The Libertines
Origine : Londres, Angleterre (Royaume-Uni)
Création : 1997
Membres : Carl Barât, Pete Doherty, John Hassall, Gary Powell, Steve Bedlow, Johnny Borrell, Paul Dufour
Site Officiel : thelibertines.com
::: CABINET DE CURIOSITES :::
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LIVE REPORTS
Photos The Libertines @ Zénith de Paris 2014
Photos Pete Doherty @ La Maroquinerie 2013
Photos Pete Doherty @ La Cité de la Musique 2010
Photos Carl Barât @ La Cigale 2010
Photos Pete Doherty @ Le Zénith 2009
STREAMING
The Libertines – All Quiet on the Eastern Esplanade (2024)
Peter Doherty & The Puta Madres – Peter Doherty & The Puta Madres (2019)
Pete Doherty – Hamburg Demonstrations (2016)
The Libertines – Anthems for Doomed Youth (2015)
Carl Barât and The Jackals – Let It Reign (2015)
Babyshambles – Sequel to the Prequel (2013)
::: BIOGRAPHIE :::
1997 – 2000 : formation
Les Libertines se sont formés en 1997 à Londres (Angleterre) autour de Carl Barât (guitare, chant), Pete Doherty (guitare, chant), John Hassall (basse) et Gary Powell (batterie). Pete Doherty et Carl Barât se rencontrent alors que Carl Barât étudie à la Brunel University (Uxbridge) et qu’il partage un appartement avec la grande soeur de Pete Doherty, Amy-Jo. Pete Doherty étudie, quant à lui, à l’University of London (Londres).
Le duo arrête ses études et emménage à Camden Road dans le Nord de Londres. Il fonde le groupe The Strand en compagnie de Steve Bedlow. La formation se rebaptise The Libertines en référence au Marquis de Sade. Après avoir auditionné Johnny Borrell (Razorlight), https://www.pixbear.com/artistes/carl-barat.html et Pete Doherty engagent finalement John Hassall comme bassiste. Le poste de batteur reste vacant un moment.
Les Libertines rejoignent ensuite les studios Odessa pour enregistrer trois chansons avec l’aide de Gwyn Mathias (Sex Pistols). Ce dernier leur présente le batteur Paul Dufour qui, malgré ses 54 ans, intègre la formation. En mars 2000, le quatuor fait la connaissance de Banny Poostchi, avocate de Warner Chappel Music Publishing, qui accepte de devenir son manager. Les Libertines enregistrent alors huit titres pour l’EP Legs XI. A la fin de l’année, le groupe n’ayant toujours pas trouvé de contrat, Paul Dufour, John Hassall et Banny Poostchi jettent l’éponge.
2001 – 2002 : signature chez Rough Trade Records et premier album Up the Bracket
Suite au succès des Strokes, Banny Pootschi flaire le bon coup et reprend le groupe en main. Gary Powell (batterie) rejoint alors la formation et les deux têtes pensantes du groupe composent de nombreuses chansons. Finalement, le 21 décembre 2001, les Libertines décrochent un contrat avec Rough Trade Records. John Hassall (basse) ré-intègre la formation. Pete Doherty et Carl Barât s’installent dans un nouvel appartement au 112a Teesdale Street. Ils baptisent ce lieu The Albion Rooms.
Les Libertines assurent alors des premières parties pour The Strokes et The Vines. Ils sortent le 3 juin 2002 leur premier single What a Waster / I Get Along produit par Bernard Butler (ex-Suede). Le magazine britannique NME soutient le groupe et lui offre même une couverture. Le quatuor enregistre ensuite aux studios RAK (St John’s Wood) son premier album produit par Mick Jones (The Clash). Parallèlement, il ouvre des concerts pour les Sex Pistols et Morrissey. Up the Bracket paraît le 14 octobre 2002. A la fin de l’année, les Libertines reçoivent le NME Award du meilleur nouveau groupe. Carl Barât quitte alors l’appartement qu’il occupait avec Pete Doherty.
2003 : Pete Doherty vs Carl Barât
Au cours de l’année 2003, la relation entre Pete Doherty et le groupe devient tendue à cause de sa consommation excessive de crack et d’héroïne. En mai 2003, le groupe se retrouve à New York pour travailler sur de nouveaux morceaux. Il enregistre les Babyshambles Sessions. C’est alors que Carl Barât et Pete Doherty décident de se faire tatouer « Libertines » sur les bras. Mais les tensions entre le deux hommes conduisent Carl Barât à quitter les sessions d’enregistrement. Pete Doherty continue sans lui. Ces enregistrements sont donnés à une fan qui les met en ligne sur internet.
De retour en Angleterre, Pete Doherty donne des concerts sauvages en l’absence de Carl Barât. Les Libertines enregistrent alors leur nouveau single Don’t Look Back into the Sun produit par Bernard Butler. A l’occasion de l’anniversaire de Carl Barât, Pete Doherty organise un concert pour apaiser les tensions entre eux. Carl Barât, qui avait d’autres plans pour cette soirée, laissent les Libertines jouer sans lui. Pete Doherty décide alors de ne pas partir en tournée avec le groupe. Lorsqu’il change d’avis, Carl Barât lui annonce qu’il pourra réintégrer les Libertines uniquement lorsqu’il sera désintoxiqué.
