Photos Metronomy @ La Cigale 2009
Alors qu’il travaille actuellement sur un nouvel opus à paraître en 2010, Metronomy se produisait le 16 septembre 2009 à la Cigale (Paris). Koko Von Napoo ouvrait les festivités.
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Depuis avril dernier et le départ de Gabriel Stebbing (claviers, basse), la révélation electro pop britannique a changé sa façon de donner des concerts. Joseph Mount et Oscar Cash sont désormais accompagnés d’Anna Prior (batterie, ex-Lightspeed Champion) et Gbenga Adelekan (basse).
Koko rend hommage à BIPP
Les Parisiens de Koko Von Napoo assure la première partie. Avec un son revival 80’s, le groupe composé de trois filles et d’un garçon arrive à attirer l’attention du public. Les notes du synthé et de la batterie bien feutrées marquent chaque titre. Le quatuor livre un set de près de 30 minutes avec une reprise des plus inattendue. Les notes de Polaroid Roman Photo de BIPP résonnent dans toute la Cigale. Certains sont heureux, d’autres pensent même que ce titre est composé par les Koko Von Napoo.
Entrée sur une guitare ambiance western
Metronomy monte sur scène aux alentours de 21h20 transformant du même coup le brouhaha des conversations en une vaste clameur. Les Anglais entame leur set par un titre instrumental, sorte de marche funèbre agrémentée d’une guitare ambiance western, avant de passer aux choses sérieuses à grand renfort de batterie dansante, de basses ronronnantes et de gimmicks de guitares ou de claviers entêtants.
Une set list bien pensée
Après cette entrée peu commune, Metronomy commence le show avec My Heat Rate Rapid. Peu loquace, les titres se succèdent sans encombre. Metronomy dégaine ses morceaux des plus récents au plus anciens. De Nights Out au dansant Heartbreaker qu’on avait tous en tête pendant de bons mois, en passant par Radio Ladio. Metronomy présente aussi de nouveaux titres, tels que Made For Love, What Do I Do Now? et Do the Right Thing, un super titre efficace avec des notes superbement bien trouvées. Ca donne envie de se dandiner pendant longtemps en sirotant des cocktails même sans soleil.
Un peu comme si les Bee Gees avaient avalé un tube de caféine
Soutenus par des voix aigües, un peu comme si les Bee Gees avaient avalé un tube de caféine sous ecstasy, les rythmes concassés du groupe ont mis en transe le public bien décidé à danser comme des robots et à taper dans les mains. Seul bémol à cette soirée : la durée du concert. Le quatuor est resté 55 minutes sur scène en finissant son show par Black Eye Brunt Thumb, On Dancefloors, et pour clore en beauté, le fameux riff de You Could Easily Have Me. Ca fait claquer les dents. De quoi laisser les fans en sueur sur leur faim.
/// Textes : Lucy Seeds /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
8 choses que vous en saviez pas sur Metronomy
« A l’origine, Metronomy était le projet solo de Joseph Mount qu’il menait dans sa chambre d’adolescent alors qu’il vivait encore chez ses parents à Devon (Angleterre). Merci je sais ! C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Metronomy ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de l’electro, de l’indie pop et de la nu-disco. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 8 anecdotes méconnues sur Metronomy.