Photos The Raveonettes @ Le Trabendo 2012
Décidément on enchaîne avec les artistes venus du Nord. Après les Suédois The Hives au Zénith, Paris accueillait au Trabendo les Danois The Raveonettes en pleine tournée de promotion pour leur sixième album Observator, un disque de nouveau teinté de mélancolie, avec cette fois une place particulière laissée aux claviers. Sur scène, après une entrée timide, le duo a finalement fait bel étalage de sa discographie. Rencontre avec son univers désenchanté en images.
Avant d’entamer le set glacé des Danois, le groupe Holy Esque ouvre la soirée. Le Trabendo est déjà bien rempli et le public plutôt attentif devant une scène pourtant peu éclairée. Les arpèges de guitare et les claviers font leur office. On remarque surtout la voix tremblante et troublée de leur chanteur enveloppée dans une ambiance cold-wave typée des premiers albums de The Cure. On y verrait presque la relève de feu WU LYF.
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The Raveonettes démarre avec la timide mais mélodieuse Hallucinations sans un mot
Place ensuite aux Raveonettes : Sune Rose Wagner coiffé d’une casquette noire puis Sharin Foo et sa légendaire coupe carrée d’un blond insolent entrent en scène sous les applaudissements. Pour les accompagner, la formation est complétée par un batteur ce qui permet de donner une toute autre ampleur à des morceaux parfois enregistrés avec une simple boite à rythme (surtout sur les premiers albums). The Raveonettes démarre avec la timide mais mélodieuse Hallucinations sans un mot. On sent le duo très réservé, concentré sur ses morceaux. Sune Rose assure les leads tandis que Sharin l’accompagne avec sa guitare saturée au possible, sans pourtant venir gêner les arpèges de son compagnon de scène.
She Owns The Streets rassure tout de suite : les voix du duo résonnent toujours à l’unisson. C’est avant tout cette cohésion des voix, d’où émane une certaine tendresse fraternelle, qui fait la force des Raveonettes. Sur Dead Sound, Sharin prend sa basse et les festivités commencent véritablement. Appuyé par un bel éclairage, le duo gagne en souplesse et n’hésite pas à se rapprocher durant l’instrumental.
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Les Danois hypnotisent le Trabendo qui redemandera deux rappels
On en vient ensuite au premier morceau tiré d’Observator, Curse the Night, dernière « balade » du set avant que ce dernier ne prenne une dimension plus noisy et énergique. Gone Forever et The Enemy permettent au public de se déhancher avant l’aparté Observations, d’une tristesse confondante. Sur Young & Cold, le batteur laisse la scène à Sharin et Sune Rose le temps d’un duo semi-accoustique (la guitare folk de Sharin reste encore une fois très saturée).
Sur les derniers morceaux, le groupe finit avec une pêche inattendue : on a presque l’impression que The Raveonettes met plus de pêche à revisiter ses anciens titres qu’à jouer ses petits derniers. L’enchainement Bowels of the Beast avec Aly, Walk With Me reste pour mémoire l’un des meilleurs moments du set. Les Danois hypnotisent le Trabendo qui redemandera deux rappels, une superbe occasion pour le groupe de rejouer des perles comme Heart of Stone et Love in a Trashcan. Après 1h20 de concert, le duo se retire timidement en remerciant vivement un public conquis par sa prestation. A bientôt The Raveonettes !
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LA SET LIST COMPLÈTE :
HALLUCINATIONS
SHE OWNS THE STREETS
BLUSH
DEAD SOUND
LUST
CURSE THE NIGHT
GONE FOREVER
THE ENEMY
OBSERVATIONS
APPARITIONS
YOUNG AND COLD
ATTACK OF THE GHOST RIDERS
MY TORNADO
BOWELS OF THE BEAST
ALY, WALK WITH ME
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HEART OF STONE
LOVE IN A TRASHCAN
THAT GREAT LOVE SOUND
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LOVE CAN DESTROY EVERYTHING