• Qui sommes-nous ?
  • Mentions Légales
  • Données personnelles
  • Billetterie
  • Contact
Pixbear
  • Home
  • Buzzrocks
  • News
  • Today in Rock
    • Today in Rock – Le calendrier de l’histoire du rock
  • Billetterie
  • Streaming
  • Vidéos
  • Portraits
  • Live Reports
  • Artistes
  • Festivals

Photos The Strokes @ Le Zénith 2011

Live Reports
Partagez sur :

THE STROKES @ LE ZÉNITH 2011

Cinq ans que l’on attendait le retour des Strokes dans la Capitale ! En juin 2006, la bande de Julian Casablancas avait pris possession du Zénith de Paris. Ils revenaient en cette soirée maussade de juillet 2011 pour leur seul passage en France avec leur nouvel album Angles. Forcément, nous n’aurions manqué cela sous aucun prétexte pour clôturer une saison 2010/2011 de live reports sur Pixbear !


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***






Depuis plusieurs mois, le Zénith de Paris affichait complet. Les Strokes se font rares sur scène, il était donc primordial de ne pas les louper ce soir. Dès la première partie assurée par The Cribs, la salle parisienne est blindée tant dans la fosse que dans les gradins et au bar. Malgré un son très moyen étouffé par la basse et la batterie, les Anglais parviennent à maintenir l’attention des spectateurs pendant une trentaine de minutes. Mais, il est clair que tout le monde est venu pour voir les Strokes. Qu’ils soient anglais, américains ou français, les fans sont présents et prêts à prendre leur dose de hits rock.

New York City Cops ouvre le bal

Pendant l’entracte, la tension monte. On se demande si le groupe va être à la hauteur de nos attentes. On se rappelle leur premier passage en tête d’affiche dans la Capitale en 2001 à la Mutualité où ils avaient donné un concert de 35 minutes avec tous les titres joués à vitesse réduite… Un autre passage beaucoup plus réussi en juin 2006 au Zénith de Paris à la sortie de First Impressions of Earth. On pense aux tensions au sein du groupe qui se sont étalées dans la presse (bien que tout semble régler maintenant). On pense aux prestations qui fleurissent sur YouTube avec un Julian Casablancas pas toujours très juste… En plus, on a bien le temps de cogiter puisque les roadies prennent leur temps pour installer le matériel du groupe sur scène.

Après plus de 45 minutes d’attente au cours desquelles le public donne quelques signes d’impatience dans une fosse pleine à ras bord, les héros font enfin leur apparition sur une intro de synthé et des lumières bleus. Il est 21h30. Julian Casablancas, Albert Hammond Jr., Nick Valensi, Nikolai Fraiture et Fabrizio Moretti sont de retour à Paris pour de bon ! Les rangées s’agitent alors qu’Albert se met à genoux et lance un larsen strident. Premier coup de batterie, deuxième coup de batterie et c’est New York City Cops qui ouvre le bal comme sur la plupart des concerts de cette nouvelle tournée. Tout le monde chante en choeur le refrain et lève les bras devant un Julian tranquille derrière ses lunettes noires.

Les New-Yorkais ont décidé de faire des concerts best of

Le groupe reste old school en enchaînant avec Alone, Together extrait de son premier opus Is This It. Le Zénith est projeté dix ans en arrière. Les souvenirs de cette période de revival rock intense se bousculent dans les esprits. Julian croone sur les riffs de guitares hypnotiques. Ça bouge dans la fosse. Nick y va de son petit solo. « Merci. Ça va. Yeah ! » lance Julian à la fin du morceau. Il appelle ensuite Nikolai. « Hey man, the Zenith ! ». Les Strokes semblent ravis de ce retour en France. Nous aussi ! Ils distillent un petit Reptilia bien mécanique, issu de leur deuxième album Room on Fire. C’est la folie !

Ensuite, place à la nouveauté avec Machu Pichu, extrait du nouvel opus Angles. Aux vibes plus 80’s, ce titre permet de faire une pause après l’euphorie des trois premiers morceaux. Les Strokes n’ont rien perdu de leur efficacité. Le riff reste en tête. Après l’arrêt abrupt du morceau, ils enchaînent sur le séminal The Modern Age qui relance l’hystérie collective. Après cinq années de retraite, les New-Yorkais ont décidé de faire des concerts best of et personne ne s’en plaindra. Preuve de cette volonté de faire plaisir à leurs fans, ils distillent ensuite Is This It qui, là encore, fait déferler une douce vague nostalgique dans tout le Zénith.

