arctic Monkeys, Interpol, Death from Above 1979, Blonde Redhead, Cage the Elephant…
Pour la deuxième journée du festival, les prévisions météo annoncent une alternance de pluie et de soleil. Les festivaliers restent au sec le temps de découvrir Myra Lee sur la Scène de l’Industrie puis Cage the Elephant sur la Scène de la Cascade. Ces derniers livrent une prestation énergique sur laquelle plane les fantôme de Weezer, de Nirvana et des Ramones. Le chanteur est une pile électrique et ne tarde pas à se jeter dans la foule. Place ensuite à la délicatesse avec les aériens Blonde Redhead sur la Grande Scène.
Sur la route qui nous mène ensuite à Austra sur la Scène de l’Industrie, la pluie commence à tomber. Le set des BB Brunes est-il la cause de cette pluie soudaine qui redouble ? L’inquiétude se lit sur les visages mais, finalement, l’averse ne dure que trente minutes. Austra et CocoRosie enchaînent dans une fin d’après midi pleine de quiétude tandis que Jim Jones Revue réveille les morts sur la Scène Pression Live.
C’est au tour ensuite d’Interpol de prendre place sur la Grande Scène à 20h. Paul Banks et ses troupes livrent un set de treize titres avec en highlights les fameux Barricade et Slow Hands. Même si le groupe est en perte de vitesse depuis quelques années, il provoque toujours des frissons. Une heure se passe et Death From Above 1979 débarque sur la Scène de la Cascade. Le duo canadien fête sa reformation dans un boucan de tous les diables. A l’autre bout du site, Wu Lyf n’est pas mal non plus dans son genre…
La mise en bouche est parfaite avant de revenir à la Grande Scène pour savourer le retour sur scène des Arctic Monkeys. Peu après 22h00, la tête d’affiche du jour fait son apparition sous les applaudissements. Alex Turner et ses potes distillent une première partie de concert tambour battant avec Library Pictures, Brianstorm, Pretty Visitors, She’s Thunderstorms ou encore Crying Lightning. Moins convaincant sur la deuxième partie du concert, les Anglais envoient un sévère I Bet You Look Good on the Dancefloor qui réveille un peu tout le monde. Au bout d’une heure de concert achevé sur When the Sun Goes Down, les singes de l’arctique disparaissent. Rock En Seine gronde. Le groupe revient donc pour trois titres supplémentaires dont le classique Fluorescent Adolescent au riff tranchant. La nuit s’achève sur le planant et puissant 505.
En ce samedi soir, Rock En Seine fait péter le dancefloor avec Etienne de Crécy sur la Scène de la Cascade. Ceux qui veulent encore un peu de rock se dirigent vers la Scène Pression Live qui à cette heure du soir semble à des kilomètres. Les Wombats titillent une dernière fois les festivaliers avec un show sautillant comme à leur habitude. Let’s Dance to Joy Division avant de rentrer et de reprendre des forces pour le lendemain…
Dimanche 28 août : Archive, Deftones, The La’s, The Horrors, Anna Calvi, The Vaccines, Lykke Li, Miles Kane…
C’est la tête et les jambes un peu lourdes que débutent cette troisième journée de festival. Mais pas question d’être en retard, les Vaccines ouvrent le bal sur la Grande Scène à 15h. Les Anglais enfilent leurs mélodies sur fond de guitare crasseuse. Blow It Up, Post Break-Up Sex, If You Wanna, Wreckin’ Bar… le set passe à la vitesse de l’éclair. Après avoir parcouru un semi-marathon, il est temps de retrouver à l’autre bout du site Cat’s Eyes, le projet de Faris Badwan, leader de The Horrors. Sur la Scène Pression Live, la troupe livre un set shoegaze psychédélique, se fend d’une reprise des Pink Floyd… bref emporte les spectateurs dans un autre monde.
Il est alors 17h. La Scène de la Cascade est en effervescence. Le public se masse pour retrouver les La’s sur scène. Auteur d’un seul album en 1990 et du tube There She Goes, les Anglais sont attendus avec enthousiasme par les fans de la première heure. A 17h15, le frontman Lee Mavers se pointe tout débraillé avec sa guitare accompagné d’un bassiste en maillot de la Juventus de Turin. Au bout de deux titres, on commence à paniquer. Apparemment, il n’est pas prévu qu’un batteur et qu’un second guitariste rejoignent le duo. Pendant 40 minutes, Lee Mavers joue les classiques des La’s comme si de rien n’était, ne rendant absolument pas hommage à la puissance mélodique de la formation. Mais ça n’a pas l’air de le déranger. Les spectateurs partent petit à petit. Pour les retenir, un gros ballon est lancé au-dessus de leurs têtes et fait le tour de la fosse… Cette animation ne suffira pas à dissiper la déception autour de cette fausse reformation.
Mais ne nous laissons pas abattre ! Miles Kane enchaîne sur la Scène de l’Industrie sous un soleil qui fait plaisir à voir. Constat : les organisateurs auraient dû le programmer sur une plus grande scène. C’est totalement blindé pour accueillir les mélodies ultra-efficaces de Rearrange ou de Come Closer. Pas le temps de finir le concert de Miles Kane si l’on veut assister à la prestation des Horrors sur la Scène Pression Live. Anna Calvi leur fait concurrence sur la Scène de la Cascade mais les Anglais remplissent allégrement l’espace. Il faut dire que, si Anna Calvi est déjà venue plusieurs fois en France cette année, les Horrors se sont faits plutôt rares. On retrouve donc avec plaisir Faris Badwan et ses potes, armés du nouvel album Skying. Dès les premiers morceaux, l’ambiance est posée malgré la nuit qui ne se décide pas à tomber. Les jeunes gens du premier rang s’expriment en chantant les refrains, lèvent les bras et accumulent les crowd surfings. Le reste du public ne reste pas les mains dans les poches en total osmose avec la troupe à Faris !
