14 choses que vous ne saviez pas sur Creedence Clearwater Revival
« Avant de fonder Creedence Clearwater Revival, John Fogerty, Doug Clifford et Stu Cook ont collaboré ensemble en 1959 sous le nom de The Blue Velvets avec Tom Fogerty comme chanteur. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Creedence Clearwater Revival ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock à tendance country et blues. Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur le groupe ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 14 anecdotes méconnues sur Creedence Clearwater Revival.
01. Numéro 2
Creedence Clearwater Revival n’a jamais eu de single numéro 1 au Billboard américain mais cinq ont atteint la deuxième place. C’est le seul groupe a détenir ce record (5 singles numéro 2 sans jamais avoir de numéro 1).
02. Bad Moon Rising
Les paroles de la chanson Bad Moon Rising, présente sur le troisième album de Creedence Clearwater Revival Big River (1969), ont été inspirées par le film The Devil And Daniel Webster (1941). Dans ce film réalisé par William Dieterle, un ouragan dévaste la quasi totalité d’une ville. Selon John Fogerty, c’est de là que viennent les paroles « I feel the hurricane blowin’, I hope you’re quite prepared to die » (« Je sens l’ouragan souffler, j’espère que tu es tout à fait prêt à mourir »).
03. Cosmo’s Factory
Le titre du cinquième album de Creedence Clearwater Revival Cosmo’s Factory (1970) vient du surnom qu’avait donné Doug Clifford à la salle de répétition du groupe à Berkeley (Californie) : The Factory (l’usine) du fait de la rigueur imposé par John Fogerty. Le batteur se faisait appeler par ailleurs Cosmo. D’où Cosmo’s Factory (l’usine de Cosmo). Ce disque a atteint la première place du Billboard américain le 22 août 1970 et y est resté pendant neuf semaines.
04. Porterville
La chanson Porterville, présente sur le premier album de Creedence Clearwater Revival Creedence Clearwater Revival (1968), a été enregistrée alors que le groupe s’appelait encore The Golliwogs. Elle était sortie en single en 1967 sous l’étendard The Golliwogs avant de ressortir la même année et devenir ainsi le premier single à paraître sous la bannière Creedence Clearwater Revival.
05. Rock And Roll Hall Of Fame
Lors de l’intronisation de Creedence Clearwater Revival au Rock And Roll Hall Of Fame en 1993, la femme de Tom Fogerty avait apporté les cendres de son mari dans son sac. Le guitariste était décédé trois ans plus tôt. Pour la petite histoire, son petit frère John Fogerty a refusé de jouer au cours de la cérémonie avec Doug Clifford et Stu Cook. A la place, il s’est produit notamment avec Bruce Springsteen et Robbie Robertson. « La vérité était qu’ils avaient tourné le dos à notre groupe, avaient déshonoré la musique et l’avaient vendue à Saul Zaentz, prenant de l’argent et concluant un accord parallèle qui ne m’incluait pas » a-t-il expliqué pour justifier sa décision. « J’avais croisé Doug et Stu le jour de la cérémonie, ou peut-être la veille, dans la salle même où se tiendraient les intronisations. Je voulais être très clair sur mes intentions et leurs attentes. Je leur ai dit : ‘Compte tenu de ce que vous avez fait, je ne jouerai pas avec vous. Vous êtes allés rejoindre mon pire ennemi’. ». Saul Zaentz était le patron du label Fantasy Records qui détenait les droits de distribution et d’édition de Creedence Clearwater Revival. Il a connu plusieurs démêlés judiciaires avec John Fogerty suite à la séparation du groupe.
06. Woodstock
Le 17 août 1969, Creedence Clearwater Revival s’est produit au festival de Woodstock (New-York) à 3h du matin à la suite du Grateful Dead. Le groupe était si mécontent de sa prestation qu’il en a interdit l’utilisation pour le film consacré au festival et pour l’album. Selon John Fogerty, le Grateful Dead avait littéralement endormi le public. « J’ai vu des corps venus de l’Enfer tout enlacés et endormis, couverts de boue » a-t-il déclaré. Au final, quatre chansons tirées de cette prestation apparaîtront en 1994 dans le coffret commémorant l’événement Woodstock: Three Days of Peace and Music.
