Photos Klaxons @ Le Bataclan 2011
Après un passage au Nouveau Casino en juin dernier en amont de la sortie de son nouvel opus Surfing the Void, Klaxons revenait à Paris le 20 janvier 2011 pour un concert sold out au Bataclan avec, en première partie, Is Tropical.
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Is Tropical assure donc le warm up de cette soirée. En 30 minutes chrono et huit chansons, le trio londonien se montre plus convaincant qu’au Zénith où il s’était produit en novembre dernier dans le cadre du festival Les Inrocks Black XS. Bien que pas forcément optimal, le son du groupe est bien meilleur et on se surprend à danser sur ses rythmes electro rock. Dans la même veine que Klaxons, les Anglais chauffent correctement le Bataclan.
Klaxons est en forme et occupe immédiatement l’espace
A 21h05, les lumières s’éteignent à nouveau pour accueillir la tête d’affiche de la soirée. Une introduction musicale s’élève alors que des spots turquoises s’affolent sur la scène. L’excitation monte dans les rangs des spectateurs et les héros apparaissent sous les applaudissements. D’emblée, les sirènes d’Atlantis to Interzone retentissent. Très belle entrée en matière. La batterie claque. Jamie Reynolds (chant, basse) et James Righton (claviers) accordent leurs voix. Ce morceau décousu issu du premier opus du groupe rend la fosse hystérique. Klaxons est en forme et occupe immédiatement l’espace.
Le Bataclan vrombit sous les assauts des Anglais qui propose un début de concert hautement énergique. Ils ne laissent aucun répit et prennent à la gorge en enchaînant sur Flashover, le premier titre dévoilé de leur nouvel album l’été dernier. Les lumières oranges s’excitent. Sur ce titre qui oscille entre riffs excités et envolées mélodiques, les accalmies sont comblées par les hurlements du public. Le broyeur est en marche, lourd et implacable. Les fumigènes envahissent la scène pour accompagner un final psychédélique.
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Le groupe propose un voyage intergalactique de premier choix
Klaxons pose ensuite une ambiance plus calme avec The Same Space sur lequel James Righton prend le micro. Malgré un gimmick de claviers très aérien, ce titre reste très heavy. La musique du groupe cultive les contrastes. Les Anglais terminent sur une note apocalyptique qui est saluée par une ovation. Le groupe revient alors à son premier album Myths of the Near Future avec As Above So Below, un morceau plus happy qui se brise par endroit pour mieux repartir. Il sollicite le Bataclan qui lève les bras à l’unisson et tape dans les mains en rythme. Klaxons confirme une nouvelle fois son sens aigu de la mélodie.
« Bonsoir Paris, c’est un plaisir d’être de retour. Merci ». Dès les premières notes de basse qui suivent ces remerciements, le public exprime son contentement. Le Bataclan reconnaît immédiatement Gravity Rainbow, un autre classique du premier opus du groupe. Sous des lumières multicolores comme un arc en ciel, le refrain fédérateur fait toujours mouche. La salle parisienne n’a pas le temps de céder à la nostalgie puisque Klaxons assène Venusia extrait de son nouvel album. On ne saura jamais si ce titre est un hommage à la copine d’Actarus (Goldorak)… En tous cas, le groupe propose un voyage intergalactique de premier choix.
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Sous des lumières violettes et rouges, les musiciens se dandinent derrière leurs instruments
Les Anglais démontrent ensuite le pouvoir dansant infaillible de leur classique Golden Skans, suivi de près par le nouveau Twin Flames, tout aussi sautillant. Sous des lumières violettes et rouges, les musiciens se dandinent derrière leurs instruments. Le Bataclan en fait autant. Klaxons transporte ensuite les spectateurs dans une autre dimension avec Future Memories, un titre ambitieux mélodiquement et rythmiquement. Il envole littéralement la salle sur Two Receivers et ses spots blancs tournoyants. C’est magique. Un philosophe français chantait « Envole-moi ». Cette expression prend ici tout son sens…
La magie se poursuit avec le bien nommé Magick qui déclenche une série de jumps frénétiques dans les travées. Klaxons enfonce le couteau dans la chair et le tourne dans la plaie toute fraîche. Au milieu du morceau, il s’immobilise quelques secondes puis repart de plus bel sous les stroboscopes. Les voix se mélangent et martèlent les paroles. Le Bataclan est en feu. Les Anglais reviennent dans la foulée à leur nouvel opus avec Valley of the Calm Trees sur lequel les voix se chevauchent en cascade.
« Merci beaucoup Paris. Vous avez été incroyables. On espère qu’on vous reverra très bientôt »
Le groupe s’engage alors dans la dernière ligne droite du concert avec Cypher Speed et Echoes, le premier single extrait de son nouvel album. Dans l’esprit de ses débuts, ce dernier morceau a une mélodie qui reste en tête et hante les nuits de celui qui l’écoute. Le Bataclan saute joyeusement avant que Klaxons ne disparaisse en coulisses. Mais il ne se fait pas prier pour revenir. Les Anglais distillent le titre débridé Surfing the Void avant d’asséner la chanson de circonstance It’s Not Over Yet.
« Merci beaucoup Paris. Vous avez été incroyables. On espère qu’on vous reverra très bientôt » lâche Jamie Reynolds. Les spots traversent la fosse en délire pour soutenir cet ultime titre extrait de son premier opus. Klaxons clôt ainsi près d’1h15 de concert placé sous le signe de la hargne, du rock, du psychédélisme et de l’electro. Un cocktail qui en a enivré plus d’un ce soir. Vivement la prochaine cuite !
LA SET LIST COMPLÈTE :
ATLANTIS TO INTERZONE
FLASHOVER
THE SAME SPACE
AS ABOVE SO BELOW
GRAVITY RAINBOW
VENUSIA
GOLDEN SKANS
TWIN FLAMES
FUTURE MEMORIES
TWO RECEIVERS
MAGICK
VALLEY OF THE CALM TREES
CYPHER SPEED
ECHOES
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SURFING THE VOID
IT’S NOT OVER YET