« C’est toujours quelque chose pour nous de jouer à Paris »

On accueille alors avec bonheur le single Under Cover of Darkness que les plus blasés d’entre nous avaient allégrement critiqué à sa sortie au début de l’année. Ce soir, ce titre fait l’unanimité. « I’m tired of all your friends listening at your door and I want what’s better for you. So long my friend and adversary. Oh, but I’ll wait for you » résonne dans une ambiance de fête. C’est l’occasion de saluer la prestation du groupe. Fabrizio est impeccable derrière ses fûts. Albert et Nick se partagent harmonieusement les parties de guitare. Nikolai tient la baraque. Julian, bien que peu expressif, hypnotise la salle par sa nonchalance légendaire.

« Merci beaucoup. Vous êtes gentils. C’est toujours quelque chose pour nous de jouer à Paris » lance le frontman. « C’est incroyable. Vous le savez ». Le groupe livre le morceau d’ouverture de Room on Fire, What Ever Happened? puis permet au Zénith de souffler avec Life Is Simple in the Moonlight, extrait d’Angles. Cette ballade pop marque le moment de remplir ses verres pour se préparer à la deuxième partie du concert. Décidément, les Strokes pensent à tout. Le public est à point pour recevoir en pleine face Someday et chanter en choeur ce titre so 2001. Dans l’obscurité de la scène, les chaussures fluorescentes de Julian font leur petit effet.

Les Strokes proposent en guise de bouquet final Last Nite

Les Américains poursuivent vaillamment avec You Only Live Once, deuxième titre extrait de First Impressions of Earth joué ce soir. Une nouvelle nuée de bras levés vient saluer le morceau. L’euphorie se poursuit avec le petit nouveau You’re So Right, l’un des titres les plus marquants d’Angles. Frénétique, rampante, obscure et paranoïaque, cette chanson remporte tous les suffrages. Les Strokes distillent ensuite le nostalgique et romantique Under Control. « I don’t wanna waste your time » répète Julian. Personne ne perd son temps ce soir.

Dernier détour par Angles avec le sautillant Gratisfaction et le quintette livre le premier single de First Impressions of Earth, Juicebox, limite hard rock. Là encore, la liesse s’empare du Zénith alors que les guitares se font de plus en plus agressives. L’ambiance monte encore d’un cran lorsque les Strokes proposent en guise de bouquet final Last Nite, le titre qui les avait propulsés en France. Dès les premiers sons de guitare, le Zénith se met à danser. Albert connaît sa petite minute de gloire sous les projecteurs sur le solo. Après ces 3 minutes 30 qui rappellent toutes ces soirées pendant lesquelles on a dansé au son des New-Yorkais, le groupe quitte la scène sous une ovation titanesque.

Une set list bien équilibrée et efficace 100% tubesque

Les roadies préparent le terrain pour le rappel. Le Zénith hurle non stop. Les panneaux représentant des angles sur la scène se colorent rapidement en bleu, signe du retour imminent de la formation. Les Strokes reprennent en douceur avec Automatic Stop et un Julian statique comme au premier jour. La nostalgie est au rendez-vous sur Hard to Explain qui file tout droit comme une comète. « Merci beaucoup » lance le frontman peu loquace comme à son habitude. Les Américains enchaînent avec Take It or Leave It, que l’on sait être le dernier morceau de la set list. Les fans profitent de ce titre accrocheur, l’un des plus hargneux d’Is This It, avant de saluer le départ définitif du groupe après 1h15 de concert.

Certains diront que c’était trop court mais ce retour en France des Strokes a globalement satisfait tout le monde. 19 titres, 5 d’Angles, 8 d’Is This It, 4 de Room on Fire et 2 de First Impressions of Earth, une set list bien équilibrée et efficace 100% tubesque. On espère simplement revoir les New-Yorkais avant 2016. Le groupe est en train d’enregistrer de nouveaux morceaux en vue de sortir un album très prochainement. De bon augure pour la suite !

