Photos New Politics @ Le Nouveau Casino 2011
En cette soirée du 27 janvier 2011, il faisait un temps à ne pas mettre un Danois dehors. Pourtant, sous une température avoisinant les zéro degrés, le trio scandinave New Politics se produisait au Nouveau Casino pour son deuxième passage dans la Capitale. Il présentait son premier opus éponyme à paraître le 14 février prochain. Au programme : power pop et smurf !
*** Les photos ne sont pas libres de droits ***
Pour chauffer la salle, le trio The Guests Only prend possession des lieux à 20h15. Devant une salle dégarnie, le trio distille de l’electro pop sous l’influence de Daft Punk, Chromeo et George Michael. Pendant 45 minutes, le groupe donne envie de danser, sourire et enlever ses vêtements. Le public opine du chef au rythme d’Hologram, B-Side et autres sons dansants. Spécial dédicace au clavier et sa talk box !
Précédé par ses singles Yeah Yeah Yeah et Dignity, le groupe nous promet un set explosif
Mais le Nouveau Casino n’est pas venu pour voir The Guests Only ce soir. Il est ici pour applaudir la nouvelle sensation danoise basée à Brooklyn : le trio New Politics . Précédé par ses singles Yeah Yeah Yeah et Dignity, le groupe nous promet un set explosif d’une efficacité à toute épreuve. Promesse tenue. A 21h20, les Danois s’installent et se transforment instantanément en piles électriques dès le premier titre Nuclear War. Une guitare disto, un beat lourd et un chant mi-rap mi-mélodique, telle est la formule du combo de Copenhague. Le frontman David Boyd gesticule comme un damné et finit au sol. Quelle claque ! New Politics enchaîne sur la power pop frénétique de Give Me Hope. Cette chanson simple et efficace va droit au but. Les facéties du chanteur se poursuivent pour le plus grand plaisir des spectateurs et des jeunes filles présentes dans l’auditoire. Les premiers rangs réagissent au quart de tour. Sous les stroboscopes, David finit par un superbe poirier. Quel athlète ! « Bonsoir Paris, C’est notre deuxième concert à Paris. Ca fait plaisir de revoir des têtes familières » lance le frontman avant de de distiller Die for You. Sur cette attaque frontale, il monte sur la batterie et vit totalement les paroles. A la guitare, Soren Hansen headbangue comme un malade. En sueur, le chanteur poursuit ses danses de pantins désarticulés.
New Politics donne envie de jumper ou d’acheter des rollers
« Allez Paris. Qu’est-ce qui se passe ? Y’a des jolies filles à Paris ! » renchérit le frontman avant de livrer Dignity. Cette chanson sent bon la plage californienne. Avec ses gros accords plaqués et son refrain fédérateur, on a l’impression d’entendre du Weezer, première génération. C’est pas très original mais c’est jouer avec le coeur. New Politics donne envie de jumper ou d’acheter des rollers, voire les deux en même temps. David s’acharne sur les cymbales puis se lance dans un smurf. Quelle énergie ! Le groupe poursuit avec Love Is a Drug et son beat lourd. Le frontman fait mine de s’étrangler avec le câble de son micro. Le spectacle est total. Le public réclame alors quelque chose de plus « loud ». « On va passer un contrat. D’abord, on va jouer un truc slow car on est à Paris. Ca s’appelle My Love et c’est parfait pour Paris » répond le chanteur. Sur une guitare en son clair, David chante doucement en souriant tendrement à la gente féminine. Ce sera la seule et unique pause du set. Très vite, New Politics revient aux choses sérieuses avec New Generation. Entre couplets rappés et refrains mélodiques, ce titre mid-tempo relance la machine et finit par un beat dansant qui déclenche des déhanchements dans la salle.
« Si vous voulez nous rejoindre sur scène, allez-y »
« Faites du bruit si vous voulez plus de bruit. Même les gens du fond. Les gens du fond ne sont jamais saouls » harangue le frontman. Le Nouveau Casino s’exécute. New Politics remet la gomme avec We Are the Radio, réminiscence de la scène rock rap des années 90. Les Danois annonceraient-ils un revival de cette période ? Nul ne le sait. En tous cas, cette musique est l’occasion pour David d’afficher ses talents de danseurs « à la robot ». « Vous voulez que l’on devienne fou ? Nous sommes New Politics et ça a été un plaisir de revenir à Paris. On espère revenir vite. C’est notre dernière chanson et on a besoin de vous » lance-il. Au son de la grosse caisse, le public est chauffé à blanc pour chanter en choeur Yeah Yeah Yeah. « Si vous voulez nous rejoindre sur scène, allez-y » s’écrie le chanteur. Les premiers rangs ne se font pas prier et, rapidement, le frontman est entouré d’adolescentes surexcitées qui reprennent Yeah Yeah Yeah. Ce single college rock est totalement imparable !
En 45 minutes, les Danois ont convaincu les sceptiques et fait plaisir à leurs fans
Il est 21h55 et tout le monde redescend de scène pendant que le groupe se dirige vers les coulisses. Dans l’obscurité, le Nouveau Casino en redemande. New Politics revient rapidement. « On en refait une. Ce n’est pas dans notre album. C’est idéal pour la nouvelle année. Ca s’appelle Revolution ». Le groupe occupe tout l’espace au son des paroles « Revolution is the only solution » dans une vibe hip hop us. Au passage, David lâche quelques « Motherfucker » qui nous rappelle le temps béni de Rage Against the Machine. Sur ces bonnes paroles, New Politics achève son rendez-vous parisien. En 45 minutes, les Danois ont convaincu les sceptiques et fait plaisir à leurs fans. En plus, ils sont sympas. Ils sont restés dans la salle après le concert pour discuter et se faire photographier… Un groupe que l’on se fera un plaisir de revoir sur scène. Pour info, il sera de passage au festival Garorock 2011 le 9 avril prochain à Marmande. A ne pas manquer !
LA SET LIST COMPLÈTE :
NUCLEAR WAR
GIVE ME HOPE
DIE FOR YOU
DIGNITY
LOVE IS A DRUG
MY LOVE
NEW GENERATION
WE ARE THE RADIO
YEAH YEAH YEAH
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REVOLUTION