Photos Jimmy Gnecco @ Le Zénith 2010
James Francis Gnecco III, alias Jimmy Gnecco, avait la lourde tâche d’ouvrir le bal en cette soirée du 12 octobre. Devant un Zénith presque plein qui attendait a-ha, Jimmy Gnecco et sa bande ont investi la scène pour chauffer la salle comme il se doit.
Il est près de 20h quand Jimmy Gnecco (ex-Ours) entre sur scène avec ses musiciens pour présenter son premier album The Heart. Contrairement aux titres en acoustique de l’album, Jimmy a choisi de présenter ses morceaux sur scène en compagnie d’une batterie, de synthés et d’une basse.
L’influence de Radiohead se sent dans chaque titre
L’influence de Radiohead se sent dans chaque composition. La voix de Jimmy est un mélange entre Thom Yorke et Jeff Buckley, dont l’influence est aussi manifeste. Pas étonnant quand on sait que Jeff Buckley faisait partie de son cercle d’amis. Le frontman se donne au maximum. Les musiciens le suivent à la baguette. Ses yeux bleus et sa belle voix séduisent. Les titres sont énergiques et doux à la fois. Les spectateurs donnent l’impression d’être froids mais, au fond, il sont séduits et savourent à leur manière. Il faut dire que ça ne doit pas être facile d’ouvrir pour THE groupe qui a bercé les adolescent(e)s des années 80.
La voix magistrale de Jimmy s’élève au bon moment sans en faire trop
L’univers de Jimmy est assez mélancolique mais, le tout mixer avec une bonne dose de rock’n’roll attitude, ça rend le show peu commun. De Mistery à These Are My Hands en passant par The Heart, le quintette réussit à emporter la salle dans son univers. Les titres sont parfois profonds quand la voix magistrale de Jimmy s’élève au bon moment sans en faire trop. Les morceaux sont aussi parfois agités avec des riffs de guitare bien présents.
Mais Jimmy n’est pas qu’un auteur / compositeur qui se contente de remplir son rôle sur scène. L’homme est humble. Il n’a pas oublié de remercier le public ainsi qu’a-ha. Pendant 40 minutes de show, le groupe a bénéficié d’un son soigné aux petits oignons, d’une bonne lumière et d’un public conquis. Le mot de la fin : une très bonne surprise, longue vie à Jimmy Gnecco !