Photos Metronomy @ L’Olympia 2011
Juste avant un week end de trois jours, Metronomy investissait l’Olympia (Paris) avec son nouvel album The English Riviera. Joseph Mount, Oscar Cash, Anna Prior et Olugbenga Adelekan venaient savourer leur succès précédés sur scène par Azealia Banks et Clock Opera. Que la fête commence !
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Cette soirée monte en puissance. Après un set dance 80’s d’Azealia Banks, c’est au tour de Clock Opera de chauffer la piste avant l’arrivée de Metronomy. Le quatuor londonien offre à l’Olympia un avant-goût de son premier opus qui paraîtra l’année prochaine. Entre electro pop et rock dansant, les Anglais provoquent les premiers dandinements, des dandinements qui se prolongeront toute la soirée.
Anna Prior donne le départ de We Broke Free
A 21h30, l’obscurité qui tombe sur l’Olympia est saluée par une ovation. Mais Metronomy réserve une petite surprise à ses fans. Un quatuor à vent se place sur le côté gauche de la scène et entonne This Could Be Beautiful (It Is). D’abord intriguée, la salle ne tarde pas à montrer des signes d’impatience qui se transforment rapidement en copieux sifflets. L’impatience laisse la place à l’incompréhension lorsque le quatuor se lance dans un second morceau, Black Eye / Burnt Thumb. Les quatre visages des membres de Metronomy apparaissent sur le fond de la scène. Les huées s’élèvent mais les musiciens persistent et vont jusqu’au bout de leur prestation. Lorsqu’ils quittent la scène, l’Olympia les applaudit.
L’introduction de The English Riviera démarre et, enfin, Metronomy arrive sur scène. L’Olympia oublie les cinq minutes de concerts de flûte dès que résonnent les premiers claquements de baguettes. Anna Prior donne le départ de We Broke Free. La basse d’Olugbenga Adelekan la rejoint. Joseph Mount et Oscar Cash complètent le tableau. C’est parti dans une ambiance rock tendu à gros son. Après un « bonsoir Paris » de rigueur, Metronomy poursuit avec Love Underlined. Il plonge alors dans une vibe electro et nu rave à grand renfort de synthés 80’s. Joseph lâche sa guitare pour les claviers. Gbenga danse dans son costume rouge. Des faisceaux lumineux traversent l’Olympia. « Merci d’être venus, vous êtes merveilleux » lâche le bassiste.
« Les Parisiens sont les meilleurs gens de le monde »
Oscar aux claviers annonce ensuite On the Motorway qui reste très 80’s et robotique dans l’esprit. Les boules lumineuses, portées par les musiciens, se mettent alors à s’éclairer. Les frappes de batterie sont bien sèches. L’invitation à la danse est évidente et l’Olympia ne se fait pas prier. Oscar se fend d’un solo de saxophone et le groupe s’aventure dans un final free jazz. Les Anglais restent electro pop avec Holiday dont la batterie rappelle New Order et la basse Gossip. Oscar et Olugbenga assurent des choeurs aigus. Les boules lumineuses vacillent et s’allument par intermittence bientôt renforcées par des vagues stroboscopiques.
« Merci beaucoup. Paris, c’est merveilleux d’être avec vous » lance Joseph. « Les Parisiens sont les meilleurs gens de le monde » ajoute-t-il dans un français approximatif mais so charming ! L’Olympia est alors plongé dans le noir. Derrière le groupe, seuls les faisceaux lumineux restent allumés pour accueillir un She Wants pop et dansant. Une basse bien funky s’installe ensuite à l’occasion d’Heartbreaker. L’Olympia se transforme en dancefloor géant et réserve une ovation au groupe pour saluer ce détour par l’album Nights Out.
