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Photos Soirée Gonzaï II – Hommage au Beau Bizarre @ La Maroquinerie : Christophe, Alister, Guillaume Fédou, Phantom and the Ravendove

Live Reports
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PHOTOS SOIREE GONZAÏ II - HOMMAGE AU BEAU BIZARRE @ LA MAROQUINERIE : CHRISTOPHE, ALISTER, GUILLAUME FEDOU, PHANTOM AND THE RAVENDOME

Chaque mois, Gonzaï organise une soirée à la Maroquinerie (Paris). Pour ce deuxième plateau de 2012, Gonzai rend hommage au Beau Bizarre avec Christophe et ses fils spirituels Alister, Guillaume Fédou et Phantom and the Ravendove. La petite salle affichait bien évidemment complet pour assister à un concert piano solo exceptionnel de l’auteur des Mots Bleus.


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***






Phantom and the Ravendove entame la soirée

A 20h20, la soirée est lancée avec le groupe Phantom and the Ravendove. Vêtu d’une veste improbable et de petites lunettes aux verres fumées, le frontman entame seul la prestation avec Crash. Rejoint par son guitariste à l’allure glam rock puis par un bassiste, un batteur et un pianiste, il poursuit avec Allez viens ma belle, une ballade rock en français façon Gainsbourg. « On est ici pour rendre hommage à un homme sans âge » explique le frontman avant de lancer le groupe dans Canalisez-moi.

Après avoir habilement glissé que Phantom and the Ravendove jouera à l’Olympia le 8 mars, le groupe distille Rêverie, chanson rock qui accueille la première intervention de violon. Le frontman remercie une nouvelle fois Christophe de l’avoir invité puis propose Toi Seule. A la fin du morceau, il s’écroule sur scène. Une sonnerie de téléphone retentit et le groupe s’engage dans la deuxième partie de son set, en anglais cette fois.

Le frontman change d’apparence et s’affuble d’un chapeau-loup qui lui couvre la moitié du visage. Sur Mistress Mistery, une violoncelliste se joint au groupe et tisse une toile mélancolique. L’ambiance est plus torturée. Suit la ballade douce It’s a Beauty qui est vivement applaudie. Le guitariste justifie enfin son look sur le très rock 70’s Maybe. Phantom and the Ravendove termine son set avec The Sosie dans un style rock grandiloquent puis se lance dans un jam rock un peu à la David Bowie. Ce final sur les chapeaux de roue lui vaut une belle salve d’applaudissements.

Guillaume Fédou distille une vibe pop 80’s qui donne l’impression de regarder le Top 50 époque Marc Toesca

A 21h15, Guillaume Fédou prend le relai. Une intro synthétique marque d’entrée de jeu le territoire dans lequel il évolue : la french pop 80’s. Entouré de trois gars et d’une fille, il démarre sur Le Cri de la Liberté d’une voix monocorde. On sent monter la nostalgie d’une époque révolue, sentiment encore plus palpable avec la reprise d’Un autre monde (Téléphone) qui suit. La reprise fleure bon le New Order. C’est un peu kitsch mais ça passe. Guillaume Fédou propose ensuite Open Bar suivi de près par son tube Garçon Moderne que des groupes de connaisseurs accueillent avec des cris. A la manière d’Etienne Daho, le chanteur distille une vibe pop 80’s qui donne l’impression de regarder le Top 50 époque Marc Toesca…

Guillaume Fédou nous parle ensuite en mode claviers/voix de son coeur qui est un jardin mal entretenu. Avec son look de premier de la classe, il livre Je cherche la bagarre puis entonne Mon ange sur fond de beats et de claviers aériens. Sa voix au débit automatique rend un bel hommage aux 80’s. Sa plume surréaliste également. Après un « Merci public » de circonstance, Guillaume Fédou se fait pop et dansant avec Il n’y a que toi avant d’accueillir sur scène Loane pour le duo Un peu menteur, hommage à Christophe.

« On vous laisse avec Alister. Vous en voulez une autre ? Je vais essayer de travailler l’amitié franco-allemande » explique-il. Il livre alors une reprise d’un titre en allemand (c’était sa première langue au collège). Une façon des plus insolite pour terminer ce set de 40 minutes.

