Photos Suuns, These New Puritans, Papa @ Festival Les Inrocks 2013
Juste avant le week-end, le festival Les Inrocks rassemblait à la Cigale (Paris) Suuns, These New Puritans, Papa et Young Fathers pour une soirée éclectique placée sous le signe du rock noisy, du psychédélisme et de l’art rock expérimental. Bref, les programmateurs avaient réservé un plateau de qualité à un public averti. Retour en images sur cette soirée.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Raté le début d’un festival c’est mal, cependant, Young Fathers ne fait pas vraiment partie du genre de musique que l’on affectionne. Est-ce un acte manqué ? JJ Goldman nous le dira. Notre soirée commence donc avec Young Fathers. Originaire d’Écosse, le trio soul mutant a fait le boulot selon les échos qui nous sont parvenus…
Papa fait sensation auprès des spectateurs
Les plateaux s’enchaînent. Le groupe de Los Angeles (Californie) Papa joue pour la première fois à Paris. On note d’emblée l’originalité de la formation : un batteur chanteur, un bassiste qui bouge comme une puce. Le son est propre. Les Américains sont contents d’être là. Ça se voit et ça s’entend. Le public est attentif. Le tout est ponctué par une reprise de Because the Night (Patti Smith) qui fait du bien aux oreilles. En 40 minutes de set, Papa fait sensation auprès des spectateurs. Son dépucelage parisien s’est déroulé sans faille. On entendra sûrement parler de leur futur passage dans le coin.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
These New Puritans : un set qui s’accorde avec le temps sans tomber dans la déprime
Ce soir, la salle se remplit aux rythmes des gorgées de bière. Les sets les plus attendus sont ceux de These New Puritains et Suuns. Nous sommes impatients d’entendre le son du nouvel album de These New Puritains Fields of Reed en live. Le set commence dans une lumière assez intime. On remarque tout de suite la présence envoûtante d’Elisa Rodriguez. Elisa est simple, imposante et mystérieuse. On succombe sans se forcer. Jack Barnett est habité dès le début du set. Avec son air de ne pas y toucher, il impose le respect au public. La partouze subliminale perce les oreilles. Les fans savourent chaque note. Les titres sont accompagnés d’une lumière parfois aveuglante et souvent d’une obscurité pénétrante. Un set qui s’accorde avec le temps sans tomber dans la déprime.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Devant un public conquis d’avance, Suuns fait vibrer les enceintes
Puis c’est au tour de Suuns. Les Canadiens font leur entrée devant une fosse archi blindée. Beaucoup sont visiblement venus les voir ce soir même si le groupe avait investi le Trabendo (Paris) quelques mois plus tôt. Devant un public conquis d’avance, le quatuor fait vibrer les enceintes. Comme pris dans un vortex, on voyage au son des riffs. Inutile d’attendre que la troupe casse une corde ou fasse valser les toms. Ce n’est pas sur ce qui se passe sur scène qu’il faut s’attarder mais sur le son. Un set lourd qui s’est terminé par 2020. Tuerie !
L’univers rock psyché et noisy était au rendez-vous ce soir à La Cigale pour une soirée où les genres musicales se sont entremêlés. Un plateau osé mais qui passait « smooth » , idéale pour finir la semaine !