Ghost, The Districts, Alex Cameron, Widowspeak… : les albums de la semaine en streaming
Quoi de neuf dans les bacs cette semaine ? Pour le savoir, Pixbear vous propose sa sélection d’albums à écouter en intégralité. Au menu : les nouvelles livraisons de Ghost, The Districts, Alex Cameron, Widowspeak, Bastard, Bodega, Brandon Boyd, Bryan Adams, Drug Church, Franz Ferdinand, Goose, HO99O9, Loop, Maia Friedman, Ramesh, Rex Orange County, Set It Off, Wolves At The Gate et Young Guv. Bonne écoute !
Ghost – Impera
« ‘Nous bâtissons notre empire sur les cendres de l’ancien’. Impera voit Ghost littéralement transporté des centaines d’années avant l’ère de la peste noire qui avait ravagé l’Europe au 14ème siècle, comme l’évoquait Prequelle (nominé comme Meilleur Album Rock aux Grammy Awards en 2018). Musicalement le plus ambitieux et lyriquement le plus incisif des opus de Ghost, à travers ses 12 chansons, Impera voit des empires s’élever puis s’effondrer, des messies en devenir plaider leurs causes (financières et spirituelles), des prophéties sont annoncées alors que les cieux se remplissent de corps célestes divins et artificiels… L’ensemble est placé sur une toile de fond mélodique hypnotique et sombrement colorée. Impera ne peut-être abordé comme n’importe quel autre album… à son écoute on sait indubitablement que l’on a affaire à la quintessence de Ghost… L’album a été produit par Klas Åhlund et mixé par Andy Wallace. »
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The Districts – Great American Painting
« Great American Painting est la toute nouvelle offrande de The Districts. Pour ce 5e opus, les Américains nous ont pondu 9 pépites de Rock Indé du plus bel effet, associant mélodies captivantes, refrains ultra catchy, soutenu par une production léchée qui ne laisse que peu de place pour s’ennuyer. »
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Alex Cameron – Oxy Music
« Alex Cameron s’est toujours démarqué dans l’art du storytelling, posant son regard dans les profondeurs de l’âme humaine, là où peu d’autres regardent, et Oxy Music prolonge cette trajectoire. Cet album est empli d’histoires sur des personnages qui sortent du système, et qui avancent dans les zones grises de la vie. Comme Forced Witness en 2017, Oxy Music est une œuvre de fiction. Dans sa conception – la musique, les paroles et le tracklisting – réside le voyage qui peut être emprunté sur la route de l’abus massif de drogues et d’alcool. Initialement inspiré par Cherry, le roman culte de Nico Walker, Alex Cameron s’intéresse ici à l’un des aspects sombres de la société américaine, la crise des opioïdes qui consume le pays. L’album est une histoire, une œuvre de fiction, principalement vue du point de vue d’un homme. Dépourvue de réel but, confuse quant à l’état du monde et ayant désespérément besoin d’une raison de vivre – une personne peut, et les statistiques indiquent que c’est un cas de figure de plus en plus fréquent, se tourner vers les opioïdes. Le personnage d’Oxy Music est l’une de ces personnes. Alors qu’Oxy Music pourrait être sombre, c’est un disque plus lumineux et enjoué que la plupart de son œuvre, un changement d’humeur observé pour la première fois dans Miami Memory en 2019. L’histoire est racontée d’un point de vue optimiste et à travers le regard incroyablement unique d’Alex Cameron. »
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Widowspeak – The Jacket
