Photos Tahiti Boy & The Palmtree Family @ Le Bataclan 2010
En début de mois, Tahiti Boy & The Palmtree Family se produisait avec le projet We are the Lilies dans le cadre du Factory Festival IDF. Quelques semaines plus tard, la troupe montait à nouveau sur une scène parisienne mais, cette fois, sans Sergio Dias.
Nous sommes le 12 octobre et Tahiti Boy & The Palmtree Family investit la salle du Bataclan pour assurer la première partie des Australiens Midnight Juggernauts. Il est 20h30 lorsque la troupe monte sur scène, devant une fosse à peine remplie.
Tahiti Boy & The Palmtree Family fait de la jolie pop retro et légère
David Sztanke et ses camarades s’installent et sortent les notes de Cry When You Sleep. Le show s’ouvre avec une composition joyeuse malgré le titre tristounet. Le morceau commence par « hey, hey !! », rien de mieux pour réveiller le public qui arrive à petites gouttes. Cry When You Sleep est suivi de près par Over My Head, une composition riche. La voix de David est en place. Le saxophoniste impose tant physiquement que musicalement. Le contrebassiste fait des grimaces, porte et gratte son instrument comme si c’était une guitare. Le batteur, pieds nus, est en pleine concentration.
L’ambiance peine à monter. Les spectateurs ne semblent pas attentifs. Seul, une bonne poignée de personnes du premier rang montre son enthousiasme. Une petite pépite se glisse parmi les titres : 1973. Mélange étonnant et assez bien trouvé, pêchu, catchy. Les têtes commencent enfin à suivre en masse le rythme assez soutenu. Tahiti Boy & The Palmtree Famity fait de la jolie pop retro et légère avec des bonnes montées pêchues.
Les spectateurs sont certainement en manque d’une bonne dose de soleil
Puis, l’ambiance retombe. La troupe poursuit son set malgré des spectateurs mous et peu expressifs. Ce n’est pourtant pas la faute de Tahiti Boy & The Plamtree Family. David fait ce qu’il peut pour que le public fasse un peu d’effort mais, visiblement, ça ne prend pas totalement. Les garçons ne se laissent pas pour autant déstabiliser. Pour rendre ce show un peu moins morose, les musiciens se donnent entièrement. Ca boit un petit verre de vin par ci, ça rigole un poil par là. Les spectateurs sont certainement en manque d’une bonne dose de soleil mais les musiciens s’amusent et ça, c’est cool !
On se dit que Sarava va peut-être les pousser à shake leur booty mais, là encore, nada. Pas mal de personnes restent de marbre… Le concert n’est pourtant pas nul. Le son est bon. Parfois, le public parisien est très difficile et, souvent, de mauvais poil. Ce soir, c’est tombé sur Tahiti Boy & The Palmtree Family, dommage. Après 30 minutes de show, les garçons quittent la salle, souriants, et remercient le public. Le Bataclan applaudit sans conviction.