Photos The Static Jacks @ La Flèche d’Or 2012
En attendant le premier passage en France de Howler, les Static Jacks se présentaient devant la Flèche d’Or avec leur premier album If You’re Young, sorti l’année dernière aux Etats-Unis mais qui ne paraîtra qu’en mars prochain dans nos régions. Emmené par Ian Devaney, frontman contorsionniste, les Américains ont créé la surprise, une très bonne surprise même.
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« Nous sommes les Static Jacks et nous venons du New Jersey » lance Ian Devaney alors que les Static Jacks déboulent sur scène sur les coups de 21h. Le batteur et le guitariste entame à fond Defend Rosie. Après un léger problème de son, laissant le batteur seul aux commandes pendant une dizaine de secondes, tout rentre dans l’ordre et le groupe poursuit pied au plancher. Les Static Jacks dégagent une joyeuse énergie. Ian s’époumone et se cramponne à son micro. Le guitariste porte un T-shirt Buzzcocks. C’est vrai que y’a un peu de ça…
« C’est notre première fois ici. Je ne comprends pas ce que vous dites »
Un tom bass vigoureux vient ensuite annoncer le second morceau du set Girl Parts. Le frontman se déchaîne de plus bel. « Je m’excuse. On ne parle pas français. C’est notre première fois ici. Je ne comprends pas ce que vous dites » lance-il. Pas la peine de comprendre l’anglais pour apprécier le morceau suivant, poppy à souhait. Le chant très « je m’en foutiste » lorgne vers la Perfide Albion. L’ensemble du groupe se démène et assure le show sur scène.
Sur le morceau suivant, Walls, les guitares larsènent avant que la batterie n’envoie une cavalcade de tom bass. La cavalerie débarque pour une version des Strokes crade et dégueulasse. « C’est un plaisir d’être ici avec des vieux copains d’Amérique. Howler, c’est des chouettes types » lance Ian avant de distiller un titre tirant vers la power pop. Le frontman s’empare d’un tambourin. Ça sonne comme un single avec une batterie bien linéaire et une efficacité toute « Buzzcocksienne ». Le groupe va droit au but.
Les lumières clignotent pour accueillir le single Into the Sun
Après avoir annoncé que des t-shirts sont en vente au fond de la salle, une batterie punchy se met en branle. Les Static Jacks joue de la pop comme si c’était du punk (à moins que ce ne soit l’inverse). Ian roule les « r » comme les cockneys. La Flèche d’Or commence à céder sous les coups de boutoir et à remuer les pieds sur Mercy, Hallelujah. Le batteur fausse compagnie à ses camarades pour aller se chercher une bière. Ian meuble : « Notre album n’est pas encore sorti ici mais nous l’avons. Vous pouvez l’acheter et devenir le mec le plus cool. Il sort le 5 mars ». Les Static Jacks se font alors plus lisse et pop avec Blood Pressure, une chanson faite pour être reprise en choeur. Très américain dans l’esprit.
« Encore deux chansons et après c’est Howler » annonce Ian. « Je les vois dans la salle… ». Les Static Jacks distillent alors My Parents Lied, une chanson qui se distingue du reste du set par un beat un peu tribal. Le frontman est toujours monté sur ressort et joue avec sa coupe de cheveux totalement improbable. Les lumières clignotent pour accueillir un dernier titre qui va droit au but, le single Into the Sun. La batterie est sur-vitaminée. La Flèche d’Or se met à taper des mains alors que Ian monte sur la grosse caisse. A 21h45, la messe est dite. Les Static Jacks se sont bien faits remarquer entre garage, punk et indie rock. Une voie royale est ouverte pour la prestation de Howler.
LA SET LIST COMPLÈTE:
DEFEND ROSIE
GIRL PARTS
YOUNG GUNS
WALLS (WE CAN’T WORK IT OUT)
PARTY FAVORS
MERCY, HALLELUJAH
BLOOD PRESSURE
MY PARENTS LIED
INTO THE SUN