Un semi-marathon plus tard, on assiste sur la Grande Scène à partir de 19h50 au concert des Deftones. A la fois lourds et mélodiques, Chino Moreno et sa bande rassasient leurs fans. Changement de décor, à l’issue des Deftones, Nneka investit la Scène de la Cascade… idéal pour casser la croûte. A 22h, on a le choix entre Archive, accompagné d’un orchestre, et Lykke Li pour finir cette édition 2011. C’est la Suédoise qui remporte nos suffrages. Sous des lumières magnifiques et une scénographie envoutante, Lykke Li et sa voix ensorcelante clôturent en beauté trois jours de concerts sous la grisaille parisienne. Sur le chemin du retour, Again d’Archive résonne au loin apportant une petite touche mystique à cette fin de soirée.
C’est l’heure du bilan. Cette année, Rock En Seine a battu son record d’affluence avec 108 000 spectateurs dont 17 000 pass trois jours. Les organisateurs nous donnent déjà rendez-vous les 24, 25 et 26 août 2012 pour fêter les dix ans du festival. On y sera ! Faudra juste penser à mettre en place une navette entre la Grande Scène et la Scène Pression Live…
LES SET LISTS :
FOO FIGHTERS
BRIDGE BURNING
ROPE
THE PRETENDER
MY HERO
LEARN TO FLY
WHITE LIMO
ARLANDIA
BREAKOUT
COLD DAY IN THE SUN
LONG ROAD TO RUIN
STACKED ACTORS
WALK
MONKEY WRENCH
LET IT DIE
THESE DAYS
BEST OF YOU
TIMES LIKE THESE
YOUNG MAN BLUES (MOSE ALLISON)
ALL MY LIFE
EVERLONG
LIBRARY PICTURES
BRIANSTORM
THIS HOUSE IS A CIRCUS
STILL TAKE YOU HOME
DON’T SIT DOWN ‘CAUSE I’VE MOVED YOUR CHAIR
PRETTY VISITORS
SHE’S THUNDERSTORMS
TEDDY PICKER
CRYING LIGHTNING
BRICK BY BRICK
THE HELLCAT SPANGLED SHALALALA
THE VIEW FROM THE AFTERNOON
I BET YOU LOOK GOOD ON THE DANCEFLOOR
ALL MY OWN STUNTS
IF YOU WERE THERE, BEWARE
DO ME A FAVOR
WHEN THE SUN GOES DOWN
SUCK IT AND SEE
FLUORESCENT ADOLESCENT
505
CONTROLLING CROWDS
FUCK U
YOU MAKE ME FEEL
SANE
FINDIND IT SO HARD
BASTARDISED INK
THE EMPTY BOTTLE
SYSTEM
KINGS OF SPEED
LINES
PILLS
BULLETS
DANGERVISIT
AGAIN
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Marion Ruszniewski & Marie Malvoisin ///
13 choses que vous ne saviez pas sur les Foo Fighters
« Foo Fighter était le nom donné par les aviateurs alliés aux objets volants non-identifiés pendant la Seconde Guerre Mondiale. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse aux Foo Fighters ! » hurlez-vous derrière votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe emmené par Dave Grohl ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 13 anecdotes méconnues sur les Foo Fighters.
18 choses que vous ne saviez pas sur les Arctic Monkeys
« Alex Turner n’était pas le chanteur des Arctic Monkeys à leurs débuts. C’était Glyn Jones. Ce dernier a quitté le groupe et Alex Turner a pris sa place malgré sa timidité maladive. Merci je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse aux Arctic Monkeys ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de la banquise. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 18 anecdotes méconnues sur les Arctic Monkeys.
11 choses que vous ne saviez pas sur les Kills
« Avant même de trouver le nom de leur groupe, Alison Mosshart et Jamie Hince se produisaient sur scène sous les pseudonymes de VV et Hotel. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse aux Kills ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de l’indie rock anglo-américain. Êtes-vous absolument certain de tout savoir sur les Kills ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 11 anecdotes méconnues sur le duo.
12 choses que vous ne saviez pas sur les Deftones
« Chi Cheng, le bassiste des Deftones, est tombé dans le coma en 2008 suite à un accident de voiture. Il est décédé en 2013. Oui, je sais ! C’est la base quand on suit la carrière des Deftones » hurlez-vous de rage derrière votre écran. Calmez-vous. Savez-vous vraiment tout sur la formation de Sacramento (Californie) ? Pour le savoir, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes concernant les Deftones.
13 choses que vous ne saviez pas sur Interpol
« Le titre du cinquième album d’Interpol El Pintor (2014) signifie non seulement peintre en espagnol mais c’est également un anagramme du nom du groupe. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Interpol (et que l’on a des notions en espagnol) ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock new-yorkais. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe emmené par Paul Banks ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 13 anecdotes méconnues sur Interpol.
12 choses que vous ne saviez pas sur les Vaccines
« Les Vaccines se sont formés en 2009 à l’initiative de Justin Hayward-Young et Freddie Cowan. Merci, je sais ! C’est la base lorsque l’on s’intéresse au groupe ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de l’indie rock britannique. Êtes-vous absolument sûr de tout savoir sur les Vaccines ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes méconnues sur le groupe.