Photos The Black Angels @ Le Nouveau Casino 2010
Après un passage à Rock en Seine en août dernier, les Black Angels revenaient à Paris le 5 octobre 2010 avec un nouvel album en poche. Les Texans présentaient au Nouveau Casino leur troisième opus Phosphene Dream. Fidèle à lui-même, le groupe a ouvert les portes de la perception à un public totalement acquis à sa cause.
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Dès 20h, Aqua Nebula Oscillator entre en scène pour faire patienter le Nouveau Casino. Les Français donnent dans le garage rock psychédélique. C’est difficile pour eux de rivaliser avec la tête d’affiche mais ils font le boulot. Au bout d’une demi-heure, le groupe tire sa révérence. Les Black Angels montent alors sur scène pour préparer le matériel, une habitude qu’ils ont pris depuis leurs débuts.
« From Houston, Texas. The Black Angels »
Peu avant 21h, les choses sérieuses commencent. Un speaker prend le micro et annonce : « From Houston, Texas. The Black Angels ». Les applaudissements fusent pour accompagner l’arrivée des héros du néo-psychédélisme. Les Texans posent immédiatement l’ambiance avec You on the Run, morceau d’ouverture de leur deuxième opus Directions to See a Ghost. Le son enveloppant du groupe remplit le Nouveau Casino. Le frontman Alex Maas est habillé tout en noir, sa casquette bien enfoncée sur la tête. Avec sa barbe bien fournie, il a un sacré look le coco ! Il entame le concert à la basse.
Sur le deuxième morceau Bloodhounds on my Trail, la fumée s’épaissit sur scène. Le groupe revient à ses débuts en reprenant cette chanson présente sur Passover, son premier opus. Le public adhère pleinement et réagit vivement. Alex Maas demande ensuite à l’ingé son de monter sa voix. Il lâche la basse et s’empare des maracas pour accompagner Bad Vibrations qui introduit le nouvel album du groupe. Jouée à un rythme mid-tempo, cette chanson s’accélère sur la fin pour devenir tranchante comme une lame de rasoir. Effet garanti sur les spectateurs.
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Les Black Angels poursuivent l’exploration de Phosphene Dream en délivrant Haunting at 1300 McKinley. A cette occasion, le clavier passe aux percussions pour venir en renfort de la batterie. La chanson est irrésistiblement old school avec un son de guitare brut et une voix baignant dans la reverb. La vague psychédélique poursuit sa course avec le nouveau Yellow Elevator et le plus ancien Black Grease sur lequel la batteuse Stephanie Bailey assène des coups de baguette pénétrant. Les Anges Noirs distillent ensuite la marche fantomatique Mission District avec ses solos de guitare qui sonnent comme des sirènes.
Dans le désert avec Jim Morrison
Ecouter les Black Angels, c’est comme se retrouver dans le désert à la tombée de la nuit entouré de scorpions et de serpents après avoir absorbé des substances hallucinogènes en compagnie de Jim Morrison. On hallucine en écoutant le déjà classique Science Killer. On se laisse porter par le petit nouveau Entrance Song, un titre qui sonne pourtant un peu comme une redite de ce que le groupe a déjà fait par le passé. C’est ça d’avoir une formule bien rodée mais les spectateurs ne s’en plaindront pas.
Dans la foulée, les Texans enchaînent The Sniper, Phosphene Dream et River of Blood, tous extraits de leur nouvel album, avant de sortir de leur chapeau le plus catchy des morceaux jamais composés par le groupe, à savoir Telephone. Sur cette note dansante, les Black Angels quittent la scène mais pas pour longtemps.
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Le quintet extirpe de son premier album Passover les classiques Young Men Dead, Better Off Alone, The First Vietnamese War et le clou du spectacle Manipulation
Rappelé par un public chaud comme la braise, le quintet extirpe de son premier album Passover les classiques Young Men Dead, Better Off Alone, The First Vietnamese War et le clou du spectacle Manipulation qui clôt près d’1h30 de concert. Ceux qui suivent le groupe depuis ses débuts auront apprécié ce retour aux sources en guise de bouquet final. Alors que ses camarades sont déjà partis, Alex Maas reste seul sur scène derrière son clavier duquel il sort un son étrange pendant quelques secondes. Rideau.
Malgré tout le plaisir que l’on a eu à revoir les Black Angels sur scène ce soir, ce concert au Nouveau Casino n’a pas réussi à effacer le souvenir de leur passage à la Maroquinerie en mai 2008, une prestation qui reste la meilleure du groupe en France.
LA SET LIST COMPLÈTE :
YOU ON THE RUN
BLOODHOUNDS ON MY TRAIL
BAD VIBRATIONS
HAUNTING AT 1300 MCKINLEY
YELLOW ELEVATOR
BLACK GREASE
MISSION DISTRICT
SCIENCE KILLER
ENTRANCE SONG
THE SNIPER
PHOSPHENE DREAM
RIVER OF BLOOD
TELEPHONE
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YOUNG MEN DEAD
BETTER OFF ALONE
THE FIRST VIETNAMESE WAR
MANIPULATION
/// Textes : Mr. Grieves/// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
THE BLACK ANGELS
7 choses que vous ne saviez pas sur les Black Angels
« Les Black Angels tirent leur nom de la chanson The Black Angel’s Death Song présente sur le premier album du Velvet Underground, The Velvet Underground & Nico (1967). Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à cette formation originaire d’Austin (Texas) ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock psychédélique. Êtes-vous vraiment certain de tout savoir sur les Black Angels ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 7 anecdotes méconnues sur le groupe.