Alister se pointe à 22h10, la bonne heure pour un concert du Parisien

On l’avait vu l’année dernière au Café de la Danse à l’occasion de la sortie de son deuxième album Double Détente. On le retrouve avec joie ce soir juste avant d’accueillir Christophe. Alister se pointe à 22h10, la bonne heure pour un concert du Parisien. « Est-ce que ça va ? Vous aimez le Si bémol ? » lance-t-il laconiquement comme à son habitude. Il commence seul au piano Room Service. Un bassiste, un guitariste et un batteur le rejoignent en cours de route. « Message : je pourrai avoir plus de retour. Ça ne vous concerne pas » explique-t-il. « Connard ! » lance un spectateur. « Je vous présente mon père » répond Alister avant de livrer Mauvaise Rencontre, de sa voix nasillarde. Le groupe assure. L’ambiance « nuit parisienne » est impeccable.

« Maintenant. Docteur. C’est en Sol » annonce le chanteur derrière son piano. Cette ballade sombre monte en intensité avant de bien envoyer sur le final. Il enchaîne seul au piano avec La Fonte des Glaces, un titre parfait pour la fermeture des bars à 5 heures du matin. « Le morceau qui va suivre s’appelle Bordel. C’est une chanson sur la France, l’Europe et le Monde. C’est en La majeur ». Le concert prend soudain une tournure rock. L’esprit de Jacques Dutronc s’invite à la Maroquinerie. Les têtes bougent dans la salle.

Alister passe ensuite à la guitare. « Je vais passer au violoncelle. Est-ce que ça va ? ». Un débat sur la Suze s’engage alors dans le public. Visiblement des spectateurs sont déjà bien attaqués. « Est-ce que y’a des filles ce soir ? Est-ce que y’a des garçons ce soir ? » demande Alister. « Paraît que Claude Guéant est là aussi. Voici un morceau très François Bayrou. C’est en Sol majeur, très centriste comme accord ». Il joue le pop rock Je suis loin.

« Y’a 253 couilles » hurle un spectateur. « Je ne sais pas quoi répondre ». « Dépêche-toi, y’a Christophe après ! » balance un autre spectateur. Alister ne relève pas et envoie l’entraînant Les Mecs, Les Filles. La Maroquinerie se met à sauter. Un spectateur monte sur scène visiblement éméché. Alister le traite gentiment de François Hollande. Il demande à la Maroquinerie de chanter mais la salle ne se montre pas très réceptive. Le chanteur propose ensuite son morceau le plus connu Qu’est-ce qu’on va faire de toi ? qu’il chante n’importe comment. Suit Fille à problèmes pour lequel il redemande la participation de la salle. Cette fois-ci, il l’obtient. Sur ce, il nous souhaite « une bonne soirée avec Christophe » et s’en va.

Christophe nous fait une version blues d’Aline

Le temps de prendre l’air et de patienter 35 minutes, une musique électronique annonce l’arrivée de Christophe. Au bout de 5 minutes, la musique s’arrête et il apparaît enfin. « Je suis fier de mes invités » dit-il en se plaçant derrière le piano. Un énorme prompteur trône sur l’instrument. Sa voix hors du temps s’élève pour chanter Lita. Les applaudissements fusent. « Bon bah Voilà. Je viens parce que vous êtes là. Ça me fait plaisir de vous voir. Je ne suis pas un tricheur. Je joue à Winamax. Un coup je gagne, un coup je perds » explique-t-il avant de continuer avec Le beau bizarre dans un style blues de fin de soirée. L’ovation est titanesque.

« La soirée est sponsorisée par Jack Daniel’s. Moi, je bois du jus d’orange » confie Christophe en introduction de Shake It Babe à la mélodie décousue. « On t’aime vieux dégueulasse ! » lance un spectateur. « Serge disait toujours vieux salaud. J’ai été content de cette soirée. Je ne suis pas chanteur. J’ai aimé cette soirée en tant que spectateur. Moi, j’aime les pains, j’aime les failles ». « T’es le meilleur ! » hurle un fan. « C’est Polnareff le meilleur » rétorque Christophe. Rires. « Le metteur en scène que je préfère, c’est Godard. Dans Pierrot Le Fou, y’a une scène merveilleuse ». Il enchaîne sur Comme un interdit.

