Photos The Soft Moon @ Le Trabendo 2013
En ce mois d’avril 2013, The Soft Moon investissait le Trabendo (Paris) pour y présenter son nouvel opus Zeros paru l’année dernière. Le trio californien nous a tout simplement bluffés entre post punk, electro et noise rock.
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Par cette douce journée de printemps, il faut en vouloir pour se déplacer au Trabendo (Paris) mais la terrasse aménagée à l’extérieur de la salle nous conforte dans notre choix. En attendant The Soft Moon, le DJ Holy Strays assure la première partie. On reste sur la terrasse pour l’écouter et puis on ne l’écoute plus vraiment…
Au fil des chansons, The Soft Moon réveille les fantômes du passé
A 21h40, c’est l’heure : The Soft Moon entre en piste. Une batterie linéaire, une voix et une guitare pleines de reverb et une basse déterminée résonnent sous des lumières tournoyantes. Luis Vasquez (chant, guitare, synthétiseurs), Justin Anastasi (basse) et Keven Tecon (batterie) s’acharnent sur leurs instruments à contre-jour. Même si le Trabendo est loin d’être rempli, les sensations sont bel et bien là.
Au fil des chansons, The Soft Moon réveille les fantômes du passé, plus particulièrement ceux des années 80. Le trio est évidemment habillé en noir et évolue à contre-jour. Keven utilise ses pads à bon escient. Des programmations viscérales font vibrer les cages thoraciques. Une fumée de plus en plus opaque envahit la scène sous des assauts robotiques, stroboscopiques, épileptiques… et plein d’adjectifs en « iques ».
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C’est à se demander si ces Californiens sont vraiment humains
Le frontman parle peu mais pousse des cris parfaitement adaptés à la situation. La basse est implacable, linéaire et hypnotique à souhait. La batterie sonne souvent comme une boîte à rythmes… C’est à se demander si ces Californiens sont vraiment humains. « Vous êtes incroyables. Je me sens bien grâce à vous » lance Luis avant d’envoyer le dernier morceau de la soirée. A cette occasion, il se lance dans une petite session de percussions. Le morceau s’arrête en plein élan. Le groupe déguerpit. 40 minutes chrono…
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Le Trabendo rugit et mugit. The Soft Moon revient pour un rappel sur des sons venus de l’espace. Le groupe explore des terrains electro pour l’ultime atterrissage. Il distille également une chanson tendue comme un slip trop petit avant de finir sur des hurlements et des stroboscopes qui mettent en transe les spectateurs. A 22h35, la messe est dite. On reste un peu sur notre faim mais on en a pris plein les oreilles. « Merci Paris. A la prochaine » lance Luis. Oui, à la prochaine, sans faute !