Photos Tahiti 80 @ La Maroquinerie 2014
Quelques semaines après la sortie de son nouvel album Ballroom, Tahiti 80 investissait la Maroquinerie (Paris). La salle affichait complet pour l’occasion. Les Rouennais nous promettaient de belles retrouvailles. Ils ont tenu leurs promesses. La preuve en images !
Après une première partie psychédélique assurée par Forever Pavot, Tahiti 80 entre en scène aux alentours de 21h. Xavier Boyer et sa troupe entament leur set avec le voluptueux A Love from Outerspace et l’electro poppy Gate 33. Ils ne tardent pas à lancer la promotion de leur nouvel opus Ballroom en envoyant dans la foulée les douces mélodies synth pop du single Missing.
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A la basse, Pedro Resende envoie un groove puissant qui provoque des déhanchements incontrôlables dans la salle
En ce début de concert, Xavier reste aux claviers. Entre les morceaux, il doit faire face à quelques blagues autour du calva, eau-de-vie d’origine normande, lancées par un spectateur. « On est Rouennais, on est Normand, c’est ça » répond-il visiblement un peu agacé par ces références déplacées… Tahiti 80 fait finalement taire les plaisantins en déroulant une set-list entre pop, electro et funk.
La synth pop caressante du petit nouveau Seven Seas laisse place au délicat et aérien The God ot the Horizon pour lequel Xavier empoigne sa guitare et glisse de doux accords. Le concert prend des allures pop groovy avec Come Around, extrait de l’album Activity Center (2008). A la basse, Pedro Resende envoie un groove puissant qui provoque des déhanchements incontrôlables dans la salle. Les bonnes vibrations perdurent avec Easy.
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Assister à un concert de Tahiti 80, c’est comme aller au bal…
Dans la foulée, Tahiti 80 enchaîne coup sur coup cinq morceaux extraits de son nouvel album. Il projette la Maroquinerie dans les étoiles avec Love by Numbers et T.D.K.. Le groupe la gratifie même de l’inédit japonais Kounty Volks. Les danses reprennent de plus bel avec le funky pop 1,000 Times, issu de l’album Wallpaper for the Soul (2002). Car, oui, assister à un concert de Tahiti 80, c’est comme aller au bal… C’est d’ailleurs une des raisons qui a dû pousser les Rouennais à intituler leur nouvel opus Ballroom.
Le bal se poursuit avec deux nouvelles chansons. L’electro pop lumineuse de Crush! et les rythmes funky de Coldest Summer finissent de ravir la salle parisienne. Tahiti 80 achève son set par le robotique et hypnotique Defender, extrait de l’album The Past, the Present and the Possible (2011). La boucle est bouclée… ou presque.
Malgré 20 ans de carrière au compteur, le groupe conserve toujours autant de fraîcheur
Dans un dernier sursaut de générosité, les Rouennais reviennent sur scène pour un rappel. Ils se font doux sur Open Book puis remettent les déhanchements en route avec la pop tendre de Big Day, extrait de l’album Fosbury (2005). Ça ne nous rajeunit pas tout ça… La fête n’aurait pas été complète sans Heartbeat qui nous ramène 15 ans en arrière. Ce titre extrait de Puzzle (1999) vient clôturer en beauté plus d’1h30 de concert.
La Maroquinerie applaudit à tout rompre le quintette. Tahiti 80 mérite les éloges de la salle. Malgré 20 ans de carrière au compteur, le groupe conserve toujours autant de fraîcheur ! On ne peut que vous conseiller d’aller le voir sur scène. Ça tombe bien : des concerts sont prévus en France au mois de décembre !
LA SET LIST COMPLÈTE :
A LOVE FROM OUTERSPACE
GATE 33
MISSING
I.S.A.A.C
SEVEN SEAS
THE GOD OF THE HORIZON
COME AROUND
EASY
LOVE BY NUMBERS
ROBERR
BACK 4 MORE
T.D.K.
KOUNTY VOLKS
1,000 TIMES
CRUSH!
COLDEST SUMMER
DEFENDER
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OPEN BOOK
BIG DAY
HEARTBEAT