Photos Lady Gaga @ Bercy 2010
Alors que les rumeurs allaient bon train, suite à son malaise pendant sa prestation en Nouvelle Zélande, on disait que Lady Gaga était fatiguée. Que nenni, non seulement elle a prolongé sa tournée mondiale Monster Ball Tour mais, en plus, Lady Gaga a fait mentir tous ses détracteurs lors de ses passages les 21 et 22 mai derniers au Palais Omnisports de Paris Bercy. En deux soirées successives, Lady Gaga se présentait en pleine forme devant près de 30 0000 spectateurs.
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Dans toute l’histoire de POPB, on n’a jamais vu autant de jeunes filles et de jeunes garçons en perruques blondes peroxydées. Les fans sont venus en masse costumés pour acclamer la Madame Gaga. Pas étonnant quand on sait que la plupart des costumes de scène de Lady Gaga ont été créés par Giorgio Armani.
Les notes de Dance in the Dark retentissent puis le rideau tombe et le spectacle commence.
Vers 20h40, Bercy tombe dans le noir. Les fans sont totalement euphoriques. Un écran géant projette l’image de Lady Gaga. Sous le décompte, les notes de Dance in the Dark retentissent puis le rideau tombe et le spectacle commence.
Lady Gaga est sur scène au milieu d’un décor de ville industrielle et une carcasse de voiture. Sous les « gaga » des fans, elle se débarrasse de son blouson en cuir. Dans la voiture, se cache un synthé. Elle ouvre le capot et enchaîne sur les notes de Just Dance. Pendant le morceau, Lady Gaga adresse un « Bonsoir Paris, je vous adore ». Sur l’avant-scène, les danseurs s’attellent à des chorégraphies bien étudiées. Perchée sur ces 20cm de talons, la lady les rejoint et livre des pas de danses terriblement sexy.
« Mes petits monstres, nous allons être libres«
La voix de Lady Gaga est exquise. Les chorégraphies sont déchaînées et impeccables. Les costumes sont sublimes. D’ailleurs, on se demande comment elle fait pour chanter, danser avec tout ça sur elle. C’est là le secret de la lady : une pincée de look extravagant à la David Bowie, un brin de folie et une bonne dose de provocation sexuelle à la Madonna.
Le début du show donne le ton. Ce soir, Lady Gaga va enflammer tout Bercy pour le plus grand bonheur des fans. Au bout de trois titres, la chanteuse reprend son souffle et s’offre un moment de complicité avec le public. Elle décrit ce qu’est le Monster Ball. Elle s’adresse aux fans : « Mes petits monstres, nous allons être libres. C’est une place pour mes petits monstres. J’ai fermé les portes à doubles tours. »
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Le public manifeste son contentement en criant et en hurlant de joie. Après ce passage privilégié, le show continue. Lady Gaga et ses danseurs font monter l’ambiance encore d’un cran. Les fans sont hystériques et déchaînés lorsque Lady Gaga leur crie « Tonight, c’est la libération Paris ». Sur Boys, Boys, Boys, les danseurs se jettent aux pieds de la lady. Cette scène serait-elle le symbole du désir sexuel ? En tous cas, le public est totalement sous le charme.
Le temps de faire une petite dédicace à Beyoncé et le titre Telephone part
Après Boys, Boys, Boys, le décor se met à clignoter. Les panneaux « Sexy, Ugly, Liquor, Gold Teeth » vibrent. Lady Gaga réinvestit la scène avec un manteau en vinyle, une des créations de Giogio Armani. Elle s’avance vers les fans et fait tomber son manteau pour se présenter en body noir doré.
Le temps de faire une petite dédicace à Beyoncé et le titre Telephone part. Les fans font trembler Bercy. Le public « jumpe » sur le refrain pour le plus grand plaisir de la lady qui finit le morceau en s’allongeant sur son piano. Puis, la lady lance un « Chantez avec moi, mes petits monstres » avant de jouer la ballade Brown Eyes. Tout le monde sort le briquet. Elle excelle au piano. Les poils se dressent et l’esprit de Freddie Mercury plane dans tout Bercy. Le nom de scène Lady Gaga prend alors un réel sens.
Passé ce moment riche en émotions, la troupe brille. Les compositions sont jouées sans fausses notes. Lady Gaga continue d’en mettre plein les yeux. Sur So Happy I Could Die, elle est habillée tout en blanc avec des ailes de paon et de papillon. Scène sublime et surnaturelle. Un moyen peut-être pour elle de confirmer ou communiquer son envie de mourir sur scène. Le morceau prend fin. Un interlude de synthé résonne, le temps que Lady Gaga nous prépare un enième show. Puis, Monster prend son envol. La lady en ressort en sang. Elle écrit Paris sur son bras puis s’écroule. Elle demande alors au public si il veut qu’elle meurt… L’ambiance est à son comble.
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Lady Gaga finit son set par Paparazzi avec un monstre à tentacules en fond de décor. Les fans chantent en coeur et filment la prestation. Pour couronner le tout, Lady Gaga sait crâner. Elle clôt le morceau avec un soutif feux d’artifice. Lady Gaga souhaite alors une bonne nuit à ses petits monstres et se retire de la scène.
Le public exprime à nouveau son excitation et chante en cœur Bad Romance
Le public exprime à nouveau son excitation et chante en cœur Bad Romance. L’attente ne sera pas longue. Au bout d’une minute, la lady revient avec une robe futuriste tout en argent, signée encore une fois Giogio Armani. La dernière note finit en douceur. La troupe se met en ligne et salue le public.
Pendant ces deux soirs de représentations, Lady Gaga s’est changée plusieurs fois. Des gros moyens ont été déployés pour réussir un show grandiose, excentrique et glamour. Le hasard n’a pas de place dans le show de la madame Gaga. Tout est calculé au millimètre près. C’est un personnage déjanté, parfois ange parfois démon. Le mot de la fin : avec un seul album à son actif, Lady Gaga a marqué les esprits. C’est une chef d’orchestre accomplie, une artiste hors-pair. On peut dire que Madonna peut prendre sa retraite, la relève est assurée !
LA SET LIST COMPLÈTE :
DANCE IN THE DARK
GLITTER AND GREASE
JUST DANCE
BEAUTIFUL, DIRTY, RICH
VANITY
THE FAME
THE MANIFESTO OF LITTLE MONSTERS
LOVEGAME
BOYS, BOYS, BOYS
MONEY HONEY
TELEPHONE
BROWN EYES
SPEECHLESS
SO HAPPY I COULD DIE
MONSTER
TEETH
ALEJANDRO
POKER FACE
PAPARAZZI
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BAD ROMANCE