13 choses que vous ne saviez pas sur Eels
« Mark Oliver Everett, alias E, est le seul membre permanent de Eels. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse au groupe ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock alternatif américain. Êtes-vous absolument certain de tout savoir sur Eels ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 13 anecdotes méconnues sur le groupe.
01. Carrière solo
Avant de fonder Eels en compagnie de Jonathan « Butch » Norton (batterie) et Tommy Walter (basse) au milieu des années 90, Mark Oliver Everett a sorti deux albums solo : A Man Called E (1991) et Broken Toy Shop (1993). A cette époque, il a notamment assuré des premières parties pour Tori Amos.
02. Baby Genius
La chanson Baby Genius, présente sur le deuxième album d’Eels Electro-Shock Blues (1998), parle du père de Mark Oliver Everett. Hugh Everett III était un physicien quantique qui a développé l’idée d’univers parallèles alors qu’il n’avait que 24 ans. Il est décédé en 1982 d’une crise cardiaque à son domicile. C’est son fils, alors âgé de 19 ans, qui a découvert son corps. En 2007, Mark Oliver Everett a joué dans le documentaire Parallel Universes, Parallel Lives de la chaîne britannique BBC. Il y voyageait à la découverte d’un père qu’il avait peu connu.
03. DreamWorks Records
Eels a été l’un des premiers groupes à signer avec le label DreamWorks Records fondé en 1996 par David Geffen, Steven Spielberg et Jeffrey Katzenberg. Le trio a été rapidement suivi par Elliott Smith.
04. Efil’s God
Comme son titre l’indique, la chanson Efil’s God, présente sur le deuxième album d’Eels Electro-Shock Blues (1998), contient des portions du morceau Dog’s Life, présent sur la bande originale du film Welcome to Woop Woop (1997), jouées à l’envers.
05. Ordre alphabétique
Le trio a décidé de s’appeler Eels pour des raisons de classement chez les disquaires. Il souhaitait que les disques du groupe soit proche des albums solo de E.
06. Electro-Shock Blues
La chanson Electro-Shock Blues, présente sur le deuxième album d’Eels Electro-Shock Blues (1998), fait référence à l’un des hôpitaux psychiatriques qu’a fréquenté la sœur de Mark Oliver Everett. Les docteurs lui avaient dit d’écrire cent fois « I am OK » (« Je vais bien »). Elle finira par mettre fin à ses jours en 1996.
07. Coups durs
En plus du décès de sa sœur en 1996, Mark Oliver Everett a enduré deux ans plus tard la mort de sa mère d’un cancer des poumons ainsi que le départ de sa femme. Il écrivait alors le deuxième album d’Eels Electro-Shock Blues (1998). Ce qui explique les thèmes de la mort et de la perte omniprésents dans ce disque.
08. Novocaine for the Soul
L’introduction de la chanson Novocaine for the Soul, présente sur le premier album d’Eels Beautiful Freak (1996), contient un sample du hit de Fats Domino Let the Four Winds Blow (1961).
09. Hombre Lobo
La pochette du septième album d’Eels Hombre Lobo (2010) fait référence à la marque de cigare cubain Cohiba.
10. Hôtesse de l’air
Une cousine de Mark Oliver Everett prénommée Jennifer était hôtesse de l’air sur le vol AA77 de la compagnie American Airlines qui s’est écrasé sur le Pentagone à Arlington (Virginie) le 11 septembre 2001. Elle fait partie des 189 victimes de cet attentat.
11. Elizabeth on the Bathroom Floor
La chanson Elizabeth on the Bathroom Floor, présente sur le deuxième album d’Eels Electro-Shock Blues (1998), fait référence à une tentative de suicide de la sœur de Mark Oliver Everett (Liz) quelques mois après le décès de son père en 1982. Le frontman d’Eels l’avait retrouvée sur le sol de la salle de bain et avait pu appeler les secours à temps. Sa sœur fera huit tentatives de suicide avant d’arriver à ses fins en 1996.
12. Mr. E’s Beautiful Blues
Le single Mr. E’s Beautiful Blues, extrait du troisième album d’Eels Daisies of the Galaxy (2000), n’est pas écrit sur le tracklisting du disque. La raison ? Co-écrite avec Michael Simpson, moitié des Dust Brothers, cette chanson ne devait pas figurer sur le disque mais le label DreamWorks Records a insisté pour qu’elle le soit. Mark Oliver Everett a donc décidé de l’inclure en morceau caché à la fin de l’album.
13. Souljacker
Sur la pochette du quatrième album d’Eels Souljacker édité en Europe en 2001, Mark Oliver Everett est barbu. A cause de cette barbe qui pouvait rappeler celle des terroristes d’Al-Qaïda responsable des attentats du 11 septembre 2001, la sortie du disque a été décalée à mars 2002 aux États-Unis.
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Photos Eels @ Rock en Seine 2013
Publié le 03/10/2024