Photos Holy Ghost! @ La Flèche d’Or 2011
Après une première partie assurée par les dansants Adam Kesher, le duo electro pop new-yorkais Holy Ghost! investissait la Flèche d’Or avec un premier opus éponyme fraîchement sorti. Signés par le label DFA Records de James Murphy (LCD Soundsystem), Nick Millhiser et Alex Frankel, ex-Automato, étaient entourés pour l’occasion d’un bassiste et de deux sampler/claviéristes.
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Pour faire chauffer le dancefloor, Adam Kesher se présente à 21h15. La Flèche d’Or se remplit au fur et à mesure d’une prestation de 45 minutes construite autour de son deuxième opus Challenging Nature. Entre pop, electro et rock, les Français font bouger les têtes et les pieds à grands renforts de claviers, de basse et de beats bien sentis.
La salle danse dès les premières mesures avec enthousiasme
25 minutes d’entracte sont nécessaires pour installer le matériel d’Holy Ghost!. De l’électronique en fond scène avec claviers et samplers, un ampli basse, deux amplis guitare… la scène est prête. Les New-Yorkais prennent donc place et lance Say My Name, un titre dansant à la basse groovy à souhait. Derrière son micro, Nick Millhiser chante doucement, secondé de temps en temps par son acolyte guitariste Alex Frankel.
Après un remerciement poli à Adam Kesher pour avoir chauffer la salle, Holy Ghost! s’engage dans un son typiquement new-yorkais avec It’s Not Over. Nick profite de ce titre pour tapoter des percussions placées à côté de son pied de micro. Un tube en puissance salué par une salve d’applaudissements. L’ambiance est résolument 80’s et festive. Nick empoigne ensuite la guitare pour Hold My Breath. Des claviers spatiaux old school emplissent la Flèche d’Or. La salle danse dès les premières mesures avec enthousiasme.
Sur Do It Again, un beat plus lourd entretient les ardeurs du public.
« On n’a pas dormi depuis 48 heures. Vous êtes magnifiques ! » lance le frontman. L’euphorie s’empare des spectateurs à l’écoute de Wait and See. On assiste même à un crowd surfing totalement déplacé mais preuve de la joie qui règne dans l’assistance. Encore une fois, Holy Ghost! nous replonge dans les années 80 avec un gimmick de claviers entêtant et immédiatement assimilable, de l’electro pop efficace. Le groupe devient plus funky sur Slow Motion. Le son est excellent et sert divinement les chansons. Nick utilise à nouveau ses percussions. Le dancefloor est en fusion.
Sur Do It Again, un beat plus lourd entretient les ardeurs du public. Il est impossible de ne pas danser. Toute la Flèche d’Or festoie et adhère au son des New-Yorkais. Holy Ghost! prend aux tripes et conclue le titre avec des claviers qui envoie l’assistance dans l’espace. Nick prend le temps ensuite de lancer un big up à l’ingénieur du son qui fête ses 21 ans ce soir. Le groupe s’aventure alors dans l’énergique et cool Static in the Wire avant de livrer le spatial Hold On, son tout premier single au groove dévastateur.
Galvanisé par la bonne ambiance, Nick rejoint les spectateurs pour chanter et danser avec eux
Les New-Yorkais relancent la machine electro avec I Will Come Back dont la ligne de basse rappelle un peu le We Are Your Friends de Simian remixé par Justice. Les arrangements 80’s dissipent la ressemblance rapidement… Nick tâte à nouveau des percussions sur un break rythmique avant que ses compères n’assurent un final spatial des plus tripant. Sans temps mort, Holy Ghost! enchaîne sur Jam for Jerry, plus french touch tu meurs. La Flèche d’Or s’abandonne totalement sur le groove. Galvanisé par la bonne ambiance, Nick rejoint les spectateurs pour chanter et danser avec eux. Un final épileptique conclue le set. « Vous êtes un public incroyable » lance Nick avant de s’éclipser avec ses camarades.
Au cours de ce concert d’une heure intense, Holy Ghost! a joué pratiquement l’intégralité de son album. Les Parisiens ne pouvaient espérer mieux pour lancer leur soirée du samedi soir !
LA SET LIST COMPLÈTE :
SAY MY NAME
IT’S NOT OVER
HOLD MY BREATH
WAIT AND SEE
SLOW MOTION
DO IT AGAIN
STATIC ON THE WIRE
HOLD ON
I WILL COME BACK
JAM FOR JERRY