Photos Festival Rock en Seine 2014 /// Jour 2
Rock en Seine 2014. Acte 2. En ce samedi au ciel un poil menaçant, le festival réunissait en tête de gondole revival 90’s The Prodigy et Portishead mais faisait également la part belle à de plus jeunes pousses telles que Alb, Thee Oh Sees, St. Vincent, The Horrors, Junip, The Ghost of a Saber Tooth Tiger, Aqua Roja ou encore Flume et François and the Atlas Mountains. Nous, on a pris le parti des jeunes pousses. Retour en images sur cette deuxième journée.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Junip, Alb…
Après une première journée réussie sur toute la ligne, Rock en Seine réserve encore de très bons moments à ses festivaliers. On commence sereinement la journée par Junip qui prend d’assaut la Scène de la Cascade à l’heure du goûter. Le chocolat chaud est ici remplacé par la bière, festival oblige. Les Suédois emmenés par José González distille leur folk rock à l’esprit indie sous quelques rayons de soleil. Le démarrage de cette journée est sobre et efficace.
Dans la foulée, Alb prend place sur la scène de l’industrie. Le duo rémois prolonge le plaisir procuré par Junip avec un mélange de pop et d’électro. Il n’omet pas son single aspirationnel Whispers Under the Moonlight. Les spectateurs apprécient le moment mais nous préférons aller prendre une bonne place aux abords de la Scène de la Cascade pour saluer l’arrivée de Thee Oh Sees.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Thee Oh Sees, Cheveu, The Ghost of a Saber Tooth…
Le groupe garage rock californien se présente en trio juste avant 18h. Ça fait d’autant plus plaisir de voir Thee Oh Sees que son frontman John Dwyer avait annoncé l’année dernière un break… Visiblement, il n’en est rien et c’est tant mieux. Dans un déluge de distorsion et de reverb, la sauce punk et garage rock du groupe est un régal. Elle nous prépare à engloutir goulument le set de Cheveu qui enchaîne sur la Scène de l’Industrie. Les Français, eux aussi, ont de l’énergie à revendre. Beat electro, guitare disto, boucle hypnotique, voix démente… le cocktail est impeccable.
Pour se remettre de ses émotions, rien de tel que de s’avancer vers la Grande Scène pour aller à la rencontre de Sean Lennon et de son projet The Ghost of a Saber Tooth Tiger monté avec sa compagne Charlotte Kemp Muhl. On serait bien évidemment tenter de faire des parallèles avec son défunt père mais en écoutant la musique du fils, ce n’est pas envisageable. Certes, il navigue dans des eaux pop et rock traditionnelles et teintées de psychédélisme mais ça reste du Sean Lennon à part entière. Dans tous les cas, c’est très agréable à écouter posé dans l’herbe (faute d’en avoir à fumer…).
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Aqua Roja, Portishead
Petit passage ensuite à l’heure du dîner du côté de la Scène Ile de France pour découvrir Agua Roja. On se demande bien pourquoi cette année les jeunes talents se retrouvent dans ce mini-chapiteau au lieu de jouer sur une scène « officielle ». Ceci dit, l’avantage est qu’il joue en « prime time » et non en début d’après-midi… Agua Roja nous offre un set pop mélodique de très bonne facture notamment grâce à la voix de sa chanteuse November qui donne des frissons.
C’est donc tout frissonnant que l’on s’apprête à accueillir Portishead sur la Grande Scène, acte 1 du revival 90’s de cette soirée. Les ambassadeurs de la trip hop livre un set sobre accompagné de projections sur écran géant. Un set que l’on aurait préféré expérimenter de nuit pour mieux rentrer dedans et éviter quelques vagues d’ennui par moment. Forcément, Glory Box est joué et tout le monde est content. Nous n’assisterons pas à la fin du concert pour aller voir François and the Atlas Moutains sur la Scène Pression Live dont on ne saluera jamais assez le bar VIP. De ce perchoir, on assiste à la prestation de ces Français poétiques et élégants.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Flume, The Horrors, St. Vincent
Petit détour vers la Scène de la Cascade et le DJ set du jeune australien Flume. Electro hip hop, t’as vu. Le bonhomme nous arrache quelques pas de danse et ambiance le dancefloor avant l’arrivée de The Prodigy, acte 2 du revival 90’s. Et là, c’est le drame… On décide plutôt d’aller voir The Horrors sur la Scène de l’Industrie, groupe que l’on a tant aimé… Faris Badwan et sa troupe arrivent peu après 23h. Force est de constater que les Anglais ont bien changé. On s’en était rendu compte sur disque et on le déplore en live. Une vague 80’s mais pas des meilleurs goûts (y’a du bon dans les 80’s) déferle sur nous…
On aurait pu du coup aller se consoler en expérimentant The Prodigy mais, non, on part en direction de la Scène Pression Live pour admirer St. Vincent. On l’a déjà vue plusieurs fois sur scène mais c’est toujours un plaisir. Scénographie léchée, jeu de guitare explosif, voix magnifique… l’Américaine comble notre fin de soirée. Et, même si on a un peu mal aux pieds, on est très motivé pour une troisième journée de festival. A suivre…