« Quand j’ai démarré, j’ai fait que du rock et du blues. A 20 ans, j’ai fait Aline et tout ça. Avec le recul, je ne suis qu’un somnifère » poursuit-il avant de jouer Paradis Perdu. « Quand j’ai connu le blues à 13 ans. Je n’aimais que ça. Après, y’a eu Elvis, Lou Reed et David Bowie. Aujourd’hui, j’ai aimé une matière sonore. Il y a un an, j’ai rencontré une vraie meuf qui aime la musique. On a fait une chose ensemble qui s’appelle Boby ». Christophe fait alors venir Loane qui prend place au piano pendant qu’il s’installe au centre de la scène. « Moi, c’est Elvis. Johnny Cash, c’est pour Alain. Dans les années 70, on déjeunait tous les jours ensemble avec Alain » raconte-il avant de partager ses problèmes de permis de conduire. Finalement, il chante Boby en duo avec Loane.

A la fin du morceau, il prend la guitare pour jouer le bluesy Qu’est-ce que tu dis là ?. « Je ne suis pas venu pour imiter les grands du blues ». Christophe se fait amener un harmonica, lance une petite vanne à Antoine et nous livre un petit intermède. Il joue ensuite Petite fille du soleil en grattant nonchalamment les cordes de sa guitare d’un revers de la main. Sur ce, Christophe quitte la scène sous une ovation. « C’était sympa cette soirée » lance-t-il en revenant pour le rappel. « Je vais rarement aux concerts, à part Lou Reed, David Bowie, Alain et Kalkbrenner aussi. Björk… mais je n’ai pas aimé le dernier album » confie-t-il. Après avoir donné un ticket boisson à un spectateur du premier rang, il reprend un titre d’Elvis Presley.

« J’ai jamais aimé le blues blanc. J’adore l’harmonica et Jimmy Reed ». Christophe se remet au piano pour l’incontournable Les Mots Bleus dans une version aérienne. Il enchaîne avec Elle dit, morceau déroutant. « On pourrait en faire plein ». La Maroquinerie crie Aline (pour qu’elle revienne, bien sûr) et l’artiste cède devant l’enthousiasme de ses fans. « Aline, c’est une varièt’. Au départ, c’était du blues qui déchirait » dit-il. Christophe nous fait donc une version blues reprise en choeur par la salle. Une grande ovation suit. Il sert des mains au premier rang, embrasse une spectatrice et lève son verre. Il est 00h45. Ce moment privilégié aura duré 1h20.

La prochaine soirée Gonzaï aura lieu le 9 mars 2012 à la Maroquinerie. Elle accueillera Judah Warsky, Aquaserge, Publicist et Damo Suzuki. Courez-y !

LES SET LISTS COMPLÈTES :

PHANTOM AND THE RAVENDOME

CRASH
ALLEZ VIENS
CANALISEZ-MOI
RÊVERIE
TOI SEULE
MISTRESS MISTERY
IT’S A BEAUTY
MAYBE
THE SOSIE

GUILLAUME FÉDOU

LE CRI DE LA LIBERTÉ
UN AUTRE MONDE
OPEN BAR
GARÇON MODERNE
???
JE CHERCHE LA BAGARRE
MON ANGE
IL N’Y A QUE TOI
UN PEU MENTEUR (EN DUO AVEC LOANE)

ALISTER

ROOM SERVICE
MAUVAISE RENCONTRE
DOCTEUR
LA FONTE DES GLACES
BORDEL
JE SUIS LOIN
LES MECS, LES FILLES
QU’EST-CE QU’ON VA FAIRE DE TOI ?
FILLE A PROBLEMES

CHRISTOPHE

INTRO
LITA
LE BEAU BIZARRE
SHAKE IT BABE
COMME UN INTERDIT
PARADIS PERDU
BOBY (EN DUO AVEC LOANE)
QU’EST-CE QUE TU DIS LA ?
PETITE FILLE DU SOLEIL

:::

???
LES MOTS BLEUS
ELLE DIT
ALINE

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

Alister Christophe Guillaume Fédou Maroquinerie Phantom and the Ravendove

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