Photos Pete Doherty @ La Maroquinerie 2013
Annoncés seulement quelques jours avant, les deux concerts de Pete Doherty à la Maroquinerie affichaient complet en ce début février. Après trois premières parties, le turbulent chanteur s’est présenté le premier soir avec un peu d’avance sur l’horaire indiqué. Répertoire personnel, du Babyshambles, du Libertines, des reprises et même un aperçu de son prochain album, tout y est passé.
L’attente est un peu longue. Les hostilités démarrent vers 19h30 mais Pete Doherty n’est annoncé qu’à 22h20. La Maroquinerie patiente donc en découvrant trois premières parties, deux françaises et une anglaise. On passe du rock à la folk puis au shoegaze/punk… Au vu de l’horaire tardif du concert, on se dit au moins que Pete Doherty sera à l’heure mais on se trompe puisque le bonhomme se pointe 5 minutes en avance (il est arrivé à la Maroquinerie à 22h)…
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Le dandy anglais continue de fasciner
Costard/cravate, chapeau, chaîne autour du cou… la panoplie est au complet et les spectateurs s’enhardissent dès les premières notes de guitare acoustique. Sans temps mort, Pete Doherty enchaîne quatre premières chansons dont At the Flophouse et Don’t Look Back avant de commencer à distribuer des verres au public. Au passage, il boit comme un dégueulasse. Visiblement, il est déjà un peu bourré mais ça va. On l’a déjà vu dans des états plus pitoyables.
Dès les premières notes de Salome, la Maroquinerie s’exprime. La ritournelle britpop Music When the Lights Go Out des Libertines vient nous rappeler le bon vieux temps. Après Down for the Outing Chords, Pete Doherty évoque brièvement les prix des loyers dans le 8ème arrondissement. Sur Stranger in My Own Skin, il demande aux spectateurs dans quels arrondissements ils habitent et finalement si des gens habitent à Lille (?!?). Malgré tout, le dandy anglais continue de fasciner. Sa nonchalance et sa voix so british sont toujours au rendez-vous. Le jeu de guitare est souvent approximatif mais peu importe.
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Les rythmes des chansons fluctuent au gré de son humeur
Sur For Lovers, Pete Doherty est rejoint par deux danseuses en tutu panthère doré. Ces demoiselles s’éclipsent à la fin du morceau. Suivent Beg, Steal and Borrow et Killimangiro, l’occasion pour la Maroquinerie de chanter avec lui. Pete Doherty reprend ensuite Johnny Too Bad et Make Me a Pallet on Your Floor avant de livrer une version un peu désordonnée d’A Fool There Was des Babyshambles. Parce que Pete Doherty ne respecte rien et surtout pas les tempos, les rythmes des chansons fluctuent au gré de son humeur.
Après HorrorShow des Libertines, Pete Doherty nous offre un aperçu de son prochain album solo avec Bird Cage dont les paroles sont écrites par Amy Winehouse et qu’il interprétera en duo avec Suzi Martin. Il précise d’ailleurs que ce titre est d’elle avant de commencer. Pete Doherty ne s’adressera pratiquement plus au public par la suite. Place à un mash up de son répertoire : France des Libertines, Back from the Dead des Babyshambles, The Ballad of Grimaldi… Derrière le chanteur, des lumières rouges donnent l’impression qu’il joue devant un grand rideau rouge. L’effet est très beau.
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Pete Doherty achève son tour de chant avec l’inusable Time for Heroes
Pete Doherty achève son tour de chant avec Sheepskin Tearaway (en duo avec la première partie Melody Says) suivi de l’inusable Time for Heroes des Libertines. Il prend des accents cockney de temps en temps, accélère, ralentit pour finalement quitter la scène sur les coups de 23h35. Un roadie commence à remettre le matériel en place mais on lui fait signe que c’est fini. Malgré l’insistance du public, Pete Doherty ne reviendra donc pas. Mais, au moins, il est venu. C’est déjà ça.
On quitte donc la Maroquinerie content d’avoir revu l’ex-Libertines sur scène, un peu déçu qu’il n’est pas utilisé la guitare électrique. Ceci dit, tenir pendant 1h20 un public simplement avec sa guitare acoustique et son charisme, c’est une véritable performance et, rien que pour ça, on tire notre chapeau à Pete Doherty.
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LA SET LIST :
???
AT THE FLOPHOUSE (BABYSHAMBLES)
DON’T LOOK BACK
???
SALOME
MUSIC WHEN THE LIGHTS GO OUT (THE LIBERTINES)
DOWN FOR THE OUTING CHORDS
STRANGER IN MY OWN SKIN (BABYSHAMBLES)
FOR LOVERS (WOLFMAN)
BEG, STEAL AND BORROW (BABYSHAMBLES)
KILLIMANGIRO (BABYSHAMBLES)
JOHNNY TOO BAD (THE SLICKERS)
MAKE ME A PALLET ON YOUR FLOOR (JOHN HURT)
A FOOL THERE WAS (BABYSHAMBLES)
HORRORSHOW (THE LIBERTINES)
BIRD CAGE (SUZI MARTIN)
FRANCE (THE LIBERTINES)
BACK FROM THE DEAD (BABYSHAMBLES)
???
THE BALLAD OF GRIMALDI
BADDIES BOOGIE (BABYSHAMBLES)
???
SHEEPSKIN TEARAWAY
TIME FOR HEROES (THE LIBERTINES)
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
Pete Doherty : les 27 bonnes paroles d’un dandy du 21ème siècle
Invité régulier des colonnes des tabloïds et des magazines musicaux pour ses aventures en groupe (The Libertines, Babyshambles) ou en solo, Pete Doherty fait partie de ces artistes qui se sont construits un monde entre drogue, rock et romantisme. Pour lui rendre hommage, Pixbear a rassemblé 27 citations qui en disent long sur la personnalité de ce dandy du 21ème siècle.