Photos The Vaccines, Electric Guest, Poliça & Phantogram @ Le Festival Les Inrocks VW 2012
Chez Pixbear, on suit les Anglais de The Vaccines depuis leurs débuts. C’est donc avec une certaine excitation que nous nous rendions à la Cigale (Paris) pour une nouvelle soirée du festival Les Inrocks proposant les Anglais en tête d’affiche avec, en prime, des prestations annoncées des Américains Electric Guest, Poliça et Phantogram.
Phantogram
Il fallait arriver tôt en ce vendredi soir. Dès 19h, Phantogram investit la scène de la Cigale. Le duo electro pop, composé de Josh Carter (chant, guitare) et Sarah Barthel (chant, claviers), dont on attend le nouvel opus successeur de Eyelid Movies (2009), se présente en compagnie d’un batteur. Devant un public clairsemé, le trio entame sa prestation avec le titre dream pop aérien As Far As I Can See. Sarah attire toute l’attention. Sa voix mélodique baignée de reverb et ses ondulations derrière ses claviers captivent l’auditoire. Josh arrive en renfort sur l’hypnotique 16 Years.
Phantogram se fait ensuite plus intense avec Mouthful of Diamonds et Turning into Stone qui explorent des terrains plus électroniques. Après avoir indiqué que le groupe a des albums à vendre, Sarah dégage une sensualité toute particulière sur Don’t Move et When I’m Small qui clôturent cette prestation de 30 minutes. Une entame de soirée tout en douceur qui passe très bien avec un petit verre de Chardonnay…
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Poliça
La Cigale est pratiquement remplie lorsqu’apparaît Poliça. La formation indie pop de Minneapolis (Minnesota), emmenée par Ryan Olson et Channy Leaneagh, tous les deux anciens membres de Gayns, prend le relai une nouvelle fois sous la forme d’un trio. Son premier album Give You the Ghost nous avait plu. C’est donc une joie de voir ce qu’il va donner sur scène. Channy irradie la salle de sa présence et de sa voix aérienne. Sous des lumières tamisées, la formation distille des titres pop au groove entraînant. Néanmoins, le public reste assez timide.
Poliça propose quelques morceaux aux structures plus alambiquées mais le groupe a quelques difficulté à transposer sur scène la richesse de son premier opus entre indie pop, dream pop et trip hop. Les spectateurs écoutent poliment mais, une chose est sûre, ils ont déjà la tête à Electric Guest…
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Electric Guest
C’est la grosse curiosité de la soirée. Les Californiens d’Electric Guest ont mis tout le monde d’accord avec leur premier opus Mondo produit par Danger Mouse (Beck, The Black Keys, Broken Bells) mais sauront-ils retranscrire sur scène les arrangements de leur album ? En tout cas, leur arrivée sur scène annonce la couleur. L’ambiance vire à la pop organique avec le morceau d’ouverture Under the Gun. Rapidement le son s’avère bien en dessous de la qualité de l’album.
Le frontman Asa Taccone ne ménage par ses efforts mais ses contorsions frisent à la longue le ridicule. On assiste à une prestation assez banale. Vers la fin du set, le single This Head I Hold relance un peu l’enthousiasme des spectateurs mais l’ambiance est plutôt moribonde. Electric Guest conclue son set avec Holes sur les coups de 21h40. On se demande alors si les Vaccines sauveront notre soirée…
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The Vaccines
A 22h tapantes, la chanson Livin’ Thing est diffusée à tout berzingue dans les enceintes de la salle. Précédés de leur deuxième album Come of Age, les Vaccines ne vont pas tarder. Dès les premières notes de No Hope, on oublie la prestation d’Electric Guest. Le frontman Justin Young tape des poses et ses acolytes Arni Arnason (basse), Freddie Cowan (guitare) et Pete Robertson (batterie) sont au taquet. La Cigale gigote. On est rassuré.
Le groupe enchaîne avec l’efficace Wreckin’ Bar (Ra Ra Ra) puis le nouveau single I Always Knew. Justin monte sur les retours et excite la fosse. Il empoigne son pied de micro pour Tiger Blood et WetSuit puis reprend en mode « énervé » le frénétique Teenage Icon. Under Your Thumb et Ghost Town précèdent les classiques Post Break-Up Sex et All in White. Des filles montent sur les épaules de leurs mecs. La bonne ambiance règne dans la salle.
Les Vaccines enchaînent les titres à une vitesse folle et démontrent au passage leur aisance mélodique et scénique. On n’est bien loin de leur premier concert à Paris donné à la Flèche d’Or en 2010 que ce soit au niveau de l’attitude, de la musique et des fringues ! Blow It Up, If You Wanna et Bad Mood mettent la fosse en émoi. Avant de partir, les Anglais envoient Nørgaard qui fait l’effet d’une petite tape derrière la nuque. Après une quinzaine de titres distillés tambour battant, les Vaccines tirent leur révérence sous des applaudissements nourris. Ils ne feront pas de rappel. Dommage.
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On se consolera en retrouvant le groupe au Carmen pour un DJ set en guise d’aftershow de la soirée. Pendant que Freddie passe ses morceaux préférées, Justin et Pete se laissent prendre en photo et prennent le temps de discuter avec tout le monde. Sur les coups de trois heures du matin, ils se dirigent vers leur tour bus pour reprendre la route, direction Nantes où ils joueront le lendemain, nous laissant le souvenir impérissable d’une soirée et d’une nuit réussie. Merci.
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/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
12 choses que vous ne saviez pas sur les Vaccines
« Les Vaccines se sont formés en 2009 à l’initiative de Justin Hayward-Young et Freddie Cowan. Merci, je sais ! C’est la base lorsque l’on s’intéresse au groupe ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour de l’indie rock britannique. Êtes-vous absolument sûr de tout savoir sur les Vaccines ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes méconnues sur le groupe.