Soirée Diirty Music : Sound of Rum, The Agency, The Electronic Conspiracy, Control @ La Flèche d’Or 2011
A la veille d’un week end prolongé, la soirée Dirrty Music prenait ses quartiers à la Flèche d’Or pour proposer un plateau composé de quatre groupes. En tête d’affiche Sound of Rum précédé par The Agency, The Electronic Conspiracy et Control.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Control : un set dynamique et une frontgirl qui rayonne
Il est 21h passées quand Control investit la scène. Le quintette se produit devant une trentaine de personnes. Il n’est jamais facile d’ouvrir une soirée dans ces conditions. D’autant plus que c’est leur dernier concert en tant que Control, nous confie Manuel Cortell. Le début du set reste inchangé, Dakota Penny débarque sur scène en cape noire, perchée sur des talons de 12cm. Au bout d’un titre, Dakota tombe la cape pour laisser apparaître une belle robe courte signée Jean-Charles De Castelbajac, s’il vous plaît ! Les riffs claquent dans les dents, le son de la batterie cogne les oreilles, la voix de la belle Dakota est bonne sans fausse note et les titres se succèdent avec succès.
Malgré le peu de public présent dans la salle, Control joue et ne se démonte pas. Le groupe prend son pied et c’est tout à son honneur. En 30 minutes de show, les spectateurs ont eut droit à un bon solo, un set dynamique et une frontgirl qui rayonne sur scène mais sans pour autant écraser les autres membres. On aime cette touche féminine de la soirée.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
The Electronic Conspiracy met le feu
The Electronic Conspiracy, un duo parisien composé de Vincent Girault (batterie, claviers) et de JC Boutin (chant, claviers) prend place. Des visuels sont projetés en fond de scène. Les jeunes garçons fracassent les oreilles dès le premier morceau avec leur electro rock dirty. L’énergie, l’originalité du groupe étonnent et les compositions font penser à The Rapture à ses débuts et incontestablement à Prodigy.
Le son de The Electronic Conspiracy est gras, surchargé mais à la fois dansant, donc, accessible. On sent également les influences hardcore. JC prend des poses tel un metalleux et arrive à sortir des voix impressionnantes de derrière les fagots fièrement assumées. Les passages hardcore sont forcément un trait de caractère qu’ils ont gardé de leurs anciennes formations et qui les différencie des autres groupes electro rock.
The Electronic Conspiracy met le feu devant un public très réceptif qui remplit petit à petit la salle. Le son de la batterie, les notes des claviers et la boîte à rythmes font trembler les murs. Leur premier single Sing this Song que certains semblent déjà connaître va certainement rendre folles les filles sur les pistes de danse.
La touche française dans l’univers de l’electro est décidément indéniable. On leur souhaite le même succès que Justice et Daft Punk. Leur premier album Nuits Blanches sortira le 17 octobre 2011. C’est le groupe coup de coeur de la soirée et vous allez probablement en entendre parler.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
The Agency : les filles semblent sensibles aux beats
Le calme reprend ses droits dans la Flèche d’Or. Le quatuor débarque sur scène et s’installe en ligne habillé de capes noires. Aux allures de moines, le groupe chante de jolies mélodies qui attirent l’attention du public. En effet, avec leur chansons pop/electro, le groupe donne un peu de repos à nos oreilles après le passage remarqué de The Electronic Conspiracy, ce qui n’est pas de refus.
Le groupe The Agency est né à Kiwiland, un lieu fantastique et imaginaire qui n’a rien à voir avec la Nouvelle Zélande. Et c’est à Paris que la formation s’installe pour répandre sa pop-musique. Les compositions sont portées par des belles voix, une ligne de basse élastique, des synthés et des voix avec effets, le tout dans une ambiance plutôt zen. On a envie de se poser au bord d’une piscine, les pieds dans l’eau, cocktail dans la main. Les arrangements sont souvent poétiques mais toujours entraînants. La présence des synthés donnent un côté inquiétant et frais à la fois. Une chose est sure, les filles semblent sensibles aux beats. Bravo les mecs !!! Un groupe aussi à suivre.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Sound of Rum : on ne manquerait pour rien au monde ce dépucelage collectif !
Notre curiosité reste intacte. Place au dernier groupe, on trépigne d’impatience car c’est le premier passage à Paris de Sound of Rum. On ne manquerait pour rien au monde ce dépucelage collectif ! La salle accueille le trio venu tout droit d’Outre-Manche. Sound of Rum produit sur scène un hip-hop à haut débit. Sans tarder, Kate Tempest nous balance ses flows dans la face.
Sound of Rum s’est formé en 2008 autour de Kate Tempest, Ferry Lawreson et Archie March et a sorti son premier opus Balance en avril dernier. Avec ses compositions très hip-hop avec une pointe d’electro minimaliste, le groupe assure le début de son concert sans se laisser bouffer par cette ville qu’il visite pour la première fois. Étonné par le flow de la jeune femme, le public reste bouche bée devant ce bout de femme souriante et énergique. Eminem peut aller se rhabiller.
*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***
Au bout de quelques titres, Kate demande au public si quelqu’un peut traduire le slam qu’elle va interpréter. Une fille se porte volontaire et monte sur scène mais sa présence ne sera que de courte durée car elle a du mal à trouver le bon phrasé. Kate s’excuse si certains ne comprennent pas ce qu’elle va dire et continue son flow très rapide. Elle vit chaque mot, s’avance vers le premier rang pour partager ses textes.
Cette fin de soirée est subtile. Le mélange des genres fonctionne à merveille. Les changements radicaux du plateau entre rock, electro, pop et hip-hop font que cette soirée est pleinement réussie malgré le peu de monde. Un grand coup de chapeau aux organisateurs qui nous ont concocté un plateau plein de belles découvertes. A la prochaine !
LA SET LIST COMPLÈTE :
CONTROL
HEY HEY
JIMMY CHOO
AS BLACK AS DEVIL
POLICE
BABY THIS TIME
SEX
THE ELECTRONIC CONSPIRACY
OPENING
COMPUTERS DOWN
SHLE LIKES THE DANCE FLOOR
ELECTRO BONDAGE
PUT YOUR HAND UPS
SHOW ME HOW YOU DO IT
CAMELEON
CONSPIRACY STRIP CLUB
DO YOU
FUCK YOU
THE OCEAN
BET
GET DOWN & DIRTY
WHAT YOU WANT
THE AGENCY
MIDNIGHT GARDEN
SECRETS TO BE TOLD
MYSTERY
BEAUTIFUL SLEEP
A NAME
NOT SINGULAR
WATCHING US
BUMPERS
FIRST TIME AGAIN
SOUND OF RUM
BEST INTENTIONS
ICARUS
BREAKTHOUGH
ED WOULD BE
ACAPELLA
GIVE
END TIMES
PROMETHEUS