Photos Slash @ Le Zénith 2012
Pour célébrer avec ses fans parisiens la parution de son deuxième album solo Apocalyptic Love, Slash était de retour au Zénith, un peu plus d’un après son dernier passage dans la Capitale. La salle affichait complet et le guitar hero a été à la hauteur de son talent en explorant de fond en comble son répertoire solo, celui de Slash’s Snakepit et Velvet Revolver sans oublier bien évidemment celui des Guns N’ Roses.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
En attendant l’arrivée du messie, le Zénith de Paris invoque l’arrivée de Slash en scandant son nom entre chaque morceau diffusé dans la salle. A 20h30, un speaker prend la parole : « Oui, oui, motherfuckers ! Are you ready to rock ‘n roll ? Please welcome Slash and Myles Kennedy & The Conspirators! ». Le public gronde de contentement. Le combat peut commencer.
Slash se place au centre de la scène pour distiller des solos impeccables
Slash et ses acolytes apparaissent en pleine lumière sur le premier accord de Halo. Toute la fosse saute à l’unisson. Le guitar hero porte son fameux chapeau et sa belle Gibson. La magie opère immédiatement. Myles Kennedy (chant, Alter Bridge), Frank Sidoris (guitare), Todd Kerns (basse) et Brent Fitz (batterie) enchaînent comme un seul homme avec le classique des Guns N’ Roses Nightrain. Myles assure et danse avec son pied de micro. Slash se place au centre de la scène pour distiller des solos impeccables. Les fans des Guns N’ Roses sont heureux. Le solo final soulève le Zénith. Les projecteurs sont braqués sur Slash. Le son est parfait. L’ovation est de rigueur.
Brent envoie dans la foulée le beat de Ghost. Slash le rejoint pour un riff d’humeur très AC/DC. Sur cette chanson mid-tempo et conquérante, le guitariste saute comme un jeune homme. On sent qu’il prend du plaisir et qu’il a vraiment trouvé avec Myles la bonne formule pour se mettre en valeur. Le chanteur demande aux spectateurs de ne pas trop pousser pour éviter les blessés. Sur ces bonnes paroles, le groupe propose Standing in the Sun et Back from Cali, l’occasion de faire redescendre un peu la pression. Mais l’accalmie est de courte durée. Slash et ses potes envoient Been There Lately, extrait du répertoire de Slash’s Snakepit. Brent matraque ses fûts avec délectation. Le tout relance les ardeurs de la fosse.
Slash envoie des bends démesurés symptomatiques de son jeu de guitare
L’ambiance reste au maximum avec Mr. Brownstone et Rocket Queen, deux classiques des Guns N’ Roses repris en choeur par le Zénith. Sur le deuxième titre, Slash se lance dans un solo rallongé de quelques minutes. Il reste au centre de la scène alors que le groupe l’accompagne en mode « jam ». Finalement, la formation reprend le fil du morceau. Force est de constater que Myles chante mieux qu’Axl Rose… Une nouvelle ovation salue le quatuor. Suit Bad Rain, un titre taillé pour les camionneurs. Du truck rock pour ainsi dire. « C’est la première fois que l’on joue la prochaine. C’est spécialement pour vous » lance Myles avant de livrer le slow Far and Away.
Le frontman s’éclipse ensuite pour laisser la place à Todd. Le bassiste chante We’re All Gonna Die. Slash envoie des bends démesurés symptomatiques de son jeu de guitare. Todd reste au micro pour la reprise des Guns N’ Roses Try out to Get Me. Myles revient sur scène comme un boulet de canon pour No More Heroes. L’ambiance retombe avec le slow Starlight. Place ensuite au blues avec un jam instrumental sur lequel Slash s’en donne à coeur joie. Le groupe remet le turbo avec Anastacia. Myles monte sur les retours et sollicite le Zénith dans une atmosphère heavy metal. Sur la fin du titre, le groupe se place en retrait pour laisser Slash épater une nouvelle fois la galerie.
Dès l’introduction de Sweet Child O’ Mine, la salle est surexcitée
Le rocky You’re a Lie finit de galvaniser le public. Le guitar hero balance son mediator dans la fosse avant de reprendre le gimmick mythique de Sweet Child O’ Mine. Dès l’introduction, la salle est surexcitée. Myles fait taper des mains. Le Zénith chante les refrains à sa place. Un solo épique vient clôturer ce grand moment de nostalgie. « C’est un honneur de jouer pour vous » lâche Slash avant de présenter les Conspirators et de faire applaudir le « motherfuckin’ Myles Kennedy! ». En guise de bouquet final, le groupe joue Slither, extrait du répertoire de Velvet Revolver. Une petite pensée pour Duff McKagan, Matt Sorum et Scott Weiland… Slash pose sa guitare sur un retour. « Merci Paris. Je ne sais pas quoi dire. C’est merveilleux. On se revoit bientôt » lâche-t-il avant de partir en coulisse avec ses musiciens.
Les guitares continuent de résonner. Les spectateurs rugissent. Slash revient rapidement seul et torse nu. Ses camarades le rejoignent pour Fall to Pieces, deuxième morceau de Velvet Revolver joué ce soir. Et puis c’est l’apothéose avec Paradise City des Guns N’ Roses dont le fantôme plane décidément sur ce concert. Tous les gradins se lèvent et tapent des mains. Des confettis inondent la salle. Il est 22h30. Le groupe se rassemble au centre de la scène et adresse un salut collégial au Zénith qui lui répond par une énorme ovation, un remerciement à la hauteur de ces deux heures de concert généreuses toutes guitares dehors.
LA SET LIST COMPLÈTE :
HALO
NIGHTRAIN (GUNS N’ ROSES)
GHOST
STANDING IN THE SUN
BACK FROM CALI
BEEN THERE LATELY (SLASH’S SNAKEPIT)
MR. BROWNSTONE (GUNS N’ ROSES)
ROCKET QUEEN (GUNS N’ ROSES)
BAD RAIN
FAR AND AWAY
WE’RE ALL GONNA DIE
OUT TA GET ME (GUNS N’ ROSES)
NO MORE HEROES
STARLIGHT
BLUES JAM
ANASTASIA
YOU’RE A LIE
SWEET CHILD O’ MINE (GUNS N’ ROSES)
SLITHER (VELVET REVOLVER)
:::
FALL TO PIECES (VELVET REVOLVER)
PARADISE CITY (GUNS N’ ROSES)
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
Slash : les 36 bonnes paroles d’un archétype du guitariste cool
Guitariste iconique des Guns N’ Roses, Saul Hudson, alias Slash, s’est imposé comme l’un des guitar heroes du XXème siècle grâce à des solos privilégiant l’intensité et la mélodie à la technique pure et dure. Pour lui rendre hommage, Pixbear a rassemblé 36 citations qui en disent long sur la personnalité de cet artiste dont la Gibson et le chapeau haut de forme ont marqué à jamais l’histoire du rock.