Photos Kid Bombardos @ La Maroquinerie 2011
Deux mois après la sortie de leur premier album Turnin’ Wrong, les Français qui chantent en anglais de Kid Bombardos se produisaient à la Maroquinerie avec leurs homologues bordelais de Minuscule Hey.
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Pour faire patienter le public, Minuscule Hey entre en scène vers 20h. Le duo bordelais occupe la scène avec son rock 80’s minimaliste appuyé par la voix profonde et puissante de son frontman qui tire irrésistiblement vers le grain de Paul Banks (Interpol) même si l’ambiance général rappelle plus les Talking Heads. On note une bonne reprise concassée de Hey Bulldog des Beatles au cours d’un set d’un peu plus d’une demi heure.
A la batterie, Simon Martinelli et sa cravate sont ultra-expressifs
A 21h05, la chanson You Sexy Thing de Hot Chocolate est diffusée à tout berzingue dans la Maroquinerie annonçant l’arrivée imminente de Kid Bombardos. Le quatuor fait son entrée sous des lumières tamisées. Il prend le temps de s’accorder et de checker ses amplis et c’est parti ! Le rythme saccadé d’I Round the Bend marque le coup d’envoi du concert. On retrouve un peu de Television et des Talking Heads dans ce morceau.
Kid Bombardos enchaîne avec Running for Time, un titre qui pourrait s’inscrire parfaitement dans le répertoire des Strokes avec ses changements de rythme bien maîtrisés. A la batterie, Simon Martinelli et sa cravate sont ultra-expressifs. Après un maigre « Bonsoir Paris », le quatuor livre Wake Up annoncé par une belle ligne de basse. C’est catchy et sunny. Le public se dandine et apprécie.
Le frontman Vincent Martinelli s’approche des premiers rangs avec sa guitare
Kid Bombardos propose ensuite Goodbye Baby à l’ambiance purement rock années 60. Les musiciens lâchent les chiens. Le frontman Vincent Martinelli s’approche des premiers rangs avec sa guitare. Le public est bouillant. Simon lance alors le beat de Don’t Remember, titre sur lequel plane l’ombre des Smiths. Vous l’aurez compris, la musique de Kid Bombardos est ultra-référencée mais, force est de constater, que c’est très bien fichu.
Après ces cinq premiers titres, il est temps pour le groupe de lâcher son single Sundays, sautillant un peu à la Strokes des premiers jours. La chanson met l’ambiance. Bref et intense. Vincent dédicace dans la foulée The Night The Light à Charlotte (la veinarde !). Sur cette musique idéale pour un dîner aux chandelles en amoureux, le frontman se fait plus posé et croone presque. Le répis ne dure que trois minutes. Kid Bombardos dégaine Pig Sty qui groove comme un bon vieux hit des Talking Heads. Le frontman bouge comme un beau diable. Rejoint dans sa danse par Thomas Martinelli (basse) et David Loridan (guitare), il provoque une vague de cris dans le public.
La formation est rejointe par Julien Gaulier de Hey Hey My My
Rock cool et solo hawaiien sont ensuite au menu avec The Loneliest. « C’est une vieille vieille chanson qu’on jouait au début de notre carrière dans les prisons. C’était au Massachusetts, je crois » lance Vincent pour annoncer la reprise de Johnny Cash Folsom Prison Blues… Folsom est une ville de Californie mais, peu importe la géographie, une vibe country s’installe à la Maroquinerie.
La formation est ensuite rejointe par Julien Gaulier de Hey Hey My My (encore un Bordelais !) et un claviériste pour distiller Train of Love. Vincent en profite pour déclarer son aberration pour Jean-Jacques Goldman et Julien Clerc (on approuve !). La ballade folk monte en puissance jusqu’à une explosion finale sur laquelle tous les musiciens sont pliés sur leurs instruments.
Le groupe enchaîne pieds au plancher avec un titre à la Lou Reed sous amphétamine
« On a sorti notre nouvel album il y a un mois. On est content que vous soyez venus aussi nombreux » lance le frontman. David fait larsener sa guitare et tout le groupe enchaîne pieds au plancher sur The Son I Never Had, un titre à la Lou Reed sous amphétamine. Suit A Friend Is Gone sous des lumières rouges et de la fumée. Kid Bombardos livre dans la foulée la ballade folk électrique Turnin’ Wrong. Vincent casse une corde. A la fin du titre, il part en coulisses pendant que ses camarades commencent à meubler.
Il revient rapidement avec la guitare de Minuscule Hey et rejoint le groupe sur Honest Man, aussi cool qu’une chanson des Strokes. « On y est. C’est le dernier morceau » lance Vincent avant de remercier chaleureusement Minuscule Hey, l’entourage du groupe et, bien évidemment, le public. Il récupère sa guitare. Simon envoie le beat puissant d’I’m Gonna Try dans une vibe pop rock distinguée.
Alors que les spectateurs pensent que le morceau est fini, Kid Bombardos le reprend en hurlant et en accélérant le rythme. Vincent se place aux côtés de Simon. Sur cet assaut final, le quatuor a la tête dans le guidon et fait un boucan de tous les diables. Il est 22h10. Le groupe salue et ne revient pas malgré les encouragements du public. Les rappels, ce sera au moment du deuxième album…
LA SET LIST COMPLÈTE :
I ROUND THE BEND
RUNNING FOR TIME
WAKE UP
GOODBYE BABE
DON’T REMEMBER
SUNDAYS
THE NIGHT THE LIGHT
PIG STY
THE LONELIEST
FOLSOM PRISON BLUES (JOHNNY CASH)
TRAIN OF LOVE
THE SON I NEVER HAD
A FRIEND IS GONE
TURNIN’ WRONG
HONEST MAN
I’M GONNA TRY
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
David Loridan Kid Bombardos Maroquinerie Simon Martinelli Thomas Martinelli Vincent Martinelli