07. Run Through the Jungle
Les effets sonores rappelant la jungle au début de la chanson Run Through the Jungle, présente sur le cinquième album de Creedence Clearwater Revival Cosmo’s Factory (1970), ont été obtenus en utilisant « beaucoup de guitare et de piano enregistrés à l’envers » selon Stu Cook.
08. Creedence Clearwater Revisited
En 1995, Stu Cook et Doug Clifford ont voulu reformer Creedence Clearwater Revival sous le nom de Creedence Clearwater Revisited contre l’avis de John Fogerty. Ce dernier a alors attaqué en justice ses anciens compères. Il a gagné son procès mais Stu Cook et Doug Clifford ont quand même organisé une tournée sous le nom de Cosmo’s Factory. Cette tournée était sous-titrée « Cosmo’s Factory – Former Creedence Clearwater Revival Members Stu Cook and Doug Clifford – An Evening of CCR » (« Cosmo’s Factory – Les anciens membres de Creedence Clearwater Revival Stu Cook et Doug Clifford – Une soirée de CCR »), ce qui a mis John Fogerty hors de lui.
09. Susie Q
La chanson Susie Q, présente sur le premier album de Creedence Clearwater Revival Creedence Clearwater Revival (1968), a été composée par Eleanor Broadwater et Stan Lewis pour le chanteur rockabilly Dale Hawkins en 1956. Premier hit du groupe, c’est la seule chanson de Creedence Clearwater Revival non écrite par John Fogerty à s’être classée dans le Top 40 américain. Elle a été également reprise par les Rolling Stones. On la retrouve sur leur deuxième album américain 12 x 5 (1964) et leur deuxième album anglais The Rolling Stones No. 2 (1965).
10. Saul Saentz vs. John Fogerty
En 1973, le label Fantasy Records a poursuivi Creedence Clearwater Revival en justice pour bris de contrat alors que John Fogerty préparait son deuxième album solo. L’affaire s’est réglée lorsque le groupe a vendu tous les droits de ses chansons à Fantasy Records et Saul Saentz. John Fogerty a été si affecté par cette décision qu’il a refusé de jouer du Creedence Clearwater Revival sur scène jusqu’en l’an 2000. En 1985, trois chansons présentes sur le troisième album solo de John Fogerty – Old Man Down the Road, Mr. Greed et Zantz Kant Dance – ont fait l’objet de plaintes pour plagiat et diffamation de la part Saul Saentz. Ce dernier affirmait que John Fogerty avait plagié son propre ex-groupe sur le hit Old Man Down the Road et que les deux autres chansons lui étaient adressées… La justice a donné raison à John Fogerty.
11. Tombstone Shadow
La chanson Tombstone Shadow, présente sur le troisième album de Creedence Clearwater Revival Green River (1969), a été inspirée à John Forgety par une visite chez un voyant à San Bernardino (Californie). Cette ville est prononcée « San Berdoo » dans la chanson. Le voyant lui a conseillé d’éviter de prendre l’avion, ce qui lui a inspiré les paroles « Fly in no machines » (« Voler dans aucune machine »). Il lui a aussi annoncé qu’il allait connaître 13 mois de malchance, ce qui lui a inspiré les paroles « 13 months of bad luck » (« 13 mois de malchance »).
12. Creedence Clearwater Revival
Le nom Creedence Clearwater Revival vient de la combinaison de trois choses. Creedence fait référence à Credence Nuball, un ami de Tom Fogerty. Clearwater est une marque de bière. Revival montre la volonté du groupe de raviver sa bonne fortune.
13. Travelin’ Band
La maison de disques Specialty Records, propriétaire du catalogue de Little Richard, a attaqué Creedence Clearwater Revival en justice au sujet de la chanson Travelin’ Band, présente sur son cinquième album Cosmo’s Factory (1970). Il accusait le groupe d’avoir copié la chanson Good Golly Miss Molly. John Forgerty voyait ce titre comme un hommage à Little Richard. Stu Cook pensait, quant à lui, que Travelin’ Band ressemblait plutôt à Long Tall Sally et qu’il s’agissait d’un assemblage de rock classique des années 50 mais certainement pas d’un plagiat.
14. Wrote a Song for Everyone
John Fogerty a détruit toutes les copies de la première version de la chanson Wrote a Song for Everyone, présente sur le troisième album de Creedence Clearwater Revival Green River (1969), car il ne voulait pas que le public puisse un jour l’entendre. Ce sera une pratique courante de ce perfectionniste tout au long de sa carrière.
Publié le 19/09/2024