Photos Soma @ La Maroquinerie 2012
Avec déjà dix années d’existence au compteur, Soma a beau n’en être qu’à son deuxième album (Nobody’s Hotter than God paru en septembre dernier), il est loin d’être un groupe débutant. Le quatuor l’a prouvé au cours d’un concert fort en énergie à la Maroquinerie (Paris).
Après deux premières parties entre electro et rock assurées par Your Happy End et Hi Cowboy, c’est sur les coups de 21h30 que Soma s’empare de la Maroquinerie (Paris). Sous des projecteurs turquoises tournoyants, le quatuor s’avance dans l’obscurité. Le public est chaud et le fait savoir d’entrée de jeu.
« Paris, t’es putain de sexy ! »
Soma entame sa prestation avec l’énergique Henri VIII qui donne une bonne occasion à la salle de sa lâcher. « Est-ce que ça va Paris ? » demande le frontman Lionnel Buzac. La réponse est positive et unanime. Le groupe enchaîne donc avec le tendu Nowhere Fast, entraînant et efficace. Les mises en place sont parfaitement exécutées. Le son est parfait. Pas de doute. Soma a de la bouteille. Le batteur Tom ne laisse aucun répit à la salle en mettant sur des rails le tranchant Funeral Party. Lionnel s’avance sur le devant de la scène. Le groupe fait preuve d’une grande générosité et donne tout. La Maroquinerie gigote et lui réserve une première ovation.
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« Ça va mes amis parisiens. On est super content d’être là » lâche Lionnel. « La dernière fois, c’était en première partie d’Oxmo Puccino. Merci d’être venus aussi nombreux ». La Maroquinerie accueille The Backyard en tapant des mains. Moins rythmée mais toujours aussi tendue, cette chanson est l’occasion pour la salle de chanter seule accompagnée par la guitare du frontman. « Paris, t’es putain de sexy ! » lance-t-il avant d’attaquer le plus groovy Letters to Unwrite, un titre mid-tempo chaleureux qui sonne comme un tube.
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« Vous, vous avez Didier Morville, nous, on a Shurik’N »
Soma se fait ensuite plus pop rock avec MLK’s Carol. « Shurik’N a dit ‘certains naissent dans les choux, d’autres dans la merde’. Vous, vous avez Didier Morville, nous, on a Shurik’N » explique Lionnel, rappelant au passage les origines sudistes du groupe. Pour illustrer cette phrase du philosophe hip hop marseillais, le quatuor envoie manu militari The Brightest Side. La mélodie efficace et la tonalité pop fédératrice du morceau donne le sourire à la Maroquinerie. L’ovation est une nouvelle fois de mise.
Les spectateurs visitent dans la foulée des terres plus rock et blues avec Nobody’s Hotter than God. Sous des lumières rouges, Soma fait l’étalage de sa puissance. Les quatre musiciens chantent ensemble rejoints rapidement par la Maroquinerie. « Est-ce que vous avez 20 minutes ? » demande le frontman pour annoncer 20 Minutes. Le riff plus couillu ranime les ardeurs de la salle. Soma prouve au passage qu’il maîtrise une large palette de styles. Refrain pop, couplet rock, des envolées… le groupe avance irrémédiablement. La Maroquinerie adhère totalement.
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« La prochaine fois qu’on se revoit, c’est au Zénith »
« Paris. Ce soir, on va être déraisonnable ! » lâche Lionnel avant de faire monter sur scène des spectateurs pour faire la fête avec le groupe sur le tube Get Down. Tout le monde tape dans les mains et crie sur scène et dans la salle. C’est le climax du concert. Des lumières aveuglantes et des guitares fracassantes accompagnent la fin du morceau. Lionnel s’empare d’une mandoline et calme le jeu avec l’intro de Rollercoaster. Plié en deux sur son micro, il ne tarde pas à être rejoint puissamment par ses camarades. Soma remet la patate une dernière fois avant de quitter la scène.
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Après ces 50 premières minutes sans temps mort, le groupe revient pour un rappel. Avant de reprendre le fil du concert, un spectateur monte sur scène et demande en mariage sa copine. La Maroquinerie applaudit. Soma livre ensuite la reprise Come On Eillen des Dexys Midnight Runners avant de trancher dans le vif avec Several Days, une chanson taillée pour les stades. Le quatuor se déchaîne une dernière fois. Il est 22h35, Soma s’aligne et salue ses fans. « La prochaine fois qu’on se revoit, c’est au Zénith » lance Lionnel. Il invite les spectateurs à boire un coup avec eux après le concert puis le quatuor file en coulisses.
Pour avoir vu le groupe en plein air il y a deux ans au festival Les soirs d’été à Paris, on a mesuré ce soir le grand pas franchi par Soma. Le concert est carré. Les titres s’enchaînent parfaitement. Le son est aux petits oignons. On espère sincèrement que le quatuor jouera bientôt dans des Zéniths. En tout cas, il le mérite !
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LA SET LIST COMPLETE :
HENRI VIII
NOWHERE FAST
FUNERAL PARTY
THE BACKYARD
LETTERS TO UNWRITE
MLK’S CAROL
THE BRIGHTEST SIDE
NOBODY’S HOTTER THAN GOD
20 MINUTES
GET DOWN
ROLLERCOASTER
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COME ON EILLEN
SEVERAL DAYS