Photos The Wombats @ Le Trianon 2011
Il est 19h lorsque les portes du Trianon s’ouvrent pour ce nouveau concert parisien des trois garçons des Wombats. Dans la salle, les crash-barriers sont posées loin de la scène, preuve que la sécurité prévoit déjà une soirée forte en émotions. Le groupe originaire de Liverpool, qui connait un franc succès Outre-Manche, vient nous présenter son nouvel album This Modern Glitch déjà très bien accueilli en France.
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La première partie est assurée par le duo parisien The Ritch Kids. Un garçon aux synthés et une jolie décolorée armée d’une Telecaster branchée sur une pile d’amplis Orange, tout pour coller au standard de la soirée. Malgré un public encore peu nombreux, le duo parvient à emmener le public avec des riffs simples mais énergiques, un jeu scénique plein d’énergie et une réelle envie de jouer.
Ce n’est pas pour rien que les Wombats sont à l’origine des marsupiaux australiens
Néanmoins, la tête d’affiche occupe bien l’esprit du public qui, à 21h, s’amasse désormais derrière la barrière. Le spectacle commence, le noir se fait… mais la scène ne s’illumine pas. La première chose à noter sur cette représentation est le manque cruel de lumière sur les vingt premières minutes du concert. Outre rendre la vie des photographes impossible, il est toujours surprenant d’assister à une date assurée par des silhouettes. Le poster placé sur le fond de la gigantesque scène du Trianon restera d’ailleurs quasiment indiscernable tout au long de cette première partie de concert.
Musicalement parlant, le groupe est en place. Les titres s’enchaînent et sont invariablement repris par le public en transe à la manière des fans d’un autre groupe de garçons dans le vent issu de cette même ville du nord de l’Angleterre. La performance du bassiste Tord Øverland-Knudsen est particulièrement impressionnante. Il prouve qu’il lui est possible de faire des allers-retour de scène à la vitesse de l’éclair sans pour autant sacrifier la précision de sa ligne de basse, pour la plus grande joie des fan. A ses côtés, Matthew Murphy et Dan Haggis ne sont pas moins flamboyants. Ce n’est pas pour rien que les Wombats sont à l’origine des marsupiaux australiens !
Le groupe propose un set retraçant les moments forts de son ascension au sommet
Au final, le groupe propose un set retraçant les moments forts de son ascension au sommet du mouvement brit rock actuel, de ses désormais classiques My First Wedding, Backfire at the Disco et Moving to New York aux plus récents Tokyo (Vampire & Wolves) et Techno Fan, sans oublier son hymne Let’s Dance to Joy Division qui vient conclure 1h15 de concert.
Bien qu’au 3/4 plein, le Trianon a été conquis par cette prestation des Wombats. Le groupe, amoureux de la France, sera de retour chez nous au festival La Cabaret Vert (Charleville Mézière) le 25 août et à Rock en Seine (Saint Cloud) le 26 août. La promesse d’agréables retrouvailles.
LA SET LIST COMPLÈTE :
OUR PERFECT DISEASE
KILL THE DIRECTOR
PARTY IN THE FOREST (WHERE’S LAURA?)
JUMP INTO THE FOG
PATRICIA THE STRIPPER
MY FIRST WEDDING
HERE COMES THE ANXIETY
TECHNO FAN
SCHUMACHER THE CHAMPAGNE
BACKFIRE AT THE DISCO
1996
MOVING TO NEW YORK
HOW I MISS SALLY BRAY
TOKYO (VAMPIRE & WOLVES)
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ANTI-D
LET’S DANCE TO JOY DIVISION