« Écrit dans les mois qui ont précédé et suivi la sortie de leur cinquième album Plum, acclamé par la critique, The Jacket est une sorte de boucle bouclée pour le duo composé de l’auteure, compositrice et interprète Molly Hamilton et du guitariste Robert Earl Thomas. Sur le plan thématique, il aborde les questions plus larges de Plum sur les valeurs attribuées au temps et au travail d’une personne à travers le prisme plus raffiné de la performance et de la création musicale. Cela est dû en partie au retour récent du groupe à New York, le lieu de leur propre histoire d’origine, où ils ont enregistré The Jacket au studio Diamond Mine avec le coproducteur et affilié réputé de Daptone Records, Homer Steinweiss. En plus de Molly et Robert aux guitares, on trouve Michael Stasiak à la batterie, J.D Sumner à la basse et Michael Hess au piano et clavier. Les retrouvailles sont toujours propices à la réflexion, et Molly admet que la plupart des thèmes de l’album sont liés aux expériences formatrices des premières années du groupe. Certaines chansons parlent du processus d’acceptation et d’évolution (Unwind, Salt), tandis que d’autres évoquent le regret (True Blue, Forget It). Le titre éponyme de l’album évoque les costumes, au sens propre comme au sens figuré, dont nous revêtons notre personnalité : imprégnés de sens, d’une conscience du temps et de l’espace, ils deviennent si représentatifs de ce que nous pensons être avant d’être finalement abandonnés. Les espaces symboliques du travail, de la musique, de la vie nocturne sont vus à travers la brume que forment les souvenirs de nos propres légendes inconnues. Musicalement, on passe avec fluidité de douces ballades à la dérive à des jams construits sur des couches de guitares superposées, des percussions poussiéreuses et des lignes de basses vagabondes. Ailleurs on peut entendre des flûtes joueuses, des textures vocales et des orgues souterrains. Le jeu de guitare de Robert est plus expressif et émouvant que jamais, et la voix de Molly se pose doucement sans effort. Cette dynamique sans faille est parfaitement amplifiée au mixage par Chris Coady (Yeah Yeah Yeahs, Beach House). Le groupe porte toujours les mêmes influences : Yo La Tengo, Neil Young, Cowboy Junkies, Cat Power et Richard & Linda Thomspon. Ils ponctuent de manière experte le slowcore, la dream pop, l’indie rock du Pacific Northwest, et l’outlaw country, ce qui donne une esthétique des années 60 rencontrant celles des années 90. Malgré toutes ces textures familières, on y retrouve toujours quelque chose de nouveau : c’est un disque actuel et maîtrisé. »
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Et aussi…
Enfin, Bastard, Bodega, Brandon Boyd, Bryan Adams, Drug Church, Franz Ferdinand, Goose, HO99O9, Loop, Maia Friedman, Ramesh, Rex Orange County, Set It Off, Wolves At The Gate et Young Guv clôturent ce panorama des sorties de la semaine avec leurs nouveaux albums à découvrir en intégralité ci-dessous. Pour ce faire, cliquez sur le disque de votre choix.
Bastard – Rotten Blood
Bodega – Broken Equipment
Brandon Boyd – Echoes & Cocoons
Bryan Adams – So Happy It Hurts
Drug Church – Hygiene
Franz Ferdinand – Hits To The Head
Goose – Endless
HO99O9 – Skin
Loop – Sonancy
Maia Friedman – Under the New Light
Ramesh – Eternal Spring
Rex Orange County – WHO CARES?
Set It Off – Elsewhere
Wolves At The Gate – Eulogies
Young Guv – Guv III
Publié le 11/03/2022
12 choses que vous ne saviez pas sur Franz Ferdinand
« Après avoir vu à la télévision la course hippique The Archduke Ferdinand, les membres de Franz Ferdinand ont entamé une discussion sur l’archiduc François Ferdinand d’Autriche-Este dont l’assassinat le 28 juin 1914 fut le déclencheur de la Première Guerre Mondiale. Ils ont décidé ensuite de se baptiser Franz Ferdinand. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse au groupe ! » hurlez-vous devant votre écran. Calmez-vous pour l’amour du rock britannique. Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur Franz Ferdinand ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 12 anecdotes méconnues sur le groupe emmené par Alex Kapranos.