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« Est-ce que vous vous souvenez du Paris Paris ? »
« J’ai une question Paris » lance en français Joseph. « La Seine finit où. Quelle ville ? Dans cette ville, est-ce qu’il y a une baie ? Peut-être pas ». Comprenant que le groupe va jouer The Bay, la salle parisienne exulte. Ce single electro pop catchy ravit les spectateurs. Sur le beat entraînant, les trois musiciens alignés devant Anna Prior dansent sur scène. « Est-ce que vous vous souvenez du Paris Paris ? C’est là qu’on a joué pour la première fois cette chanson à Paris. On lui dédicace » explique Joseph avant d’envoyer l’instrumental You Could Easily Have Me entre synth pop et rock abrasif. Un esprit un peu punk s’invite dans l’Olympia. Ça fait du bien.
Metronomy exécute ensuite un deuxième instrumental sautillant et dansant The End of You Too avant de lancer The Look, single repris récemment dans une publicité pour le Réseau Ferré de France. L’Olympia est en feu sur cette chanson pop et reprend en choeur le solo de guitare. « Qui s’appelle Charlotte ce soir ? Qui s’appelle Paul ? Qui s’appelle Monique ? Qui s’appelle Corinne ? » demande Joseph pour introduire Corinne. Ce titre rappelle irrésistiblement le son robotique de Devo. La batterie est métronomique (ça tombe bien !) et reçoit le soutien du public qui tape joyeusement des mains.
« Merci d’être venus. C’est pour les mecs et les meufs »
Les synthés vrombissent dans la foulée pour annoncer A Thing for Me puis le beat incisif d’On Dancefloors s’invite à la fête. Dans le noir complet, seules les boules lumineuses portées par les musiciens s’éclairent. Effet scénique garanti. Après avoir présenté le groupe, Joseph plaque les accords de claviers de Some Written pour un moment tout en douceur, preuve de l’éclectisme musical du groupe. La chanson s’étire en longueur et s’achève sous les applaudissements. Metronomy tire sa révérence après une heure de concert.
L’Olympia gronde et Metronomy revient. Les synthés d’Everything Goes My Way résonnent. Anna Prior chante sur cette chanson pop à la cool presque naïve. Le quatuor à vent rejoint le groupe à cette occasion. « Merci d’être venus. C’est pour les mecs et les meufs » annonce le frontman pour dédicacer Radio Ladio. La salle danse à l’unisson sur ce morceau entre electro pop et funk débridé. A la fin du titre, Metronomy part à nouveau mais l’Olympia tape sévèrement des pieds.
Le groupe revient donc une deuxième fois. Anna Prior lance par un roulement My Heart Rate Rapid dont les guitares tranchent dans le vif et les synthés hypnotisent. C’est l’extase finale dans les rangées. Joseph envoie quelques baisers à la salle avant de rameuter tout son petit monde en coulisses. Il est 23 h et tout le monde aura eu son compte. Sur scène, Metronomy propose un son beaucoup plus puissant que sur son nouvel opus The English Riviera. Les chansons electro pop confinées prennent toute leur ampleur en concert et, si on pouvait craindre de perdre l’esprit du groupe, que l’on se rassure, les Anglais n’ont pas oublier leurs racines, ils ont juste élargi leur spectre musical.
LA SET LIST COMPLÈTE :
THIS COULD BE BEAUTIFUL (IT IS)
BLACK EYE / BURNT THUMB
THE ENGLISH RIVIERA
WE BROKE FREE
LOVE UNDERLINED
ON THE MOTORWAY
HOLIDAY
SHE WANTS
HEARTBREAKER
THE BAY
YOU COULD EASILY HAVE ME
THE END OF YOU TOO
THE LOOK
CORINNE
A THING FOR ME
ON DANCEFLOORS
SOME WRITTEN
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EVERYTHING GOES MY WAY
RADIO LADIO
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MY HEART RATE RAPID
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo
8 choses que vous en saviez pas sur Metronomy
« A l’origine, Metronomy était le projet solo de Joseph Mount qu’il menait dans sa chambre d’adolescent alors qu’il vivait encore chez ses parents à Devon (Angleterre). Merci je sais ! C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Metronomy ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de l’electro, de l’indie pop et de la nu-disco. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 8 anecdotes méconnues sur Metronomy.