Photos The Dandy Warhols @ La Cigale 2010
Le 26 juillet 2010, les Dandy Warhols profitaient de la sortie de leur best of The Capitol Years : 1997 – 2005 pour rendre visite à leurs fans parisiens. La bande de Portland accueillait à cette occasion Fake Drugs en première partie. Deux heures de show empreintes d’une douce nostalgie.
La Cigale affiche complet ce soir pour accueillir le quatuor qui hante la scène shoegaze, pop et psychédélique depuis plus de quinze ans. A 19h30, Fake Drugs entre en scène pour faire patienter le public avant l’arrivée des Real Drugs de la soirée : les Dandy Warhols. Le groupe originaire également de Portland (Oregon) délivre un set electro new wave qui ne restera pas dans les anales. Après trente minutes de set, Fake Drugs s’éclipse. Les fans des Dandy Warhols trépignent.
Concert best of
20h35. Quatre globes rouges suspendus au dessus de la scène surgissent de l’obscurité. La Cigale applaudit à tout rompre l’arrivée de Courtney Taylor-Taylor, Zia McCabe, Peter Holmström et Brent De Boer. Le quatuor s’installe en ligne sur le devant de la scène dans une obscurité quasi-totale. Alors que des fumigènes envahissent l’espace, le groupe ouvre son concert avec Mohammed, extrait de son album Thirteen Tales from Urban Bohemia. Sous des lumières violettes, ce titre planant et hypnotique plante directement le décor.
Les Dandy Warhols enchaînent ensuite sur le single We Used to Be Friend. Pour l’occasion, le côté synthpop du morceau est délaissé pour des ambiances plus organiques. La Cigale saute à l’unisson sur les refrains. Ca commence très bien même si, niveau son, on a connu de meilleures conditions. Les choeurs de la formation ne sont pas bien mis en valeur.
« On va être longtemps ensemble ce soir ! »
Le groupe livre le poppy Shakin’ avant de s’aventurer dans Welcome to the Third World où pointe l’influence de David Bowie et des Talking Heads. Sur ce titre extrait de son dernier opus en date Earth to the Dandy Warhols, le public est un peu moins réceptif et se réserve pour les classiques.
L’attente ne sera pas longue. Les Dandy Warhols livrent dans la foulée You Were the Last High extrait de Welcome to the Monkey House. A la fin du morceau, Courtney Taylor-Taylor s’adresse enfin au public : « On va être longtemps ensemble ce soir ! ». Le groupe a donc décidé de faire plaisir à ses fans et ces derniers le lui rendent bien. « Je me dis souvent que c’est bon d’être les Dandy Warhols » ajoute-t-il avant d’entreprendre You Come in Burned.
La machine à nostalgie tourne à plein régime
Dans la foulée, le groupe fait marcher la machine à nostalgie à plein régime en livrant I Love You issu de leur deuxième opus …The Dandy Warhols Come Down. Ce disque paru en 1997 avait marqué le début d’une longue histoire d’amour entre les Américains et le public européen. Treize ans plus tard, le philtre d’amour fonctionne toujours…
Après Now You Love Me, un titre qui fait redescendre l’ambiance, les Dandy Warhols reprennent du poil de la bête avec une triplette démoniaque composée de All the Money or the Simple Life Honey qui ressuscite les Rolling Stones (même s’ils ne sont pas encore morts), Not If You Were the Last Junkie on Earth, premier gros hit du groupe, et Bohemian Like You, autre tube mémorable.
La fosse de la Cigale s’agite. Des spectateurs montent sur scène et se jettent sur les premiers rangs. Zia McCabe demande alors au public de se calmer. Ca fonctionne sur les titres Talk Radio et Godless mais la fosse redevient vite incontrôlable dès que résonnent Get Off, Horse Pills et Solid extraits de Thirteen Tales from Urban Bohemia, même si, encore une fois, le son laisse un peu à désirer.
Après une nouvelle incursion sur l’album …The Dandy Warhols Come Down avec Boys Better, Courtney Taylor-Taylor annonce à la Cigale que le groupe jouera prochainement à Saint Tropez (Festival Plage de Rock) et Amsterdam. Les Dandy Warhols enchaînent sur Country Leaver. Le frontman reste ensuite seul en scène pour livrer une version guitare/chant de Every Day Should Be a Holiday dont le refrain est repris en choeur par le public.
On voyage quinze ans en arrière
Pour finir sa prestation en beauté, les Dandy Warhols font un détour par leur premier opus Dandys Rule Ok? paru en 1995. Ils jouent It’s Fast-Driving Rave-Up with the Dandy Warhols. Ce voyage de quinze ans en arrière provoque à nouveau des sauts dans la fosse. Le groupe rejoint ensuite les coulisses.
Zia McCabe revient pour expliquer que c’était le dernier morceau. Le public en veut encore. La claviériste se lance alors dans une version a capela de la comptine pour enfants A Daisy on my Toe, une berceuse qui calme définitivement les ardeurs de la Cigale.
En deux heures de concerts et 22 titres, les Dandy Warhols ont fait le tour de leur répertoire. Ces dernières années, le groupe avait parfois déçu sur scène avec des albums un peu moins réussis. Ce concert best of a, cette fois-ci, tenu toutes ses promesses. God bless the Dandy Warhols !
LA SET LIST COMPLÈTE :
MOHAMMED
WE USED TO BE FRIEND
SHAKIN’
WELCOME TO THE THIRD WORLD
YOU WERE THE LAST HIGH
YOU COME IN BURNED
I LOVE YOU
NOUW YOU LOVE ME
ALL THE MONEY OR THE SIMPLE LIFE HONEY
NOT IF YOU WERE THE LAST JUNKIE ON EARTH
BOHEMIAN LIKE YOU
TALK RADIO
GODLESS
GET OFF
HORSE PILLS
SOLID
WASP IN THE LOTUS
BOYS BETTER
COUNTRY LEAVER
EVERY DAY SHOULB BE A HOLIDAY
IT’S A FAST-DRIVING-RAVE-UP WITH THE DANDY WARHOLS
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A DAISY ON MY TOE
/// Textes : Lucy Seeds /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
16 choses que vous ne saviez pas sur les Dandy Warhols
« Le documentaire Dig (2004) est consacré à la rivalité entre les Dandy Warhols et le Brian Jonestown Massacre, deux groupes issus de la scène rock de Portland (Oregon). Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à la formation emmenée par Courtney Taylor-Taylor ! » hurlez-vous devant votre écran. Êtes-vous absolument sûr de tout savoir sur les Dandy Warhols ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 16 anecdotes méconnues sur le groupe.