LA SET LIST COMPLÈTE :

NEW YORK CITY COPS
ALONE, TOGETHER
REPTILIA
MACHU PICHU
THE MODERN AGE
IS THIS IT
UNDER COVER OF DARKNESS
WHAT EVER HAPPENED?
LIFE IS SIMPLE IN THE MOONLIGHT
SOMEDAY
YOU ONLY LIVE ONCE
YOU’RE SO RIGHT
UNDER CONTROL
GRATISFACTION
JUICEBOX
LAST NITE

:::

AUTOMATIC STOP
HARD TO EXPLAIN
TAKE IT OR LEAVE IT

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

13 choses que vous ne saviez pas sur les Strokes

the_strokes_quizz_1« La chanson New York City Cops a été censurée aux Etats-Unis suite aux attentats du 11 septembre 2001. Je sais, merci. C’est la base lorsque l’on s’intéresse aux Strokes » hurlez-vous derrière votre écran. Calmez-vous, s’il vous plaît. Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur la bande de Julian Casablancas ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 13 anecdotes concernant les Strokes.

Albert Hammond Jr. Fabrizio Moretti Julian Casablancas Nick Valensi Nikolai Fraiture The Strokes Zénith de Paris

Article précédent

Photos Slash @ Le Zénith 2011

Article suivant

Photos Electrelane @ Le Glazart 2011

ginger_baker_quotes_1

Ginger Baker : les 9 bonnes paroles d’un batteur pionnier du jazz fusion

22 janvier 2025 0
cat_stevens_quotes

Cat Stevens : les 48 bonnes paroles d’un musicien qui a trouvé la paix dans...

3 janvier 2025 0
the_beach_boys_quizz_1

20 choses que vous ne saviez pas sur les Beach Boys

14 avril 2025 1
malcolm_mclaren_death_birthday_1

Back in Time : le jour où Malcolm McLaren nous a quittés

7 avril 2025 0
brian_eno_quotes_1

Brian Eno : les 100 bonnes paroles d’un explorateur sonore en avance sur son temps

7 mars 2025 0
bruce_springsteen_quotes_1

Bruce Springsteen : les 18 bonnes paroles du Boss

8 avril 2025

Annulez

vinyle

Peter Doherty, Billy Nomates, MØ, Pelican… : les albums de la semaine en streaming

17 mai 2025 0
josh_homme_birthday

Today in Rock – 17 mai

17 mai 2025 0
brant_bjork_trio_concert_cafe_de_la_danse_2025

Avis de passage : Brant Bjork Trio, Naive New Beaters, Nothing More, Skinny Lister…

16 mai 2025 0
king_gizzard_and_the_lizard_wizard_grow_wings_and_fly_video

Zapping de la semaine : King Gizzard & The Lizard Wizard, Wolf Alice, The Lemonheads,...

16 mai 2025 0
matthew_bellamy_quotes_1

Matthew Bellamy : les 50 bonnes paroles d’un artiste obsédé par l’espace et le temps

16 mai 2025 0
the_band_quizz

17 choses que vous ne saviez pas sur The Band

16 mai 2025 0

siouxsie_and_the_banshees_quizz12 choses que vous ne saviez pas sur Siouxsie and the Banshees

marilyn_manson_quizz_1 23 choses que vous ne saviez pas sur Marilyn Manson

dire_straits_quizz20 choses que vous ne saviez pas sur Dire Straits

the_verve_quizz_110 choses que vous ne saviez pas sur The Verve

brian_molko_quotesBrian Molko : les 27 bonnes paroles d’un frontman qui cultive l’ambiguïté

lana_del_rey_quotes Lana Del Rey : les 41 bonnes paroles d’une artiste nostalgique du glamour hollywoodien

steve_albini_albums_productionSteve Albini : 17 albums produits de main de maître à (re)découvrir

rammstein_quizz_111 choses que vous ne saviez pas sur Rammstein

Mots-clés

Accor Arena Alhambra Backstage by the Mill Badaboum Bataclan Boule Noire Cabaret Sauvage Café de la Danse Casino de Paris Cigale Damon Albarn David Bowie Elysée Montmartre Espace B Etoiles Flèche d'Or Gaîté Lyrique Gibus Green Day Jack White King Gizzard & The Lizard Wizard Liam Gallagher Machine du Moulin Rouge Maroquinerie Metallica Metronomy Muse Neil Young Noel Gallagher Nouveau Casino Olympia Paul McCartney Pete Doherty Petit Bain Pixies Point Ephémère Pop-Up! Salle Pleyel Supersonic The Black Keys The Strokes The Vaccines Trabendo Trianon Zénith de Paris

Catégories

  • Artistes
  • Billetterie
  • Buzzrocks
  • Concours
  • Festivals
  • Live Reports
  • News
  • Portraits
  • Streaming
  • Today in Rock
  • Vidéos

BEST OF

FACEBOOK

Copyright (c) 2025. All rights reserved.
Powered by WordPress. Designed by ThemeWarrior