Photos The Kooks @ La Flèche d’Or 2011
En amont de la parution de leur nouvel album Junk of the Heart, les Kooks retrouvaient leurs fans parisiens pour un concert intime donné à la Flèche d’Or. Un mois avant son passage au Casino de Paris le 18 octobre prochain. Luke Pritchard a pu vérifier à cette occasion que son sex-appeal marchait toujours autant auprès de la gente féminine…
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Le 12 septembre 2011, The Kooks livrera son troisième opus Junk of the Heart, le premier enregistré avec son nouveau bassiste Pete Denton, remplaçant de Max Rafferty parti soigner ses addictions. Dès 20h, la Flèche d’Or grouille de monde où plutôt la terrasse de la Flèche d’Or grouille de monde. Les fans et les invités à cette avant-première cohabitent autour d’un verre.
Luke Pritchard déborde d’énergie
A 21h, la salle est blindée. Soudain, les lumières bleues s’affolent et une musique d’introduction retentit. Une ovation s’élève pour saluer l’arrivée de la bande à Luke Pritchard. « Bonsoir. Nous sommes les Kooks » lance le frontman. Un larsen s’élève et le riff d’Always Where I Need to Be marque le début du concert. D’entrée de jeu, Luke déborde d’énergie. Les Kooks ont décidé de commencer par un hit, histoire de mettre tout le monde dans l’ambiance et ça fonctionne !
Le sautillant Do You Want to See the World? prend le relais. Luke empoigne sa guitare électrique. La Flèche d’Or saute à l’unisson les bras levés. Encore un tube ! Le groupe démontre toute son efficacité. Les structures sont simples et directes. Les refrains se retiennent en quelques secondes, pas étonnant que les Kooks aient autant de succès en Angleterre. Ils sont britpop à souhait.
Le groupe sait composer des chansons catchy aptes à être reprises en choeur
« Une nouvelle chanson maintenant » annonce Luke. Le groupe se lance dans le single Is It Me?. Après un départ soft, le titre mue en britrock. Les Kooks sont bien en place sur ce nouveau morceau. Pete Denton et Hugh Harris assurent les chœurs. Luke s’approche des premiers rangs, provoquant des vagues d’hystérie. Le frontman s’empare ensuite d’une guitare acoustique. « Une ancienne chanson pour vous maintenant. On va jouer aussi quelques nouvelles chansons. Celle-là s’appelle Ooh La ». Le groove entrainant de ce titre fait mouche.
Mais les fans veulent entendre aussi de nouveaux morceaux. Les Kooks l’ont bien compris et distillent Eskimo Kiss, une chanson qui rend aussi heureux qu’après un premier baiser amoureux. On a le coeur léger. Le groupe sait composer des chansons catchy aptes à être reprises en choeur. On pourrait juste leur reprocher de toujours parler des filles et des relations amoureuses mais la gente féminine ne semble pas s’en plaindre.
L’amour est une nouvelle fois au menu sur le nouveau morceau Junk of the Heart (Happy)
Le temps de se ré-accorder dos au public et le groupe propose la ballade Sway. Hugh se fait plaisir à la guitare sur le solo alors que l’intensité monte d’un cran. « Merci beaucoup. On veut jouer une autre nouvelle chanson » explique Luke. La Flèche d’Or approuve cette initiative. Elle est là pour ça ! Les Kooks présentent How’d You Like That. A cette occasion, Hugh passe aux claviers. Tout le monde tape des mains.
Luke revient ensuite à sa guitare acoustique pour le poppy She Moves in Her Own Way, encore une chanson à propos d’une fille. L’amour est une nouvelle fois au menu sur le nouveau morceau Junk of the Heart (Happy). Sautillant et mélodique, ce titre n’a pas d’autre prétention que de faire dodeliner les têtes. Paul Garred lance ensuite à la batterie Shine On. Dans la foulée, les Kooks lâchent les chiens sur le fameux Do You Wanna. Ce retour en 2008 à l’époque du deuxième opus Konk est vivement apprécié. Les stroboscopes s’affolent et la Flèche d’Or se lâche. Le groupe calme le jeu au milieu du morceau. Luke répète « Do you wanna make love to me ». Les filles ont l’air d’accord… Les lumières balaient la salle et, finalement, les Anglais remettent la sauce dans une ambiance d’hystérie collective.
« Tout le monde doit chanter sur celle-là »
« Merci d’être venus nous écouter. C’est notre dernière chanson » annonce Luke au bout de 45 minutes de concert. Portables au dessus de leurs têtes, les fans filment Naive sous les stroboscopes qui décidément sont de sortie en cette fin de concert ! Les Kooks partent en coulisses sous les applaudissements. Une lumière verte éclaire la scène vide et les roadies entrent en action pour ré-accorder les instruments.
D’abord timidement puis plus franchement, la Flèche d’Or demande un rappel. Luke revient seul avec sa guitare électrique. « Tout le monde doit chanter sur celle-là » lance-t-il avant de jouer Seaside. Rejoint par ses camarades, il envoie ensuite The Saboteur qui dévoile un autre visage de la formation. La structure est plus ambitieuse et plus rock. Les Kooks démontrent qu’ils sont capables de faire autre chose que des chansons pour midinettes. Un bon signe pour l’avenir. En guise d’au revoir, ils lâchent le bon vieux tube Sofa Song. Luke fait signe de la main, le sourire aux lèvres, et rejoint les backstages.
Au final, cette prestation des Kooks n’aura duré qu’une heure. Ils n’auront présenté que cinq morceaux sur les douze de leur nouvel opus. On nous avait vendu une avant-première mais, en réalité, la setlist était la même que lors des apparitions du groupe en festival les mois précédents. On est donc un peu resté sur notre faim mais les vrais fans avaient le sourire en sortant de la salle. Et c’est bien le principal.
LA SET LIST COMPLÈTE :
ALWAYS WHERE I NEED TO BE
DO YOU WANT TO SEE THE WORLD ?
IS IT ME?
OOH LA
ESKIMO KISS
SWAY
HOW’D YOU LIKE THAT
SHE MOVES IN HER OWN WAY
JUNK OF THE HEART (HAPPY)
SHINE ON
DO YOU WANNA
NAIVE
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SEASIDE
THE SABOTEUR
SOFA SONG