Pete Doherty joue alors avec son projet parallèle Babyshambles. Il se fait arrêter ensuite pour avoir cambriolé l’appartement de Carl Barât. Le 18 août 2003, paraît le single Don’t Look Back in the Sun. Les Libertines se produisent au Carling Weekend en compagnie du guitariste Anthony Rossomando. Le 7 septembre 2003, Pete Doherty est condamné à six mois de prison. Cette sentence est réduite finalement à deux mois. Carl Barât accueille Pete Doherty à sa sortie de prison. Le soir-même, le duo se produit au pub Tap’n’Tin (Chatham) en compagnie de John Hassall et Gary Powell.
2004 : deuxième album éponyme et séparation
En mars 2004, les Libertines repartent en tournée en Angleterre et remplissent trois soirs de suite la Brixton Academy. Banny Pootschi est alors remplacée par Alan McGee, celui-là même qui avait découvert Oasis. De retour en studio, le groupe travaille avec Bernard Butler mais le courant ne passe pas avec Pete Doherty. Mick Jones est donc appelé à la rescousse pour enregistrer un nouvel album.
A nouveau sous l’emprise de la drogue, Pete Doherty fait des siennes et sa relation avec Carl Barât se dégrade à nouveau. A la fin de l’enregistrement, Pete Doherty quitte les studios et laisse le groupe assurer le mixage sans lui. Il part en cure de désintoxication mais sans succès. En juin 2004, il annonce au groupe qu’il part dans un monastère en Thaïlande pour suivre une cure. Cette nouvelle tentative est un échec.
Le 17 juin 2004, Pete Doherty est arrêté en possession d’un couteau thaïlandais qu’il avait ramené pour l’anniversaire de Carl Barât. Le 30 août 2004, les Libertines livrent un deuxième opus éponyme. Deux jours plus tard, Pete Doherty écope de quatre mois de prison mais la sentence est levée pour douze mois. Les Libertines ne l’accueillent pas pour autant dans leurs rangs et partent en tournée. Le 14 décembre 2004, le groupe donne son dernier concert à Paris. Carl Barât fonde Dirty Pretty Things. Pete Doherty poursuit sa carrière avec les Babyshambles.
2005 – 2009 : retrouvailles ponctuelles
Malgré des carrières parallèles, Carl Barât et Pete Doherty se retrouvent ponctuellement. Le 18 avril 2005, ils jouent ensemble au Boogalloo Bar (Highgate). C’est la première fois qu’ils se revoient depuis le 8 juin 2004. Le duo se retrouve le 18 juillet 2006 au pub Dublin Castle (Camden). Le 12 avril 2007, Carl Barât rejoint Pete Doherty sur la scène du Hackey Empire (Londres) pour interpréter plusieurs chansons des Libertines. En juin 2007, ils enregistrent ensemble la reprise A Day in the Life en hommage au 40ème anniversaire de la sortie de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (The Beatles) organisé par la radio britannique BBC Radio 2.
Le 29 octobre 2007, paraît le best of Time for Heroes. Le 17 septembre 2008, lors d’un concert de Pete Doherty donné au pub Prince of Wales (Camden), Carl Barât rejoint son acolyte sur plusieurs titres. Le 15 mai 2009, Pete Doherty, Carl Barât et Gary Powell se produisent ensemble à la London Rhythm Factory pour un concert hommage à Johnny Sedassy.
2010 – 2021 : reformation et troisième album Anthems for Doomed Youth
En mars 2010, la reformation des Libertines est enfin annoncée. Elle a lieu au Reading and Leed Festival à la fin du mois d’août 2010. Dans la foulée, Pete Doherty et Carl Barât partent en tournée solo.
Le 5 juillet 2014, les Libertines se retrouvent pour donner un concert à Hyde Park (Londres). Ils se produisent en septembre 2014 trois soirs à l’Alexandra Palace de Londres. Ils donnent également quelques concerts en Europe. En janvier 2015, Pete Doherty sort de cure de désintoxication et rejoint ses camarades pour s’atteler à l’enregistrement d’un nouvel opus.
Le 4 septembre 2015, les Libertines sortent leur quatrième album Anthems for Doomed Youth via la major Virgin EMI. En janvier 2016, le groupe assure une tournée des stades au Royaume-Uni. Trois ans plus tard, il organise une nouvelle tournée européenne baptisée On the road to the Wasteland.
2022 – 2024 : quatrième album All Quiet on the Eastern Esplanade
En 2022, les Libertines font l’ouverture du festival de Glastonbury parallèlement à la sortie d’une édition anniversaire de leur premier opus Up the Bracket (2002). Le 5 avril 2024, le groupe revient avec un quatrième album baptisé All Quiet on the Eastern Esplanade dont la production est assurée par Dimitri Tikovoï (Placebo, The Horrors, Blondie).
Mr. Grieves
::: EN ECOUTE :::
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